chapitre 13

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Une servante monta avec un plateau repas dans la chambre de l'invité du cheikh Amonir.

Safira s'était levée après avoir pris une dose des anti-douleurs que lui avait avait donné son hôte d'infortune. Elle avait fait un brin de toilette pour enlever tout le sable qui lui parsemé le corps. Après s'être vêtu d'une Djellaba très grande pour elle, elle jeta un coup d'œil au délicieux repas qu'une domestique lui avait gentiment apporter.

Safira déjeuna en se demandant où pouvait bien être le personnage haut en couleur qui l'avait sauvé d'une mort certaine. Elle était gêné par le ton séducteur qu'il employé quant il adressé à elle. Elle ne se posa pas longtemps la question, car ce dernier débarqua dans la chambre sans toqué comme son habitude jusqu'à maintenant.

- Alors ma belle, tu as déjà dégusté ton repas ça tombe bien j'aimerais te parler.

Et voilà le tutoiement familier avait déjà commencé, il se croyait tout permis se soit disant bellâtre de bac-a-sable avec regard de dandy.

- Pourqoui veux tu me parler? Dit-elle en appuyant bien sûr le tu pour lui faire savoir qu'il était au même pied d'égalité en matière de familiarité abusive.

- Je me demandais si tu te souviens au moins du nom d'un membre de ta famille.

Safira pris un temps de réflexion avant de répondre.

- Non je ne m'en souviens pas pour le moment.

- Lorsque je suis entré dans ta chambre tout à l'heure tu étais en plein cauchemar et tu murmuré le nom de quelqu'un. Amonir se mit à réfléchir pour s'en souvenir. Voilà je l'ai, tu as dis "Mohammed" c'est qui,ton mari. Demanda Amonir avec goût de déceptions si cela s'avèré être le cas.

Safira voulu éclater de rire sarcastique Mohammed son mari, à allure où été leur relation cette hypothèse ne sera jamais vérifiée.

- Je ne me rappelle pas avoir prononcé ce nom. Dans tout les cas je ne pense pas être marier puisse qu'il n'y a pas le tracé du bague sur mon doigt.

- C'est vrai, tu as raison! Dit-il en lorgnant son doigt sur toute les coutures.

Amonir était satisfait par cette réponse car cette jeune femme lui plaisait de plus en plus.

- En passant mon Djellaba te va à ravir.

- Ce vêtement est donc à toi, je comprends pourqoui il est se large sur mon corps frêle.

Safira leva ses yeux vers la fenêtre en se demandant qu'est-ce qui allait se passer maintenant. Elle se retourna et reconnu l'arbre sur lequel elle grimpait pour se cacher des joutes verbales qui opposait régulièrement son père et sa mère durant son enfance. Cette maison pourtant splendide avait été un tombeau de glace.

- A quoi tu penses ? Demanda le cheikh qui l'observé avec attention.

- J'essaie de rappeler de ma vie.

- Tu sais je ne peux pas t'aider à te souvenir, mais je peux te faire découvrir la beauté de chez moi.

C'était bien ça le problème pour Safira chaque pierre de cette édifice renfermait des années de solitudes.

- D'accord puisque je suis là pourqoui pas découvrir le paysage en attendant que la mémoire me revienne.

- Tu ne le regrettera pas dès que tu iras mieux nous irons à l'aventure. Lui promit le cheikh Amonir avec conviction.

Comment depuis déjà presque un jour il n'avait aucune trace d'elle il avait cherché partout, elle s'était comme volatilisée. Elle pouvait pas être morte puisqu'il n'avait retrouvé aucune dépouille. Une seule explication ressortait: "elle avait croisée le chemin des personnes qui l'avait amener quelques parts" il en était sur et certain.

Mohammed n'arrivait pas à trouver le sommeil, il tournait en rond dans son bureau rongé par l'inquiétude "où était-t-elle". Pris d'une bouffée de colère, il fit valser tous les documents sur son bureau, il soulèva la table est la lança dans un angle de la pièce.

- Arrêtez ça tout de suite votre Altesse.

Sans même se retourner, Mohammed savait que s'était Ahmid car lui seul se permettait de lui parler sur ce ton.

- Ce n'est pas en détruisant tout que vous réussirez à la retrouver. Il faut penser intelligenment comme vous l'avez toujours fait. A votre avis qui pourrait-elle avoir croisé dans le désert. Demanda Admid en poussant loin ma réflexion.

- Des tribus du désert ! Rétorqua le cheikh illuminé. Quelques unes de ces tribus ont été récalcitrantes à m'obéir après à la fin de la rébellion. Mais je pensais que le conflit avait été résorbé.

- Commençons nos recherches par celle les plus récalcitrantes pour éliminer tous les dangereux éventuels on est jamais trop prudent. Ensuite nous ferons le point et enverrons des hommes pour qu'ils les infiltrent pour mieux observer. Lui proposa Ahmid avec sa ruse digne d'un renard.

- Je pense que s'est une bonne idée. Mais si par malheur nous faisons fausse route et qu'elle est quelque part dans le désert. Se mit à douter le cheikh.

- Votre Altesse avec votre connaissance de l'étendue de désert qui entoure notre palais. Si vous ne l'avez pas retrouvé c'est qu'elle ni si trouve plus. Et nous découvrirons "où elle est".

Mohammed rémurera ciel et terre pour la retrouver, elle était sous sa garde rien s'était sensé lui arrivée.

La Pupille du CheikhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant