Souvenirs d'enfance

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Entre 2000 et 2002

Celia : qu'est-ce que tu fais là ?

Le jeune garçon se retourna et sourit légèrement.

Cinq : je prend l'air.
Celia : dans le grenier. Oui c'est logique.

Je ris en soufflant et m'assis à côté de lui, suspendant mes jambes dans le vide de la fenêtre, la ville se perdant sous mes yeux.

Celia : papa nous tuerais si il nous savait ici.
Cinq : c'est le nouvel an, je parie qu'il est enfermé dans son bureau entrain d'écrire je ne sais quoi dans son carnet.
Celia : le passage à l'an 2000, ça se retient non ?
Cinq : au fond ce n'est qu'une année. Une de plus, une de moins.
Celia : quel pessimisme c'est affligeant. Je ne sais pas, peut être que je m'attendais à quelque chose de grandiose.
Cinq : comme quoi ? Une apocalypse ?
Celia : t'es bête.

Je lui donna un coup de coude en riant puis appuya ma tête contre son épaule.

Celia : bonne année Cinq.
Cinq : bonne année Celia.

~•~

Celia : c'est magnifique Vanya.

La jeune fille sourit et posa son violon avant de me rejoindre et de s'asseoir en tailleur avec moi sur son lit.

Vanya : tu ne devrais pas avec les autres ?
Celia : ho bah tu sais, leurs conneries de responsabilité envers l'humanité. Je sèche.
Vanya : papa va être ravis.
Celia : ils m'ont clairement dis, qu'ils n'avaient pas besoin de moi sur cette mission. Parce que « tu sais, les émotions ça ne sert pas à grand chose ».
Vanya : même Cinq ?

J'arrêta mon imitation de Diego et dévisagea ma sœur.

Celia : oui, même Cinq. Bref ! Vu qu'il n'y a plus que nous à la maison, qu'est-ce que tu veux faire ? Des maths, de la littérature, rien ?
Vanya : je pense que si je lis encore une ligne de grec, je m'évanouis.
Celia : Andra moi, énnépé, mousa, polutropon, os mala polla.
Vanya : ouais un truc dans le genre.

~•~

Luther : pour partir en mission Vanya, il faut avoir un pouvoir.

Je fusilla le numéro 1 du regard avant d'envoyer une onde de soutien envers la jeune fille qui quitta la pièce au bord des larmes. Ressentir sa peine et sa tristesse me mettait en colère.

Celia : j'en ai un pourtant ça ne vous a pas empêché de me mettre sur la touche.
Diego : et tu ferais quoi en mission ? Tu regardais les agresseurs et les ferais tombé amoureux l'un de l'autre ?
Luther : Diego a raison, les sentiments ça ne sert à rien.
Celia : tu veux tester ?

Je me leva et m'approcha du blond qui lâcha son altère et se positionna face à moi.
Il avait peut être les muscles mais pas le cerveau.
Je releva la tête pour le regarder dans les yeux et sentis mon don se propager dans tout mon corps, si il ressentait de la colère, ce n'était rien face à la rage qui grondait en moi. Il tapota du pied parterre, les poings serrés alors que je jouais avec mes doigts en souriant. Je visualisa un état de fatigue et l'envoya à mon frère qui ne prit pas beaucoup de temps a tourner de l'œil.

Allison : Celia arrête.

Je posa mon regard sur la fille et lui envoya la même vague d'énergie, toujours souriante.
Une main se posa sur mon épaule, m'arrêtant dans mon élan. Cinq. Je tourna la tête à l'opposé de la sienne et déglutit pendant que les deux autres revenaient à eux, numéro 1,2 et 3 quittèrent la pièce. Klaus étant je ne sais où et Ben certainement entrain de lire.

Tu m'avais promis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant