Il m'a sauvée...

Chapitre 11

Je me demande un instant s'il est sérieux et je vois qu'à sa tête c'est bien le cas.

Clarke : ça vas pas bien chez toi ? je te dis que je veux pas être avec toi et tu veux qu'on partages la même chambre même s'il y a je sais pas combien de pièce

Bellamy : j'avoue que j'ai jamais compter mais c'est pas ça le plus important si tu vis ici je pourrais te protéger tout le temps et père ne pourra plus te faire de mal

Clarke : je pense pas que ce soit une bonne idée

Bellamy : pourquoi ?

Clarke : on va finir par s'entretuer

Bellamy : ou se sauter dessus

Je lui donne une tape sur l'épaule. Mais je dois avouer qu'il a raison, à un moment où à un autre on finira par se sauter dessus, la tension est indéniable entre nous.

Clarke : je peux pas rester ici en permanence je dois aider Octavia c'est mon travail

Bellamy : je m'arrangerais pour la faire venir ici

Clarke : il faudra bien que je sorte à moment donner

Bellamy : je t'accompagnerais laisses moi veiller sur toi je t'en prie

Clarke : je...ok mais je veux pouvoir sortir autant que possible

Bellamy : bien je vais faire venir tes affaires ici

Clarke : merci

Bellamy : ne me remercies pas je ne fais que mon devoir on partagera l'espace et il y a suffisamment d'espace pour qu'on ne se croise que la nuit dans mon lit

Clarke : tu veux dire que...qu'on va devoir partager le même lit ??

Bellamy : oui si je fais rajouter un lit ce sera trop suspect

Clarke : roh...

Bellamy : quoi ? tu as peur de ne pas réussir à contenir tes envies princesse ?

Clarke : je m'inquiète plus pour toi si tu dois veiller en permanence sur moi tu n'auras plus le temps de fricoter à droite à gauche comme tu fais d'habitude

Bellamy : oh ne t'en fais pas pour moi il y a une jolie blonde qui m'a tapée dans l'oeil

Clarke : arrêtes ta drague a deux balles

Ellipse de deux heures

Mes affaires viennent d'être transférées dans la chambre de Bellamy, les employés sont partis et j'ai finis de déballer mes affaires. Le dressing est un peu petit maintenant mais ça ne devrait pas poser trop de problème.

Bellamy : voilà c'est fait tu veux qu'on se regarde un ou une série ?

Clarke : mets une série s'il te plaît

Je vais m'installer dans le lit pendant qu'il mets la série de son choix. Il revient et se mets à côté de moi.

Clarke : ne me dis pas que...

Bellamy : oui princesse c'est ta série préférée Katy Keene

Clarke : oh merci beaucoup Bellamy

Bellamy : je sais que c'est dur pour toi alors je me suis dis que je pouvais au moins t'offrir ça

Clarke : et tu as eu raison maintenant chut ça commence

On a passé la journée à regarder la seule saison de cette série incroyable. Mais je commence à avoir faim, on a pas manger ce midi pour regarder la série.

Clarke : comment va-t-on manger ?

Bellamy : oh euh je sais pas regarde si dans toutes ces pièces il y a pas une cuisine

Je me redresse sur le lit et le regarde.

Clarke : ne me dis pas que tu n'as jamais ouvert toutes les portes de ces couloirs

Bellamy : non je connais juste les principales le dressing la salle de bain ma chambre le reste je m'en fiche les employés font le ménage partout mais j'ai jamais trouvé utile d'ouvrir toutes ces portes

Clarke : roh la vie de riche allez debout on va ouvrir toutes ces portes

Bellamy : vraiment ?

Clarke : oui

On se lève et on ouvre les portes, j'ai trouvé une salle de jeux avec un billard, un babyfoot et d'autres jeux, un salon vraiment magnifique. J'en reviens pas qu'il ait jamais ouvert ces portes c'est n'importe quoi.

Clarke : cuisine en vue ?

Bellamy : non et toi ?

Clarke : roh non je commence à perdre espoir

Je continue à ouvrir les portes et je trouve une cuisine.

Clarke : JACKPOT !

Bellamy accourt et je saute dans ses bras, on a trouvé une cuisine. Je devrais pas être si heureuse car je vais devoir rester enfermée pendant une durée indéterminée mais ça me rassures un peu. Bellamy m'a rattrapé dans mon saut et me fait tourner dans les airs, mon regard cherche le sien et le rencontre. Il a ce regard noisette qui m'a fait tomber sous son charme, ce regard passionnel et charnel. Dans ses yeux je vois son désir pour moi, je vois son regard descendre peu à peu sur mes lèvres. Mon regard fait pareil, ses lèvres magnifiques dans mon souvenir elles sont si...si...il n'y a pas de mots pour les décrire. Il a ses mains sur mes hanches et j'ai les miennes sur son torse, le temps semble comme suspendu autour de nous. Je ne devrais pas mais je rapproche mes lèvres des siennes. Je ferme les yeux quand nos lèvres rentrent en contact, je veux profiter de ce moment autant que possible. On se sépare à bout de souffle, je garde les yeux fermer. Je ne veux pas les ouvrir, je veux que ce moment ne prenne jamais fin.

Bellamy : tes lèvres m'ont manquées

Clarke : on s'est embrassées il y a quelques heures quand tu m'a prise pour maîtresse

Bellamy : elles me manqueront chaque fois qu'elles ne seront pas collées aux miennes

J'ouvre mes yeux et ancre mon regard dans le sien.

Clarke : quel beau parleur tu fais

Bellamy : je dois te dire quelque chose

Clarke : vas-y je t'écoute

Bellamy : je sais que tu veux que tout ça reste une mascarade mais laisses moi te proposer de te prendre réellement pour maîtresse seulement toi et moi on ne sera pas forcés de sortir Clarke devient ma maîtresse pour de vrai je t'en prie dis oui