Retour à la case départ

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Le 1er Avril 2019, un événement cataclysmique anéantit la terre. Des milliards de vies effacées dans l'espace de quelque minutes. Paradoxalement, les seuls survivants de cette apocalypse furent les 7 frères et sœurs qui l'avaient provoquée.

Dallas, 15 octobre 1963

Le choque de ma tête contre le sol me fit momentanément oublier la douleur de mon abdomen. Je vis flou mais impossible de dire si c'était de mal ou à cause des larmes. Quand je réussis à reprendre mon souffle, je me releva et sans remarquer le flash derrière moi, m'avança dans l'allée.

Celia : Cinq ? Diego ? Vanya ?

Je tourna plusieurs fois sur moi même, ne prenant pas en compte le sang tachant mes vêtements. J'étais seule et complètement perdue.

Celia : Cinq !
??? : besoin d'aide mademoiselle ?

Je me tourna vers la voix qui venait de m'appeler. C'était un jeune homme qui devait avoir à peu près là majorité.

??? : mais vous êtes blessée !

Il s'approcha de moi et passa mon bras autour de ses épaules pour me soutenir alors que je perdais l'équilibre.

??? : Venez, je travaille à côté. On va vous soigner.

Il m'aida a marcher jusqu'à un café, Stadtler's, où il me fit entrer, appelant quelqu'un du nom de Mary. L'endroit était vide, certainement un temps mort avant le coup de feu. Il m'aida a m'asseoir sur une chaise et je repris doucement mes esprits quand une dame rentra dans la pièce.

Mary : mon dieu, Thom ! Qu'est-ce qu'il s'est passé ?!
Thom : je l'ai trouvée dans la rue, elle est blessée.

La dite Mary, perchée sur des talons aiguilles et avec des cheveux blonds parfaitement coiffer, s'approcha de moi et posa sa main sur mon genoux.

Mary : ça va aller mon ange, on va s'occuper de toi.
Celia : ...où suis-je ?
Thom : on est à Dallas.
Celia : quel... quel jour on est ? 
Thom : 15 octobre. Le 15 octobre 1963.

~•~

Je reposa mon essuie de vaisselle en soufflant.

Thom : quelle journée, j'ai jamais vu autant de monde.
Celia : ils viennent peut être pour voir le président.
Thom : du calme, c'est la semaine prochaine.
Celia : John F. Kennedy à Dallas, ça se retient non ?
Thom : toi, ce se voit que tu n'es pas du coin.
Celia : tu crois pas si bien dire.

On rigola tous les deux et je lui donna un coup de coude dans les côtes. Cela faisait 1 mois que j'étais à Dallas et pas de nouvelle, de personne.
Alors j'avais accepté la vie telle qu'elle s'offrait à moi, un job de serveuse dans un bar raciste avec un collègue plutôt sympa et beau garçon.
Mary et Thom, la mère et son fils, s'étaient occupé de moi après mon arrivée et maintenant j'étais sur pied, ou presque.

Thom : allez viens, c'est l'heure de changer ton pansement.
Celia : comme ça ? Entre deux services ?
Thom : y'a personne à cette heure ci et puis le pire qu'il puisse arrivé c'est que ma mère nous engueule parce qu'on a oublié de nettoyer une table.

Je finis le verre d'eau avec le quel je jouais depuis 30 secondes puis alla m'assoir sur l'une des banquettes et le garçon me rejoint 2 minutes plus tard avec la trousse à pharmacie.
J'enleva mon pull et il s'accroupit a la hauteur de ma blessure avant de prendre un coton désinfectant et de jouer les infirmiers.

Thom : au faites, comment est-ce qu'une fille aussi belle et charmante que toi à pu finir avec un trou dans la hanche ?
Celia : j'ai essayer de sauver le monde d'une apocalypse et me suis prit une balle.
Thom : soit, même si j'acceptais de te croire, tu t'es pris une balle ? Toi ?
Celia : soit pas macho, je suis plus forte que j'en ai l'air.
Thom : si tu le dis.
Celia : je serais prête à parié que je te bas dans tous les domaines possibles et imaginable.
Thom : t'es sur de ça ?

Tu m'avais promis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant