Chapitre 3

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Le soleil était complètement couché lorsque Safira se réveilla l'esprit embrumé. La douceur des draps l'avait emporté dans le monde de Morphée. Elle regarda l'heure pour voir depuis combien de temps elle s'était assoupie, elle sursauta en découvrant vingt heures affiché sur la montre elle avait raté le début du dîner.

-Heureusement que cette despote de Mohammed n'est pas dans le coin. Ce réjouit Safira en se mettant à chantonner.

-C'est de moi que tu parle? Déclara une voix qu'elle reconnaîtrait entre mille.

Safira se retourna et tomba nez à nez sur l'homme qui avait hanté tous ces rêves d'adolescente, l'homme donc le simple sourire l'émoustillé au plus au point.

- Enfin son Altesse Royale à décider de montrer le bout de son nez. Déclara Safira en applaudissant de façon sarcastique.

- Bonsoir Safira s'est un plaisir de vous revoir, dit le cheikh avec politesse.

- Épargnée moi votre hypocrisie légendaire nous deux nous savons que vous n'êtes pas de tout enchanté par ma visite.

-Ali vous...

-Ma très chère fille je vous ai toujours dit de ne m'appeler par mon prénom.

-je ne suis pas votre fille, je ne pense pas qu'un homme de trente-sept ans puisse avoir une fille de mon âge donc redescendait de votre pieds d'estal. Répliqua Safira d'une voix acerbe.

-Je ne suis pas ici pour me disputer avec toi chére Safira je venais juste prendre acte de ta venue et t'informe de mon retour en vue de l'ouverture du testament de votre pére sur ceux, bonne nuit.

Après le départ d'Ali, Safira avait les larmes aux yeux comment pouvait il être si froid alors qu'il était censé être là seule famille qui lui restait. Comment pouvait-il être si froid pendant qu'elle fondé des qu'il apparaissait les sentiments qu'elle avait pour lui comprimé son cœur comme un étau. Pourquoi a t-il cet froideur dans la voix alors qu'elle ne voulait qu'une chose qu'il lui témoigne un peu d'affection. Elle savait que son père était à l'origine de haine que lui vouée Ali à cause de son ambition démesurée.
Comment pouvait-il lui en vouloir pour les erreurs des autres, elle qui n'avait été qu'une sombre victime de la machination obsessionnelle de son fou de pére.

Le plus blessant s'est que malgré ce mur dressé devant elle, Safira ne pouvait s'empêcher de ressentir des émotions tumultueuse dès qu'elle était proche de son tuteur. Depuis sa plus tendre enfance lorsque sa douce mére était de ce monde, chaque fois qu'il rendait visite au défunt cheikh le père d'Ali, Safira s'arrangeait toujours pour se rendre aux écuries car s'était là qu'Ali recevait ces leçons d'équitation et à cette époque du haut de ses douze ans, elle avait toujours été percuadé qu'il était l'homme de sa vie. Mais la mort de sa mère et la guérilla insensé mené par son père l'avais séparé de l'homme qui aujourd'hui était devenu un inconnu pour elle. Son cœur a choisi Ali depuis des années et elle était prête à faire tout son possible pour que ce dernier devient fou amoureux à son tour. Et pour cela elle avait besoin des conseils d'une experte.

Elle déguena son téléphone pour contacter la seule personne au monde à qui elle se confiée.

- Angelina, j'ai besoin de ton aide !s'écria Safira une fois l'appel émis.

- Au mon dieu, ton crétin de tuteur à encore semer le bazard dans ton esprit, s'exclama celle ci morte de rire.

- Arret s'il te plaît je n'ai pas le temps de plaisanter je suis au bout du rouleau.

- D'accord explique moi clairement la situation. Demanda Angelina avec tout son sérieux à l'anglaise.

- Je ne comprends pas dés que je l'ai vu toute mes résolutions de prendre mon héritage et de commencer enfin ma vie se sont volatilisés. Son seul regard perçant m'a fait retomber dans les méandres de mes anciens tourments. Et il a été tellement froid avec moi que je ne sais pas à quel sein me voué, je suis perdu Angelina. Elle lâcha un soupir de profonde désolation.

- Reprend toi Safira où est passé la femme battante qui n'avait que faire des dictats de la société, et ce butor de cheikh ne mérite aucune de tes larmes tu l'oubliras avec le temps, comme tu l'as fais il y a quatre ans quand il s'est marié à cette peste.

Safari reçue cela comme un uppercut en repensant à l'ancienne femme d'Ali, un mariage qui l'avait complètement dévasté car cela l'avait mis face à la cruelle vérité du manque de considération totale qu'avait affiché son tuteur à son égard.

- Je ne veux plus y penser Angelina, mon cerveau me commande de partir après avoir reçu mon héritage et mon cœur se dissous à la seule pensée de ne jamais le revoir.

- Alors fait un choix car tu ne passeras pas toute ta vie a attendre qu'il daigné te remarquer! Safira, tu es une femme  magnifique ensorcelée le et si au bout d'un délai que tu te seras fixer les sentiments ne sont pas réciproque fait ta vie sans lui, au moins tu auras tout tenter donc tu n'auras aucun regret. Maintenant à toi de décider qu'elle orientation tu donneras à ton destin.

- Angelina comment suis je sensé faire tout ça ? Supplia Safira désespérée.

- Ce n'est qu'un homme trouve ses poins faibles et rend le fou d'amour. Sur ceux j'ai un rendez galant et je dois me préparer ! Au-revoir ma toute belle tient moi informé de l'avancée du projet.

Angelina coupa la conversation laissant son amie toute chamboulée par les aspects pratiques de ce plan complètement fou.

- Ali Mohammed Farreck je vais tellement te rendre fou que tu ne pourras plus te passer de moi. Déclara Safira les yeux remplis de malis.

La Pupille du CheikhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant