Il m'a sauvée...

Chapitre 57

Je sourie donc faussement. 

Clarke : c'est très gentil à vous Carl 

Il me détaille longuement de nouveau et encore une fois ses yeux s'arrêtent sur ma poitrine.

Carl : c'est seulement la vérité

Clarke : hum...pourrions nous reprendre notre discussion à propos de notre partenariat ?

Carl : notre partenariat...bien sûr...

Clarke : notre équipe juridique a étudier les termes du contrat et nous aimerions renégocier les termes 

Là il relève immédiatement la tête de ma poitrine, avare et pervers super...

Carl : pourquoi ?

Clarke : nous aimerions une baisse de 10 %

Carl : hors de question ! 

Clarke : vous êtes sûr ?

Je pose innocemment ma main sur son bras et me rapproche de lui, je vais le décrocher ce partenariat et Roan me pardonnera.

Carl : d'autres royaumes sont prêts à payer plus cher qu'Azgeda pour faire affaires avec nous 

Clarke : mais qui seraient vos interlocuteurs dans les autres royaumes ? dîtes moi...ne voudriez vous pas faire affaires avec moi ?

Je sourie innocemment en remontant ma main sur son bras, jusqu'à la passer sur son torse.

Carl : certes mais-

Clarke : vous permettez ? votre cravate est de travers...

C'est bien entendu faux mais je fais semblant de lui arranger, je fais courir mes doigts sur son torse et il m'attire plus près de lui, tout fonctionne parfaitement bien.

Clarke : arrêtez...il y a des photographes partout...

Carl : et alors ?

Clarke : je ne peux pas me permettre d'être vus dans une position aussi compromettante de plus il me semble que vous êtes mariés...

Carl : et si nous allions ailleurs ?

Clarke : en tout bien tout honneur ?

Carl : bien entendu...

Je l'ai entraîné dans un des couloirs du château où il n'y avait pas grand monde, sa main descendait dans le bas de mon dos mais tant que ça n'allait pas plus loin ça ne me dérangeait pas plus que ça...

Clarke : que pensez vous de mon offre ?

Carl : je ne sais pas...ça représente beaucoup d'argent ce que vous voulez enlever

Clarke : je sais...et si nous coupions la poire en deux avec une remise de 5% ? qu'en pensez vous ?

Carl : j'en parlerai à mes avocats

Clarke : merveilleux ! 

Carl : et si je vous disais à quel point vous êtes magnifique dans cette robe ?

Clarke : je répondrai que c'est la robe qui fais tout 

Il se stoppe et m'attire contre son torse. 

Carl : je vous veux 

Clarke : non 

Carl : votre altesse...

Clarke : je suis déjà prise je suis désolé 

Mais il ne m'écoute pas et pose ses lèvres sur les miennes. John et Chris sont restés au bal je suis donc seule. J'essaie de le repousser mais c'est trop dur, j'emploie donc la manière forte. Je lui donne un coup de genoux à l'entrejambe et il s'écarte de moi pour se plier en deux.

Clarke : j'ai dis non ! 

Carl : espèce de garce ! le contrat ne tient plus ! 

Clarke : oh que si il tient et vous savez pourquoi ? parce que si vous n'accordez pas le contrat à Azgeda et avec mes conditions j'irai voir votre femme et je lui dirai ce que vous avez fais et je m'assurerai qu'elle vous ruine en divorçant 

Je tourne les talons pour rejoindre la salle de bal quand je suis attirée dans un autre couloir. Bellamy.

Clarke : mais qu'est-ce que tu fais ?

Bellamy : tu vas bien ?

Clarke : bien sûr que oui ! pourquoi cette question ?

Bellamy : je t'ai vu avec cet homme...j'allais intervenir mais je constate que tu t'es très bien débrouillée seule 

Clarke : et oui comme tu peux le voir je m'en suis sortie

Il me prends dans ses bras et, surprise, je lui rends maladroitement son étreinte.

Clarke : Bell' ? ça va ?

Bellamy : tu dois faire attention ! où sont tes gardes du corps d'ailleurs ?

Clarke : au bal 

Bellamy : ce n'est pas prudent de te balader seule 

Clarke : je suis avec toi là 

Bellamy : je sais 

Clarke : qu'est-ce qui se passe ? si tu as un problème avec ta femme je ne veux pas être celle chez qui tu vas pleurer-

Bellamy : je m'en contre fou d'elle 

Clarke : oh Bell'

J'appuie mon front contre le sien et hume son parfum.

Bellamy : qu'est-ce qui va se passer après ? 

Clarke : quoi après ?

Bellamy : tu vas repartir avec lui ? parce qu'il peut assurer ta protection ?

Clarke : non je ne compte pas partir...je vais juste rester ici je trouverai une maison au village...j'ai quelques économies et je me trouverai un travail 

Bellamy : tu pourrais aussi rester ici...

Je m'éloigne de lui, il comprends rien.

Clarke : on a déjà eu cette discussion Bellamy je ne redeviendrai pas ta maîtresse c'est absolument hors de question ! 

Bellamy : je sais que tu ne veux pas...mais tu serai mieux ici

Clarke : arrêtes...

Bellamy : si tu ne veux plus être ma maîtresse ce n'est pas grave nous n'aurons qu'à faire semblant mais laisses moi te protéger...je t'en prie 

Clarke : c'est n-

Je m'éloigne en courant et rentre dans la salle de bain la plus proche pour vomir. Il arrive quelques secondes plus tard.

Bellamy : ça va ?

Clarke : oui je pense que ça doit être le contre coup du toucher de cet abruti 

Bellamy : t'es sûre ?

Clarke : oui ne t'en fais pas...tu devrais retourner à la fête sinon Echo va t'incendier

Bellamy : tu n'auras qu'à refaire ces gestes...

Nous éclatons de rire tout les deux. Mais je me remets à vomir.

Clarke : tu devrais y aller je ne suis pas très sexy comme ça...

Bellamy : tu es magnifique princesse 

Il s'assoit à côté de moi et me prend dans ses bras, je laisse ma tête reposer contre son torse. 

Bellamy : tu sais...ça devait être cette semaine 

Clarke : qu'est-ce qui devait être cette semaine ?

Je lève les yeux vers lui et puis je vois de la douleur dans les siens et je sais immédiatement de quoi il parle. Je détourne alors le regard, c'est trop dur.

Bellamy : on aurait du être parents cette semaine...