Chemin de traverse

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On arrive, il y a déjà les deux frères Prewett et Sirius avec nous. On avance doucement dans les rues, rien n'y ai, c'est étrange, pourquoi on nous aurais fait venir si il ni avais rien. On se regarde mais on ne dit rien, on avance baguette en main. Bien que il est tard, j'ai l'impression que la nuit est claire, je regarde le ciel dégager de tout nuages. J'ai l'impression que le soleil attend dans un coin que la nuit passe pour revenir à se place initial. La ville est vide et calme, c'est étrange de se dire que il y a quelques heures il y avais de la vie. Quelques logements ont les lumières allumées, sans doute qu'il ne savent pas encore ce qui se passe ici. Nos pas résonnent sur les pavés de la rue principale, j'ai l'impression de me faire observer malgré moi. Quand je tourne la tête, je tombe sur la boutique de baguette, je décroche un sourire sans le savoir, me rappellent le temps que j'ai pu y passé. Remus marche près de moi, il n'avais pas envie de me lâcher à se que je vois. Pendant que je m'extasie devant les bâtiments comme la toute première fois, il regarde anxieusement les petits rues. Mon regard se lève vers l'un des toits, je me stop, j'ai eu l'impression de voir une ombre. Je regarde un peu autour de moi les sourcils froncés. Gideon arrive à mon niveau et regarde vers où je regarde. Je prend une grande inspiration, il y a du monde, des odeurs que je connais pas. Pleins d'émotions se mélanges serte mais il y a des odeurs qui ne correspondent pas à mes compagnons. Je croise le regard de Remus sur moi, pour la première fois je peux le voir aussi inquiet. Une chaleur en moi monte de plus en plus, je ferme les yeux et quand je les ouvrent, ma vision est différente. Je tourne les yeux vers des bruits de pas, tout le monde se retourne vers là où je me regarde. Quelques secondes après des bruits de pas lourd se font entendre, je brandit ma baguette en face de moi. Je me met en tête de file, Remus et Gideon de chaque côté de moi. Ma main serre un peu plus ma baguette, ma main deviens moite, je déglutit un peu plus fort prise de panique. Groupe contre groupe on est face à face, à nombre égaux. Ils sont habillé en noir avec des masques en fer pour être anonyme. Avec l'absence d'un vrai visage et de vrais yeux, j'ai l'impression qu'ils me dévisage. Il y a une odeur que je reconnais, ou bien deux, je cherche dans mon subconscient sans vraiment trouver une réponse assez rapidement. Mon regard dévie un peu, ils ont leur baguette à la main. Plus personne ne bougent, comme des statuts de cires dans un musée. Je veux avancer un peu plus, Gideon me retiens par la manche. J'en vois un au fond bouger, je me jette à terre et échappe de peu à un sort. Mes compagnons ripostent tandis que je me relève au plus vite. Gideon attrape ma main et me plaque dans son dos, actuellement dos contre dos on se défend mutuellement. Je me protège de quelques vitrines qui explosent, laissent les bouts de verre nous atteindre avec facilité.

-A droite !

Je tourne la tête vers la droite, un homme est à l'écart, baguette pointer vers Remus qui est occuper avec un autre. Mon regard s'attarde un peu sur ses cheveux en bataille sur son visage.

-Ok à 4, y dit-je.
-1,2.
-3,4.

En même temps on lance un sort au mangemort qui vole au loin et reste à terre inanimé. Je viens de tuer quelqu'un ? Il me prend à nouveau la main et m'emmène dans une ruelle protéger par une poubelle. Je reprend un peu ma respiration plaquer contre celle ci. Il me regarde d'un air inquiet, je lui fait signe que tout va bien. Je me retourne et de dernière la poubelle je vise quelques mangemorts. Bordel je suis donc en train de tuer des gens.... Pas le temps de réfléchir il faut y aller, je sors de ma cachette prête à faire face à face avec eux. Gideon cri mon prénom, si il faut que je tombe pour le peuple magique je le ferais. Je me prend un sort et tombe un terre, ma tête percute les pavés froids, je ferme les yeux et commence à me relever. Mon oreille saigne, je regarde ma main une fois retirer de celle ci, ce n'est qu'un détail. Elle bourdonne, pourtant malgré ça, j'entends un rire sonore, je le reconnaît parmi mille. Je porte mon regard se tourne vers le rire. Bellatrix.

Le Patronus - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant