Chapitre 8

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Une journée magnifique commençait, Safira se trouvait entouré des merveilles archéologiques de son pays et écouter attentivement le chercheur en chef lui présenté les futurs sujets d'expédition.

- Professeur Farouck tout ça est vraiment captivant. Dit elle complète ébahi.

- L'an dernier nous avons découvert un magnifique vase en plein cœur des ruines du sud du pays. Avec tout l'argent que le cheikh a alloué pour la recherche mademoiselle Khadir nous avons de quoi entretenir le passé historique riche de notre pays, lui expliqua le professeur. Et l'expertise issue de vos études en Angleterre nous serons très utiles.

- Je mettrai tout ce que j'ai appris au service de la recherche croyez moi sur parole.

Après sa scéance de travail, elle rejoignit son bureau pour faire des tests sur les pièces qui lui avait été confié. Mais son esprit été omnubilé par sa conversation d'hier avec cet homme aux cheveux corbeau et au regard perçant, se noyé dans son regard est comme prendre un avion pour une destination inconnue. Quand elle pensait au séjour qui l'attend avec lui son âme se remplissait d'allégresse comment pouvait-elle être si attaché à quelqu'un.

Tout cela s'expliquait facilement bien qu'il lui est fait de la peine pendant ces derniers années, il n'en demeurait pas moins un souverain respecté de tous grâce aux œuvres qu'il avait réalisé dans le pays. Depuis son arrivée au pouvoir les changements s'enchaînaient de façon spectaculaire, les droits de la femme se sont considérables améliorer, et dans les médias à travers le monde le pays était devenu une destination touristique de rêve même si l'accès était très sélective. Car le cheikh voulais préserver les coutumes de son pays de l'impact  du monde extérieur. Les gisements de pétrole découvert il y a quelques années avaient boosté l'économie à son maximum. Pourtant Mohammed continue de travailler d'arrache-pied pour un développement toujours plus grandiose.

C'est pour toutes ces raisons qu'il était si exceptionnel à ses yeux. Elle sortie de ses pensées et se rendit compte qu'elle avait perdu la notion du temps car son ventre crié famine. Elle se dépêcha de prendre son sac pour aller déjeuner au restaurant, elle ne savait pas encore lequel mais elle demandera à un collègue de lui en recommandé un.

A sa sortie du bureau, elle se percuta à un torse musclé on dirait un mur de brique.

- Oh non excusé moi monsieur je ne vous avez pas vu, marmonna-t-elle en se baissant pour ramasser son sac qui été tombé lors du choc.

- Sans soucis mademoiselle crevette, lui murmura la voix du concerné.

- Mohammed s'est toi? Demanda-t-elle estomacé. Tu te souviens toujours de ce surnom débile ?

- Bien sûr puisque c'est moi qui te là attribué le jour où tu as commencé à me percutée dans les écuries, tu devais avoir huit ans à l'époque. Dit il avec le regard malicieux comme un parfait innocent le sourire aux lèvres.

- Ça ne sais pas du tout passer comme ça, précisa-t-elle offusqué. Je t'avais croisé aux écuries, tu donnais une carotte à ton cheval je t'ai demandé si il était à toi et tu m'avais répondu que du haut de tes vingt ans tu ne parlais pas avec des crevettes et tu m'a dis " va embêter quelqu'un d'autre" en me laissant un regard assassin.
Mais il faut le dire monsieur le cheikh même en se temps la tu avais déjà un comportement de cochon.

Safira se mit à rire aux éclats les yeux pétillants de malice.

- Jeune dame, je suis juste quelqu'un de carré et je n'aimais pas être dérangé, précisa le cheikh avec une voix de revanchard.

- c'est le prototype même des comportements de cochon.

Safira continua à rire avant que le cheikh ne lui saisisse le poignet pour la reculé contre le mur et l'a fusilla du regard.

- Répète voir si tu l'ose!

Elle le regarda et son rire s'évanouit. Elle le fixa intensément en rougissant devant la proximité de leur corps. Que devait elle dire? Voulait-il l'embrasser ? Ces questions traversa son esprit pendant le lapse de temps de leur rapprochement.

Mohammed se racla la gorge et fit un pas en arrière. Une géne  s'installa pendant quelques secondes.

- Qu'est-ce que tu es venu faire au juste au musée ? Demanda- t-elle pour alléger l'atmosphère.

- Rien de particulier, comme je passais dans le coin pour un rendez-vous. Je me arrêterais pour venir te demander si tu voulais déjeuner avec moi pour te remercier pour les muffins d'hier. Fit comprendre le cheikh avec toute diplomatie.

Pour Safira se fut le festival dans son cerveau. Elle prit quelques secondes pour répondre pour ne pas faire croire qu'elle attendait ce jour avec impatiente.

- D'accord je sortais justement pour aller déjeuner.

- Allons y alors je n'aimerais pas que tu tombes de faim. Fit savoir Mohammed en faisant signe aux gardes de corps qu'il s'en aller.

Tout le long du trajet l'atmosphère dans la voiture était pésante. Safira se mit à observer le paysage avec peu d'intérêt.

- Mohammed je peux te poser une question ?

- Oui si tu veux, dit il en levant les yeux de son smartphone où il lisait ses e-mails.

-  Pourquoi te déplaces tu toujours accompagné de garde corps, je pensais que le pays était très sécurisé.

- Il l'ai, c'est juste pour le protocole. Si je m'y dérobé Ahmid me poursuivra dans mes rêves pour me faire des remontrances.

- N'exagère tout de même pas il ne peut pas avoir une autorité supérieure à la tienne.

- Je suis au sommet de l'hiérachie mais Ahmid est mon premier conseiller il est gage d'autorité pour moi je ne pourrai pas bafouer le protocole au quel il est ci attaché.

- Pour moi il est comme un père à chaque coup dure de ma vie il a toujours été là. Safira fut pris d'un pincement au cœur en se confiant ainsi.

Mohammed la regarda en regrettant la distance glaciale qu'il avait instauré  tous ces derniers années. La voiture s'arrêta devant une magnifique terrasse de restauration parcourus de magnifique couleur. A leur entrée dans le restaurant il fut accueilli par le responsable de salle.

- Votre Altesse on vous à réserver votre table habituel, fit-il savoir.

Safira prit place sur une table avec vue sur l'immensité de la ville.

- C'est vraiment splendide!

- c'est l'un des meilleurs restaurants de la ville et leurs  plats sont un pur délice. Mohammed s'exprima en indiquant sur le menu les plats plus alléchants.

Un serveur prit leur commande,une fois le repas servi Safira se mit à déguster avec un appétit monstre sous le regard structateur du cheikh qui ne raté pas une pas une minute du spectacle pourtant très banal qui le fasciné. Pour meubler la conversation il échangea sur des banalités le tout dans une bonne humeur communicative.



La Pupille du CheikhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant