The Boy

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Quand j'ouvris les yeux le lendemain matin, j'étais toujours dans la chambre de Cinq, à vrai dire j'étais même dans son lit, et à moitié habillé mais surtout j'étais seule. Je me redressa.

Celia : Cinq ?
Klaus : il est parti.

Je sursauta et appuya une main contre mon cœur.

Celia : bordel Klaus mais qu'est-ce que tu fous la ?!
Klaus : je pourrais te poser la même question. Ça fait deux ans que tu refuses de mettre les pieds dans cette pièce puis dès que monsieur sait est de retour alors là ! Dis tu sais que les relations entre vieillard et mineur sont illégales ?
Celia : et depuis quand l'illégalité te dérange ?
Klaus : pas faux.

Je soupira et essaya de remettre mes idées en place.

Celia : et il a dit où il allait ?
Klaus : non.
Celia : évidemment.

Je n'aurais jamais cru que se faire abandonné par la même personne une deuxième fois serait aussi mal. Mais comme je me suis jurée d'être forte il y a à peu près 3 secondes je me foutu une grosse gifle mentale et me releva en attrapant mon tee shirt.

Klaus : ça te dis qu'on passe du temps entre frère et sœur ?
Celia : pour devoir supporter ta toxicomanie ? Non merci. J'ai déjà assez à faire avec un seul cerveau.
Klaus : rhoo allez ! Dis moi que tu as quelque chose de mieux à faire ?
Celia : bah en faite, oui, un peu.
Klaus : comme quoi retrouver Cinq ? Ho bah la dernière fois qu il t'a laissé tu ne l'as pas revu avant deux ans. Et on dis que c'est moi qui-
Cinq : la ferme Klaus.

Je me retourna et hésita entre l'envie de le taper ou celle de lui sauter dans les bras.

Cinq : je t'ai pris un café, avec du lait et du sucre, comme d'habitude.

Il m'offrit un maigre sourire et me passa la boisson. Je murmura un faible merci et en bus une gorgée.

Klaus : on peut savoir où tu étais ?
Cinq : franchement, je ne vois pas en quoi ça te regarde. Quoi que... tu pourrais m'être utile enfaite. Va chercher de quoi t'habiller, et correctement s'il te plaît.

Notre numéro quatre leva les mains vers le ciel en signe d'acceptation et quitta la pièce.

Celia : et moi qu'est-ce que je peux faire pour aider ?
Cinq : soit juste là quand je te le demande.
Celia : arrête de me mettre de côté quand ça te chante. L'apocalypse est dans une semaine non ? Alors dis moi ce que je peux faire.
Cinq : tu aimes les math ?
Celia : comme si tu ne connaissais pas la réponse.
Cinq : tu es peut être la plus jeune d'entre nous mais certainement pas la plus bête. Alors munie toi d'une craie et d'un tableau tu vas en avoir pour un moment.
Celia : et je calcule quoi au juste ?
Cinq : tiens, tu n'as qu'à te baser sur ça.

Il me tendit un exemplaire du livre de Vanya en piteux état et avec plein de gribouillages dessus.

Celia : et je fais quoi moi de ça ?
Cinq : tu es assez intelligente pour comprendre

Il s'approcha de moi et planta son regard dans le mien.

Cinq : fais moi confiance.
Celia : plus facile à dire qu'à faire.
Cinq : je n'ai jamais dis que ça devait l'être.

Il soupira puis m'embrassa sur la tempe et perplexe, je quitta la pièce, me demandant ce qu'il venait de se passer. En descendant à la recherche d'un tableau noir, je remarqua qu'on avait de la visite.

Tu m'avais promis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant