Chapitre 5

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Le foudroyant du regard, Safira ne pouvait pas supporter l'image que le visage de Mohammed lui envoyait, pourquoi tant de détachement alors qu'elle bouillonnée de rage.

- Je te jure que si vous me parlez d'héritage là tout de suite je ne réponds plus de moi. Jura-t-elle en allant s'assoir sur le canapé en cuir qui trôné au milieu du bureau.

Mohammed lui se dirigea vers le coffre-fort encastré dans le mur derrière le tableau d'un grand peintre connu de l'art contemporain. Il y sortit un document dans un chemise marron claire.

- Voici l'objet qui nous ressemble en ce jour, l'attribution de ton héritage qui t'a été légué par ton défunt père Samir Khadir inscrit dans ce testament rédigé par lui sous la houpette de son cortège d'avocat.

Le cheikh récita ses mots de façon si solennelle qu'elle en eu froid dans le dos et le mépris qu'il affiché à seul prononciation du nom de famille Khadir en disait long sur la place sinistre qu'il occupait dans son esprit.

- D'accord je suis tout ouïe puisque je ne peux pas y échapper, vous pouvez donc m'exposer ceux à quoi j'ai droit cher tuteur.

Mohammed repris donc son monologue.

- <<Je soussigné Samir Khadir née le 27 juin 1962 à Samadel je fais de ma fille Safira Khadir l'héritiére de mon titre et de mes biens ainsi cité plus bas. Elle entrera en possession d'une partie de ses biens à sa majorité et de l'autre partie à son mariage. En attendant ses évènements je nomme Ali Mohammed Farreck comme son tuteur et responsable de la gestion de son héritage>>

A la fin de la lecture, un silence de mort envahi la pièce traverser par une atmosphère glaciale.

- Samadel est situé où? Demanda Safira le regard agare ne sachant qoui dire.

Mohammed n'en croyait pas ses oreilles de tous ce qu'il venait de citer voilà ceux sur quoi elle s'était attardé malheureuse il comprendra jamais vraiment cette jeune femme.

- C'est une cité située au sud d'Amdareck.

Il attendit patiemment qu'elle réagisse sur les points du testament.

- Merci pour cette magnifique lecture, je voulais vous dire que tout ceux qu'il m'a légué j'en fais don aux orphelinats du pays et le titre  vous pouvez le garder je n'en veux pas. Dit-elle en levant en défroissant des plis imaginaire sur sa robe.

- vous êtes sur que c'est ce que vous souhaitez car la somme est conséquente vous pourriez faire plein de choses merveilleuses comme voyage par exemple.

Safira planta son regard dans celui de Mohammed.

- Je ne sais pas ce que je ferai de l'héritage d'un homme donc la froideur en mon égard était flagrante de son vivant, pourquoi m'encombrerai-je d'un argent donc d'autre on vraiment besoin. J'ai fais des études et je compte trouver un travail comme tout le monde pour subvenir à mes besoins. Déclara-t-elle un sourire furtif aux lèvres.

- Et en ce qui concerne la clause donnant droit à l'autre partie ? Demanda-t-il avec le regard structateur.

- Et bien se serait du suicide de quitter le joug d'un tuteur qui contrôlait tout vos faits et gestes pour tomber brusquement dans un mariage avec je ne sais qui! Non non, monsieur le cheikh je pense vivre ma vie en volant de mes propres ailes pendant un bon bout de temps avant que l'on ne me passe la bague aux doigts et par ricochet la corde au cou.

Après s'être exprimer, elle eu un grand sourire pour cacher le fait qu'elle ne se voyait avec aucun autre que Mohammed car il était le seul jusqu'à maintenant à lui avoir inspirer du désir.

- Ne pensez même pas faire les quatre cents coups en prenant le risque de faire éclabousser des scandales de liaisons douteuses sur le nom de notre pays car votre nom sera à jamais associé à celui d'Amdareck que vous le vouliez ou non donc vous devez restreindre vos élans même si vous êtes loin d'ici.

Mohammed ne savait pas pour quel raison la seule idée de la voir courir le monde aux bras de mille hommes comme elle le laissait sous-entendre le mettait si en colère.

- Vous n'êtes plus mon tuteur donc je n'ai plus d'ordre à recevoir de vous, et vous êtes mal placé pour me parler de liaisons douteuses quand vous même est décrit dans les journaux en scandales comme un homme qui changent les femmes comme des chemises. Donc garder vos conseils pour vous!

- Je ne suis pas obligé de me justifier face à ce que ces torchons publient sur moi et sachez que; où que vous souhaitez je garderai un oeil sur vos agissements. Répliqua le cheikh avec hargne.

- De toute façon je n'irai pas bien loin puisque je pense séjourner ici  pour découvrir les merveilles archéologiques de notre pays, vous pourrez ainsi mieux me surveiller.

Le cheikh resta bouche bée face à cette révélation fracassante et fut désarçonné à la seule pensée d'elle déambulant dans les couloirs du palais.

Safira était tellement heureuse de lui avoir cloué le bec, il pensait sûrement se débarrasser si facilement d'elle mais non préparez vous monsieur Farreck je serai votre ombre durant cette cohabitation.

- Je pensais que vous vouliez découvrir le monde, notre pays n'est pas l'endroit indiqué pour faire se divertir à floason. Argumenta le cheikh pour lui faire changer d'avis.

- J'ai toujours rêvé de découvrir Amdareck c'est ce qui m'a fait choisi ce cursus académique et avec tous les gratte-ciel que vous avez conçu le pays est un site touristique énorme et engendre des millions chaque année je crois pouvoir trouver des divertissements agréable.
Sur ce bonne nuit on se voit demain Mohammed. Dit-elle la voix chargée de malice.

Mohammed lâcha un juron une fois seul en allant de servir un verre de whisky comment allait il supporter ce bout de femme qui en ne serait-ce qu'un jour à déjà marqué sa vie de son insolence caractérisé, la suite du séjour s'annonçait très rude.

La Pupille du CheikhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant