2002Au son de la clochette, tout le monde descendit se mettre à table et quand le paternel arriva, tout le monde s'assit. L'ambiance était lourde, Luther et Allison se léchait du regard, Diego gravait une chaise, Klaus se roulait un joint, Ben lisait un livre et moi je passais de Vanya à Cinq en scrutant chaque émotions de ce derniers. Il avait une sorte d'excitation et d'adrénaline qui occultait la peur pourtant bien présente. Une sorte de rage dans le fond et surtout de l'incertitude. Il ne m'en fallut pas plus pour comprendre surtout quand il planta son couteau dans la table. Subtile.
Papa : numéro 5 ?
Cinq : j'ai une question.
Papa : le savoir est un but admirable mais vous connaissez la règle, on ne parle pas pendant les repas. Vous nous empêcher d'écouter Herr Carlson.Je soupira et il repoussa son assiette. Et merde.
Cinq : je veux voyager dans le temps, je peux y arriver.
Papa : non.
Cinq : mais je suis prêt. J'ai travaillé mes sauts spatiaux comme vous me l'avez dit.Il se teleporta à côté du paternel. Cinq arrête.
Cinq : vous voyez ?
Papa : oui mais un saut spatiale est trivial en comparaison de l'inconnue que représente le voyage temporelle. L'un est comme glissé sur la glace, quand l'autre s'apparente à descendre aveuglément dans les profondeurs d'une eau gelée et réapparaître sous la forme d'un gland.
Cinq : non, je comprends pas.
Papa : ce qui prouve que vous n'êtes pas prêt.Je croisa son regard et lui fis non de la tête, toute fois prête à me lever si nécessaire.
Il serra la mâchoire.Cinq : ça me fait pas peur.
Papa : la peur n'est pas la question. Les effets que ça pourrait avoir sur votre corps, et même sur votre esprit sont bien trop imprévisibles. Bon ! A présent je vous interdit d'aborder le sujet.Je fis naviguer mes yeux de mon père à mon frère, inquiète puis posa silencieusement mes couverts. Il n'allait pas s'arrêter. Je lâcha un juron et il quitta la pièce en courant. Je me leva à mon tour et le suivis.
Papa : numéro 5 ! Numéro 8 ! Vous n'avez pas été excusé de table ! Revenez ici !
Tant pis pour les règles, il ouvrit la porte et en un rien de temps nous fûmes dehors. Il marcha quelque mètre sur le trottoir avant d'entrelacer nos doigts et de sauter. Un frisson me parcouru.
Cinq : je suis pas prêt mon cul !
Il ne me laissa pas le temps de réagir qu'il ressauta, la neige nous tombant maintenant dessus.
Celia : Cinq arrête toi.
Il se retourna et me dévisagea.
Celia : c'est bon, tu as montré que tu savais sauter dans le temps, maintenant rentrons à la maison.
Cinq : tu veux vraiment y retourner ? Alors qu'on est enfin libre ?
Celia : Cinq tu sais que tu as des limites, qui te dis que le prochain saut ne sera pas celui de trop. Et puis tu connais les effets que ça peut avoir sur ton cerveau.
Cinq : tu n'as pas confiance en moi c'est ça ?
Celia : ça n'a rien à voir avec la confiance, tu-Je m'arrêta et réprima un frisson. Il faisait froid et je sentais la tension monter entre nous.
Je m'efforça de rester calme.Celia : rentrons à la maison.
Cinq : non.
Celia : ne m'oblige pas à faire ça.Il s'approcha de moi et me regarda de haut.
Ses mains s'enveloppaient dans une aura bleu tandis que mon pouvoir émanait de tout mon corps.
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Tu m'avais promis
FanfictionCinq : je suis pas prêt mon cul ! Il ne me laissa pas le temps de réagir qu'il ressauta, la neige nous tombant maintenant dessus. Celia : stop ! c'est bon, tu as montré que tu savais sauter dans le temps, maintenant rentrons à la maison. Tu sais q...