chapitre 9

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Sur le chemin du retour, l'air chaud des quelques kilomètres de désert remplissait la voiture. Le cœur en émoua Safira n'arrivait pas à descendre du nuage sur lequel elle était perché, ce déjeuner s'était passé sans embicroche leur échange fut très amical. Elle jeta un coup d'œil au passager juste à côté d'elle et elle le trouva endormi. Il dégageait une telle paix quand il dormait on dirait un enfant, elle le contempla et se rendit compte que son téléphone était sur le point de tomber. Elle le récupéra est s'aperçut qu'il n'était pas verrouillé pousser par un esprit de curiosité, elle voulu accéder à la messagerie pour voir s'il avait une relation amoureuse en cours. Mais elle eu un regain de bon sens en se disant que s'était sa vie privée, elle n'avait pas le droit de la violée aussi impudanment. Elle redéposa le téléphone à sa place et continua d'observer son Apollon.

La voiture se gara brusquement ce qui entraîna une collision entre les passagers. Mohammed se réveilla en clignant des yeux.

- Je pense que nous sommes arrivés, déclara Safira prise en plein délit voyeurisme. Elle rougit jusqu'aux oreilles.

Le cheikh sortit sans échanger un seul mot avec elle et se dirigea vers le palais. Il se retourna pour lâcher une phrase qui la prit de court.

- Je suis dans mon bureau et je n'aimerais pas être dérangé car j'ai beaucoup de travail en retard.

Safira le regarda s'éloigner en se demandant ce qui avait bien pu lui gâcher ainsi l'humeur. Elle réfléchit et se rendit à l'évidence il était contrarié de la proximité qu'il avait unie aujourd'hui. Mais ce n'est pas ça qui pourra l'arrêté, son objectif était claire et elle l'atteindrait quelques soient les états d'âme de cet homme au comportement trop compliqué.

Elle décida de visiter un peu la demeure en prenant la direction des jardins. Les fleurs étaient tellement belle le jardinier devait être un as, la fontaine crachait de l'eau qui mélangé au rayon du soleil faisait des reflets apeusant. Elle s'assit sur banc et se mit à chantonner une cantique que lui récitée souvent sa mère. Les larmes lui monta aux yeux quand elle repensa à la perte déchirante de la personne qui l'avait le plus aimé dans ce bas monde.

Dès son entrée dans son bureau, Mohammed se maudit son attitude était inqualifiable quel  sot. Comment avait-il pu baisser autant sa garde pour se laisser envahir pour des sentiments si ambiguë pour sa pupille. Les pensées qui l'avait traversé durant ce déjeuner était toutes très déplacées vu la place qu'occupait Safira dans sa vie. Elle n'était qu'une enfant quand il l'avait rencontré et elle était comme une petite sœur pour lui, il était là pour veiller sur elle pas pour fantasmer tel un adolescent en proie à ses pulsions sexuelles. Il l'a dépasser d'une douzaine d'années cela suffisait à faire d'elle un joyau à garder hors de sa portée d'être débauché. Il était habitué à avoir tellement de conquête qu'il ne pouvait plus les compter. Safira était une jeune fille pétillante et joyeuse, elle méritait quelqu'un de bien lui ne l'était pas. Il ne se laissera plus tenter par ce fruit interdit.

Mohammed s'installa sur le fauteuil de son bureau et se retourna pour voir le paysage qui avait le don de l'apaiser. Comme si le diable voulais le torturer son regard tomba sur la femme qui l'obsédait. Elle était majestueusement assise dans les jardins scintillant sous le soleil ardent. Il remarqua qu'elle s'essuyer les yeux avec ces doigts comme si elle avait pleuré, son instinct lui souffla d'aller voir mais non il ne pouvait pas s'était trop risqué ça pouvait mal se terminer. Mais il s'interrogeait sur l'origine de son mal être peut être celui-ci était lié au comportement de goujat qu'il a affiché tout à l'heure. Il ne pouvait pas faire autrement, il devait s'éloigner d'elle pour garder sa santé mentale. il referma les rideaux et se plongea dans le travail pour tout oublié.

~

Après s'être reposé dans sa chambre Safira fit un brin de toilette, se pomponna et choisit de mettre une magnifique robe jaune est descendit pour le dîner impatiente de le partager avec Mohammed pour percer à jour son attitude distant de fin de journée. Dans la salle à manger la table majestueuse était dressé pour une seule personne.

- C'est comment vous avez oublié de prévoir un plat pour moi, dit-elle avec humour aux servantes .

- Non mademoiselle la table a été mise pour votre dîner, fit-elle savoir en cœur.

- Le cheikh ne dine pas aussi, il est peut être assailli de travail je vais aller lui faire savoir que c'est l'heure du dîner, rétorqua Safira.

- Non ma toute belle il dine déhors aujourd'hui, lui apprit Fatima en entrant dans la pièce les mains chargées de victuailles.

- Avec qui? Demanda-t-elle

- Je n'en ai aucune idée. Tu vas te régaler ma chérie prends donc place.

Les oreilles bourdonnante Safira se mit à manger comme une automate en se demandant avec qui pouvait-il bien passé la soirée ? Elle se convaincu que sa devait être un dîner d'affaires mais en plein neuf heures du soir elle en douté. Son repas achevé, elle se rendit dans la chambre et malgré la douceur du lit, elle n'arrivait pas à trouver le sommeil. S'il était avec une de ses maîtresses donc parle les journaux peoples, il devait être entrain de l'embrasser langoureusement, de la caresser sur tout le corps en lui soufflant des mots doux. Le cœur de Safira était sur le point d'exploisée, elle courrue aux toilettes se versée de l'eau sur le visage mais la température de son corps refusait de redescendre. Comment pouvait-il être avec une autre femme quand elle ne s'imaginait pas être toucher par un autre homme que lui, pourquoi le choix de son cœur la faisait tant souffrir.

- Pourquoi ? Cria-t-elle dans son for intérieur.

Elle se rassura en se disant qu'elle devait se faire des films, elle retourna se coucher en promettant de lui poser la question carte sur table quant elle le verra. Elle s'endormit avec la boule au ventre l'esprit perturbé.

La Pupille du CheikhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant