La Pupille du Cheikh

chapitre 24

Mohammed déposa la jeune femme avec douceur sur le lit. Il s'assit juste à côté d'elle pour la redresser et se leva, il fut stopper par une poignée ferme.

- Ne t'inquiètes pas ma belle, je vais juste dans la salle de bain pour mouiller un gant pour te le passer sur le visage, dit-il en disparaissant dans la salle de bain.

Voila, elle s'était confiée maintenant il savait tout d'elle, leur lien s'était renforcé ce soir. Il avait su l'écouter sans émettre de jugement et l'avait consolé avec compassion.

Il revint dans la chambre avec le gant et se mit à faire disparaitre les traces de larme de son visage. Quand il eu terminé, Safira se coucha sur le coté à une extrémité du lit et Mohammed s'installa à l'autre extrémité en se passant les mains derrières la tête pour fixer le plafond en attendant que la jeune femme rejoigne les bras de Morphée.

Le silence régnant dans la pièce, Mohammed se retourna pour voir si Safira dormait déjà mais tomba sur des yeux marrons qui le fixés.

- Safira, tu devrais vraiment penser à t'endormir.

- Je n'arrive pas à trouver le sommeil, déclara-t-elle en bougeant légèrement ses hanches pour être plus à l'aise.

Mohammed continua à diriger son regard vers le haut.

- Mohammed, tu sais que tu m'as toujours intimidé. Affirma Safira avec une voix qui en disait long sur les pensées qui peuplées son esprit.

Mohammed fut déstabiliser par cette affirmation.

- Pourqoui as-tu toujours cette expression détachée dans le regard ? Demanda-t-elle sans détour.

Mohammed prit quelques minutes pour répondre.

- C'est du à ma fonction de souverain, mon père m'a appris qu'un monarque devait cacher ses émotions pour que ses adversaires ne sans serve pas contre lui. Mon père nous aimait ma mère et moi mais il n'avait des marques d'affection à notre endroit, il était plutôt du genre à poser des actes pour démontrer son amour. Je dois tenir ma retenue de lui. Ma mère, elle était du genre à me couvrir de bisous après son décès mon père n'a plus jamais été le même.

Mohammed raconta tout ça à la jeune femme sans se tourné vers elle.

- Ils doivent beaucoup te manquer, fit savoir Safira avec plein d'amour.

- Oui, mais j'ai un peuple à diriger et une nation a construit. Je n'ai pas trop de temps pour y penser.

- Tu n'as jamais pensé à donner une autre orientation à ta vie ? Demanda la jeune femme triste pour cet homme accro au travail.

- Si une fois...en me mariant, dit-il après une minute d'hésitation le regard inexpressif.

- J'avais espéré goûter à un autre style de vie en épousant Stéphanie mais la réalité ma vite ramené à l'ordre, ajouta-t-il avec nostalgie et désillusion.

Safira se retenait de poser des questions qui pourraient le conduire à se refermer comme une huître.

Mohammed pouvait sentir la peine que la femme avait à  retenir sa curiosité.

- Tu sais Safira, si tu as quelques choses à me demander pose ouvertement ta question qu'on en finisse, renchérit Mohammed en coulissant sur le lit pour pouvoir descripter chaques mimiques de Safira.

- Vas-y avant que je ne change d'avis, ajouta-t-il en la regardant avec insistance.

- Pourqoui avoir divorcé seulement un an après ton mariage ? Demanda Safira sans chercher de midi à quatorze heures.