On ne se voit qu'aux mariages...

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A la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, 43 femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun à cet événement était qu'aucune de ces femmes n'était tombée enceinte au part avant.
Sir Reginald Hargreeves, milliardaire excentrique et aventurier, entreprit alors de localiser puis adopter autant de ses enfants que possible.
Il en adopta 8.

De nos jours

Vanya : salut maman. Maman ?
Celia : Vanya ?

Ma sœur se tourna vers moi tandis que je m'approchais d'elle.

Vanya : Salut Celia.

Je la pris dans mes bras. Vanya était la seule de la famille avec qui j'avais encore du contact, les autres étant tous partis faire je ne sais quoi.
J'étais mineure, je ne pouvais pas quitter l'académie donc évidemment, j'avais eu le plaisir d'accueillir tous mes frères et sœurs.
Enfin tous...

Vanya : comment tu vas ?
Celia : ça va, je réalise. Et toi ?
Vanya : ça va.

On se sourit mutuellement.

Allison : Vanya ? C'est vraiment toi ?
Vanya : salut Allison...
Allison : salut petite sœur.

La femme pris sa dite petite sœur dans les bras tandis que je me recula en soupirant. L'ambiance morose de cette maison me montait à la tête.

Diego : tient. Qu'est-ce qu'elle fait la ? T'as rien à faire ici, pas après ce que t'as fait.
Celia : il faut vraiment que tu fasses ça aujourd'hui ?
Allison : vachement adapté ta tenue au faites.
Diego : bah au moins je porte du noir.

Je soupira et suivis le garçon dans les escaliers.

Celia : Diego.
Diego : quoi ?
Celia : qu'est-ce que tu en as fait ?
Diego : de quoi ?
Celia : du monocle, il n'est plus sur maman.
Diego : je l'ai pris, je voulais éviter que les autres pètent les plombs.
Celia : et que comptes tu en faire ?
Diego : m'en débarrasser.

Je soupira en croisant les bras.

Diego : maman n'a rien à voir là dedans, tu le sais très bien. Tu étais là, tu t'en serais rendue compte si elle avait été suspecte.
Celia : oui tu as raison.

Il hocha la tête et continua sa route, me laissant dans le couloir. Je frissonna et attrapa mon flacon de médicaments. L'ambiance de cette maison me mettait à rude épreuve et j'avais vraiment besoin de faire bouclier.
Après cette discussion, je redescendis dans le salon en croisant Allison dans les escaliers.
J'arriva dans le séjour au moment où Vanya discutait avec Pogo. Ne voulant pas les interrompre, je m'appuya contre l'encadrement de la porte.

Vanya : ça fait combien de temps que Cinq a disparu déjà ?
Pogo : cela fait précisément 16 ans, 4 mois et 14 jours. Votre père tenait à ce que je tienne le compte.
Vanya : tu veux que je te dise un truc débile ? Je laissais la lumière allumé pour lui, et pour Celia. J'avais peur qu'à leur à la maison, il soit super tard et vu qu'il ferait noir ils ne pourraient pas nous retrouver alors ils repartiraient.
Pogo : votre père n'a jamais cessé de croire que numéro Cinq et Celia se trouvaient quelque part. Il a toujours garder espoir et il a eu raison, en partie du moins.
Celia : voilà ou ça l'a mené.

J'entra dans la pièce en souriant faiblement.
Quelque minutes plus tard, tout le monde était là, assis dans le canapé tandis que Klaus se bourrait la gueule derrière le bar.
Luther se leva en inspirant et nous le regardâmes tous.

Luther : il serait peut être temps de s'y mettre. Je me disais qu'on pourrait faire une sorte de service funèbre, dans la cours au couché du soleil. Dire quelque mots, à l'endroit que papa préférait.
Allison : il avait un endroit préféré ?
Luther : ouais, sous l'arbre, tu sais. On y allait tout le temps. Vous en faisiez pas ça avec lui ?
Klaus : il y aura t'il des rafraîchissements ?

Tu m'avais promis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant