Capsule

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-Tu n'y serais pas aller elle serais encore en vie !!!
-Alastor s'il te plaît.

Albus est en train d'essayer de calmer Alastor Maugrey qui est en train de crier sur moi. Je n'avais pas d'autre choix que de me faire toute petite sur la chaise en pleine réunion. La main de Sirius sur la table se ferme de plus en plus, sûrement avait il envie de lui en décoller une.

-Elle as fait ce qu'il ne fallait pas faire Albus !
-Je sais bien Alastor, mais tu sais très bien que tôt ou tard il fallait que ça arrive...

Comment fait il pour être aussi calme ? Il n'impressionneras toujours. Je n'ose même pas les regarder, juste la main de Sirius été bien plus intéressente que tout ce qui se passe ici. Une main viens se poser sur ma cuisse, je pose mon regard sur la personne à ma droite. Lily avais un doux sourire sur le visage, je baisse les yeux. Je mérite ce qu'il m'arrive.

-Elle nous aurais laissez faire Dorcas serais encore en vie ! Cri encore une fois Alastor.
-Parce que tu crois que si on aurais attendu elle serais encore en vie ?!!!

Tout le monde deviens silencieux, je relève la tête vers Sirius qui c'était lever de sa chaise et a hausser le ton sur Maugrey. James lui tient le bras.

-On aurais attendu combien de temps avant d'y aller ?! Tu nous a retenue ici alors qu'on aurais pu sûrement évité cela !
-Tu contestes les ordres Black ? Tu veux rejoindre ta petite famille ?!
-Tout ce que Sirius veux dire c'est que il y a eu des mauvais choix certes mais...
-Oui des mauvais choix. Coupe net Maugrey la parole à James. Mais on aurais pu sûrement la sauvé et personne n'est mort ou bien perdre les deux.

S'en été trop pour moi, je me lève et sort de la pièce en claquent la porte. Je sors dans la rue prendre l'air. Une fois dehors je prend comme une bouffée d'air frais, comme si je revivais à nouveau après un étouffement. La porte s'ouvre à nouveau derrière moi, c'était Remus.

-Tout va bien ?
-Oui, ça va aller...

Je lui fait un petit sourire et on commence à marché dans les rues de la ville. Je n'ose rien dire, repensent simplement à tout ce qui venais de se passé. Il me prend doucement la main, actuellement Remus est ma petite capsule. Cette petite capsule que l'on pourrais imaginer avec plein de végétation dedans, des fleurs, de la couleurs mais surtout de l'air pur. Dès qu'il est près de moi ou qu'il me prend la main j'ai comme une faille dans l'espace temps qu'il se crée. C'est comme ci on est juste nous deux, plus rien autour. Comme si la mort et la vie n'existais plus, nos soucis envoler ou bien encore la guerre qui n'avais jamais exister. Je joue doucement avec ses doigts tandis que le silence règne entre nous deux. Le silence est d'or. Bien que nous somme en plein milieu de l'été, le ciel d'aujourd'hui est gris, remplis de nuages, d'un camaïeu de blanc, gris, noir. L'orage menace cette journée, après tout je n'avais qu'une envie, la pluie. Comme si en tombent sur moi, sur nous ou bien sur les carreaux de mon cocon, elle allais penser tout les maux, les blessures qui on été faites ses derniers jours. Comme si c'était la gomme qui efface les détails trop grossier ou bien pas assez important. On rembobine la cassette et on reviens à zéro ? La main de Remus lâche la mienne, mon regard qui vagabondais dans mon esprits reviens sur le visage du balafré. Je fronce un peu les sourcils tandis qu'il discutais avec quelqu'un. Puis il se retourne complètement vers moi, le sourire aux lèvres. Comment pouvait il sourire face à mon visage qui devais être la dernière chose qui donnais l'envie de sourire ? Mon regard descend un peu vers ses mains. Dans ses longs doigts fin, il tient un bouquet de fleurs, mon regard remonte un peu sur celui ci, de jolies fleurs de toute les couleurs. Il me le tend un peu, séparent du contact de sa veste.

-Pour toi.

Mes mains prennent le bouquet, effleurent ses mains au passage. Je sourit un peu avant de les porter à mon nez. Merlin, qu'elles sentent bon ses fleurs.

-Merci Remus elles sont magnifiques.
-J'ai encore une dernière chose après j'ai une surprise.
-Encore ?

Il me fait un clin d'œil et reprend ma main pour me traîner dans les rues. Quand il fait un pas, j'en fait deux. Mon cœur se remplis de bonheur au fur et à mesure, il marchais trop vite, certes mais je suis trop bien pour lui demandé de ralentir.

-Attends moi ici, je reviens vite.

Il entre alors dans une petite boutique ou les lettres « Pizza Restaurant » sont faiblement allumé en lettres vertes. Je sourit alors toute seule devant la vitrine. Malgré la lumière du jour, je pouvais apercevoir les mouvements de mon amis, chaque détails sont effacer par le contre jour. Il ressort avec 2 énormes boites, l'odeur qui sortait de celles ci me donnais déjà l'eau à la bouche. Il sait comment s'y prendre avec moi, il sait comment me parler sans les mots. Il n'avais rien oublier depuis toutes ses années, est ce ça finalement l'amour ?

-Tu me suis ?

Je lui fait oui de la tête, il zig zag entre les personnes, je le suis de près de peur de le perdre. Il fini par m'embarquer dans une petite ruelle.

-Si Mademoiselle veux bien tenir mon bras ?

Je lui fait un grand sourire et lui attrape le bras. C'est vrai que la dernière fois je n'avais pas eu la chance de lui faire remarquer que son français est très correcte. Il nous fait transplaner dans son appartement. D'un coup de baguette magique il met les fleurs dans l'eau. Je prend le temps cette fois de regarde un peu son intérieur.

-Tu viens avec moi ?

Il avais encore les pizzas en main, mais où allait il m'emmener. Je le suis, curieuse de ce qu'il as entrepris de faire. On se retrouve tout les deux, dans les escaliers à manger de la pizza. La lumière orange de la fin de journée, baigne les escaliers d'une lumière qui me rappelle tellement la salle commune Poufsouffle.

-Quelques fois je viens ici et je pense à toi, quand on allais dans ta salle commune, dit il.

Je lui sourit un peu et m'allonge complètement dans l'escalier. La fenêtre de secourt donne sur le ciel qui s'est un peu dégager, d'ici on pouvais voir les nuages. Il s'allonge lui aussi, profitant de se moment de calme avec moi.

-J'ai pas encore eu l'occasion de te le dire, commençais-je.
-Quoi donc ?

J'hésite encore à lui dire vraiment ce que j'ai à lui dire. Deux choix possibles s'offrent à moi, lui dire que je l'aime ou bien y dire autre chose. Combien de temps allons nous rester après la guerre, combien de temps allons nous rester pendant cette guerre ? Combien de temps j'allais tenir ici surtout.

-Aastronomia tout va bien ?
-Oui, oui. J'étais perdu dans mes pensées.
-Qu'est ce que tu as de si important à me dire ? -Oh rien, juste que tu t'es énormément amélioré en français.
-Je n'ai pas lâcher, même après ton départ. Espérant tout de même qu'un jour tu reviennes.

Je tourne mon visage vers lui, il est justement en train de me regarder, un rayon du soleil tapent sur son visage. La couleur de ses yeux ressortent un peu plus, même si son visage est déformer pour la lumière qui détruit un peu sa rétine. Je lui fait un vrai sourire, un sourire franc, mon premier depuis mon retour avec Dorcas. Ma main viens chercher doucement la sienne, il me la prend volontiers. A ce moment précis je ne me sens plus Aastronomia, la fille forte. Je me sens Aastronomia, la fille fragile, petite, qui peux être une femme et non un bulldozer. Je ferme un peu les yeux profitant de ce contact humain avec sûrement mon humain préféré sur cette terre.

-Merci d'être là Remus.
-Merci à toi...

J'ouvre les yeux pour tourner mon regard vers lui, il ne m'avais pas quitter des yeux depuis tout ce temps. Je lui sourit à nouveau avant de planter mes yeux dans les siens. Plus rien n'as d'importance, plus rien n'auras de l'importance le temps qu'on reste en vie. Je m'avance vers lui, il comprend mes intentions et se redresse un peu. Il me surplombe un peu par sa taille avant de poser mes lèvres sur les miennes. C'est mon humain préféré sur terre, tout monde confondu.

Le Patronus - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant