chapitre 4

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La décision prise, Safira descendu déterminer à mettre en application ses différentes résolutions. Pour commencer, elle décida de détendre en visitant un peu le palais depuis le temps bien des choses avaient changé ici. Il y a encore quelques années l'architecture n'étais si moderne, la sécurité n'étais pas si accrue il y a pas des gardes de tous les côtés comme aujourd'hui. Elle prit la direction des jardins qui été le meilleur endroit du palais, la nature sauvage y était bien représenté lors des quelques visites qu'elle avait réalisé avec sa mère; lorsque celle-ci souhaitait fuir l'atmosphère étouffante de leur propre maison qui se situer de l'autre côté du territoire. Le palais de son père se situé vers nord, le relief y est très accidenté mais le paysage est fabuleux. Elle n'avait jamais compris pourquoi il avait fomenté cette rébellion ; sa situation politique au sein du pays était pourtant enviée de tous il était le second après le roi mais la folie des grandeurs avait causé sa perte.

Safira s'assit sur le bord de la fontaine d'eau en repensant à son enfance, celle-ci avait été remplie d'amour apporter principalement par sa mère et Fatima. Elle avait toujours vu dans les yeux de son père une indifférence tellement flagrante qu'elle ci était habitué, il ne l'avait jamais regardé ne serait-ce qu'un court instant avec un regard d'affectation. Elle avait compris avec les années qu'il avait désiré un garçon, elle était donc pour lui une profonde déception et a cause de ça un sentiment de non appartenance la poursuivé depuis très longtemps.

Mais l'heure n'étais pas à se morfondre, elle eu un surcoût de guetter et elle décida d'oublier le passé pour l'instant.

- Qu'est-ce que vous faites dehors à cette heure ?

Safira sursauta comme un enfant pris en faute.

- Vous m'avez fait peur, dit-elle en se retournant pour tomber nez à nez avec le cheikh.

- Je vous ai posé une question !

- Arrêtez d'employer ce ton paper familia avec moi je ne suis pas un bébé tout de même je peux donc décidé de quand et de l'heure à laquelle je souhaite sortir, Cria-t-elle à tue-tête.

- Habiller comme ça, fit-il remarqué en passant le regard sur son mini short et son débardeur.

Elle rougit sous son regard perçant.

- Je m'habille comme ça me chante, répliqua-t-elle avec mauvaise fois.

- Je ne sais pas comment vous vous comporter à Londre, mais ici il y a des règles à respecter. Dit-il en lui empoignant le bras.

- Lâchez moi tout de suite vous me faites mal! Et comment pourriez prétendre spéculer sur le comportement de quelqu'un que vous ne connaissez pas, vu le nombre fois visite que vous m'avez rendu durant toute ses années. Alors épargné moi vos sermonts.

- Pourquoi tout doit toujours être ci compliqué avec vous, les gardes qui jonchent ce palais sont presque tous des hommes et je n'aimerais pas qu'il passe leur garde du soir à vous lorgner c'est tout. Et maintenant allez vous changer on dîne bientôt.

Sur ses mots prononcés avec un ton patriarcal, il lui tourna le dos pour continuer tranquillement son chemin.

- Qu'il m'énerve celui, lâcha Safari verte de rage.

Comment pourra t'elle arriver à ses fins si le principal acteur du scénario est ci horripilant. Reprenant le chemin de sa chambre, elle décida de revêtir sa robe la plus vertigineuse pour voir ci Mohammed gardera son sang-froid légendaire.

Voilà déjà trente minutes qu'il attendait cette petite effrontée à table et elle ne semblait pas vouloir montrer le bout de son nez. Il n'était pas habitué à ce que les gens lui parle avec tellement de zèle et il ne le supportait pas surtout venant de sa pupille. La petite Safari, elle avait grandi et son corps avait pris de magnifiques courbes, l'image d'elle en short tout à l'heure était inscrit dans son esprit et ne voulais pas en sortir.

- Désolé pour le retard me voici ! Cria-t-elle en faisant éruption dans la salle à manger.

Mohammed se retourna pour la regarder et fut estomaqué par la robe rouge si près du corps qu'elle avait arboré cette robe était pourtant simple mais sur elle seigneur, s'était à damner un saint. Il ne laissa rien paraitre de son trouble pour autant.

- Enfin vous voilà ! On peut donc servir le repas.

Il fit un signe de main pour donner le signale aux servantes.

Safira plongea la tête dans son assiette déçu de la réaction de son hôte à la vu de son accoutrement qui ne semblait rien lui inspirer. Elle goûta donc le met qui lui avait été servi et fut transporté par le goût délicieux de celui-ci, elle dévora son assiette en se disant qu'il y aura au moins du bon pour cette soirée qui s'annonçait  catastrophique.

- Vous semblez beaucoup apprécié ?

- Oui, c'est délicieux cela fait des années que je n'ai pas dégusté de la cuisine orientale, dit-elle avec nostalgie.

La conversation se coupa là jusqu'à la fin du repas.

- J'aimerais dès ce soir m'entretenir avec vous concernant les modalités de votre héritage.

Safira fut pris de court par ce soudain regain de politesse.

- A bon vous êtes ci pressé de vous débarrasser du colis  qui vous encombre depuis tant d'années !

- Tout cela est ridicule j'aimerais vous entretenir sur les closes du contrat établi par votre défunt père et nous en parlerons dans mon bureau je n'aime pas me donner en spectacle devant le personnel de maison. Murmura Mohammed du fond de la gorge.

Safira sentit le poids du monde pesé sur ses épaules et voilà la fin de cette période très courte de séduction se dit-elle en le suivant.

Une fois dans le bureau, elle passa à l'attaque pour le mettre face aux faits qu'il semblait vouloir régner.

- Dix ans, vous vous rendez compte qu'en dix ans je peux compter le nombre de fois où vous avez dénié me rendre la moindre visite alors que vous êtes la seule attache qui me reste en ce bas monde, comment vous expliquer cela. Je ne suis pour vous qu'une charge et je l'ai compris il y a bien des années. Cria-t-elle avec la voix pleine de rage et le regard affigé.

- Cela n'a rien avoir j'ai toujours veillé à votre confort ! Argumenta le cheikh

- Donc m'envoyer de l'argent chaque mois pour vous c'est suffisant, laissé moi rire vous ne m'avez pas donné la moindre marque d'attention particulier.

- J'ai un pays à diriger comprenait le.

Mohammed savait que c'était une maigre excuse car il ne pouvait pas lui dire ceux qui l'avait vraiment retenu loin d'elle durant ces années, en plus il était trop tard pour avoir des remords même devant ce regard accusateur qu'elle lui lançait. Mieux vaut ne pas remué le passé, dans quelques heures elle sera en possession de son héritage et elle partira avec plein de ressentiment à son endroit et ne reviendra donc jamais c'est ainsi que leur relation s'achèvera.

La Pupille du CheikhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant