La Pupille du Cheikh

Chapitre 27

Mohammed assis dans un calme monstre la tête rejeté vers l'arrière. Il entendit la porte s'ouvrit tout doucement. Il releva la tête en apercevant Safira.

- Que désires-tu, je suis un peu occupé. Dit-il en faisant semblant de feuilleter des documents.

- Non, rien je venais juste t'informer qu'Amonir m'amène à un bal ce soir.

Elle lâcha cela en faisant mine de vouloir refermer la porte

- Attend un peu, déclara-t-il pour la retenir. A quel bal t'amène-t-il?

- Au bal organisé par le cheikh de l'Est Mouyed Gamild. Je crois que tout est dit, je vais de ce pas me présenter, déclara-t-elle en le laissant seul.

Mohammed dégaina son téléphone pour joindre Ahmid.

- Confirme ma présence à banquet organisé par Gamild, dit-il avec autorité.

- Mais vous m'aviez dit que vous ne souhaitiez pas y aller.

- Et bien je viens de changer d'avis, ajouta-t-il avec mauvaise foi.

- D'accord votre Altesse je le fais de ce pas.

- Merci mon très cher Ahmid.

Mohammed savait qu'il y allait juste pour épier les faits et gestes de Safira. Mais pour se donner de la contenance il ne pouvait pas débarqué tout seul, il savait déjà qui pourrait l'accompagner à cet événement.

Safari se languissait de la réaction de Mohammed lorsqu'il la verra vêtu de cette robe splendide. Elle jeta un coup d'œil à sa robe étalé sur le lit avec cette couleur mauve, elle embellira son teint.

Elle prit le fer à lisser pour réaliser une coiffure sofistiquée, après ça elle décida de ne pas se maquiller en appliquant juste un gloss rosé sur ses lèvres.

En descendant les escaliers pour aller rejoindre Amonir dans son bureau, elle tomba sur Mohammed vêtu d'un costume noir qui épousait la carrure de ses larges épaules, avec les cheveux rabattu sur sa nuque, il était là virilité fait chaire.

- Mohammed, où va tu si bien apprêté ? Demanda-t-elle morte de curiosité.

Mohammed resta sans voix en découvrant Safira affublé d'une magnifique robe mauve avec un tombé digne d'une reine. Elle s'était ondulé les cheveux qui cascadés sur ses hanches, cette femme était incarnation de la tentation.

- Je vais aussi au bal! Lâcha-t-il en jetant un coup d'œil sur montre.

- Et je crois que nous sommes déjà en retard, rajouta-t-il.

- Pourqoui ne me l'as tu pas dit tout à l'heure.

- J'avais juste oublié !

Safira se rappela qu'elle devait retrouver Amonir dans son bureau.

- D'accord avance toi, nous te retrouverons là-bas je dois aller chercher Amonir.

- Ne te donne pas cette peine, je suis déjà la chérie.

Amonir se tenait debout au bas des escaliers habillé d'un costume blanc qui contrasté avec ses longs cheveux noirs regroupés en une queue de cheval.

- Tu es vraiment resplendissante, ma toute belle, rajouta-t-il en s'approchant de Safira pour lui déposer un baiser sur la joue.

Safira rougit en se disant que Amonir jouait très bien son rôle de prétendant fou d'amour.

Mohammed se retenait d'arracher la main que Belzar logeait au creux des reins de la jeune femme.

- Je crois qu'on peut y aller, déclara Amonir Belzar en caressant la joue de sa cavalière.