Chapitre 1

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Le soleil était au zenith et sous ses lunettes de soleil Safira Khadir caché son regard à la horde de paparazzi qui avait envahit l'extérieur de l'areoport.

Ce monde de flash, elle avait étè à l' abri de tout ça, en Angleterre personne ne lui accordé autant d'importance car personne ne savais qui elle était vraimant en déhors de son amie d'internat Angelina. A l'idée d'affronter seule, ces parasites Safira avait envie de disparaitre de la surface de la terre et aller se terrer où on ne la retrouvera jamais. Mais comment pourrait elle fuir le tout puissant cheikh Ali Mohammed Farreck l'homme qui hante ses nuits depuis c'est quatorze ans.

-Safira, je t'avais dis de ne pas quitter ton appartenant sans m'avertir!

Cette voix, Safira la reconnaitrais entre mille.

-Ahmid, je suis si contente de te voir, dit-elle en se jettant dans les bras de celui qui lui avait fait office de pére pendant dix ans.

Ahmid Ekbalar était le conseil du cheikh, un homme sage qui avait étè pour Safira un rempart contre adversité.

-Je ne m'imaginais pas être assallit par ces pots de colle, déclara-t-elle en pointant du doigt les journalistes.

-On s'y attendais puis que le cheikh a étè oubligé de dire là où vous étiez au peuple pour votre vingt quatriéme anniversaire. Il ne pouvait plus garder le secret car c'est l'âge de la majorité chez nous à Amdareck. Lui expliqua Ahmid.

-Quel acte de bravoure de la part de notre venéré cheikh, Farreck le magnifique. Repliqua-t-elle avec sarcasme. Il a étè incapable de me souhaité joyeux anniversaire mais il la annoncé dans tout le pays, murmura Safira avec de la peine au coeur.

-Safira, arrête il est trés occupé et il faudrait que tu revois ta façon de penser et pique que tu lui lanceras car il ne supporte pas l'insolence à son endroit. Lui fit savoir Ahmid en fesant signe aux garde du corps de leur frayer un passage.

Arrivée dans le jet qui les conduirait vers Amdareck, Safira se perdit dans la contemplation de ciel à travers le hublot. Sa vie en Angleterre était si vide de sens, elle n'avait pas d'ami, elle passait tout son temps à étudier pour obtenir son diplôme d'archéologue. Son temps libre, elle le passait à sillonner les magasins people pour pouvoir savoir ce qu'il devenait. Ce "il" n'était personne d'autre que Ali son tuteur légal, le cheikh qui passait le plus claire de son temps à changer des femmes comme des chausettes.

-Et tes études, lui demanda Ahmid en la tirant de ses songes.

-J'ai eu obtenu mon diplôme il y a une semaine. Et je te l'avais annoncer par message que tu n'as pas pris la peine de lire trés cher.

-Je l'ai lu et je devait même y être mais il a dit qu'il viendrait à ma place.

-Qui ça Ahmid?

Ce dernier resta muer quelques secondes.

-Le cheikh bien-sûr, déclara-t-il.

-Je peux officiellement te dire que sa seigneurie n'était pas à la cérémonie de remise de diplôme, il avait sûrement mieux à faire. Affirma Safira la boule au ventre.

La conversation stoppa nette jusqu'a l'atterrissage.

-Il y a pas de photographe içi, fit remarquer Safira.

-On a tout préparé pour que tout se fasse dans la distraition et si tu m'avais attendu à ton appartement au lieu de te rendre à l'areoport par tes propres ça aurait étè la même chose.

-Je suis désolé Ahmid.

-Je te pardon ma petite, ajouta-t-il les yeux pleins de tendresse.

Safira aimait tendrement Ahmid car il lui avait procuré de l'amour aprés la mort de son pére, il avait toujours été là dans les bons et les mauvais moments. Il l'aimait plus que toutes les personnes qui avait peuplé sa minable vie pensa-t-elle avec une profonde tristesse car personne ne l'avait jamais aimé.

La voiture qui les accompagnait gara devant le splendide palais qu'elle avait vu qu'une seule fois le soir où tout avait basculé. Les souvenirs de cette nuit macabre remontaient à la surface mais elle dompta le sentiment de panique qui envahir. Cet endroit renfermait tellement de secret que l'ora qui y règné était macabre.

-Mohammed est-il là ? Murmura t'elle à l'oreille Ahmid.

-Non mon enfant il est à une réunion importante avec les chefs des campements du désert.

-Il n'a trouvais qu'aujourd'hui pour si rendre alors qui s'avait que sa chére pupille revenait, marmonna Safira. Dis plutôt qu'il m'évite comme la peste.

-Non, mademoiselle il est juste trés occupé.

-Laisse moi rire, tu veux dire qu'il a été occupé pendant dix ans et n'a pas trouvé bon d'envoyer ne serai qu'en carte postale à l'enfant donc il avait la charge. Cracha Safira avec amertume en repensa à tous ces anniversaires où elle l'avait attendu comme une cruche perchée à la fenêtre de sa chambre d'internat mais son altesse royale le grand cheikh Farreck n'a jamais déniée montrer le bout de son nez.

Perdu dans ses pensées noires, elle vit sa servante d'enfance la douce Fatima apparaître sous ces yeux.

-Fatima tu es là je te croyais chez ta fille en Amérique. Déclara Safira en pensa aux lettres qu'elle et sa nounou avait échangé toutes ces années.

-Le cheikh Farreck m'a fait venir expréssement en vu de ton retour eazizati.

En entendant ce mot affectueux arabe sortir de la bouche de celle qu'elle considère comme sa mére arracha des larmes de joie à Safira.

-Tu m'a tellement manqué Fatima, je n'ai jamais voulu te quitter. Churchota Safira en l'enlacant avec douceur.

Les souvenirs de la nuit qui avait fait basculer sa vie revient en flach back dans son cerveau. Elle les repoussa avec vigueur, car le passé était dérriere elle et si elle était là aujourd'hui c'est pour rompre le dernier lien qui l'a retenait encore ici qui n'est autre que la tutelle qui l'a liée au Mohammed l'homme qui continu après temps d'année à faire battre son cœur.

La Pupille du CheikhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant