Dorcas

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Je tombe limite au sol tellement je m'étais précipité à transplaner. Je suis d'ailleurs encore un peu secouer de mon acte. La baguette en main, je regarde un peu autour de moi, je devais être au bonne endroit, finalement je ne suis pas si nulle que ça. J'avance prudemment vers la grande bâtisse, il y a encore quelques traces du passage de mes amis. Dehors, aucuns signes de Dorcas, bordel mais où est elle. Je décide de rentrée par un trou dans le mur, c'est sûrement pas la meilleures des solutions de faire ça seule mais je ne laisse pas une amie dans le danger seule. Quelques bruits de pas résonnent dans la pièces où je me trouve, mon cœur bat à tout rompre. Dans quoi je me suis foutu bordel ? Je peux l'apercevoir, je passe rapidement derrière un gros bureau massif. Je suis dos à ma cible, ça ne vas pas du tout. Concentre toi, s'il te plaît. Je ferme les yeux quelques instants et je commence à ressentir à nouveau cette fameuse chaleur en moi, je peux entendre ses pas, le moindre mouvement de respiration. Il reviens vers moi, je sors alors d'un coup dans de derrière le meuble.

-Expelliarmus !

Mon sort le percute et l'envoie dans le mur derrière lui. Une bonne chose de faite, il est bien sonner. Je hume les odeurs autour de moi, beaucoup se mélangent, celle de la mort surplombe un peu tout. Je sors avec précaution de la pièce, longent les mur comme si je ne pouvais compté que sur eux pour avancé. Je porte ma main à mon nez pour enjambé quelques corps qui jonchent le couloir. Je m'arrête quelques instants pour reprendre un peu plus mes esprits. J'écoute ce qui se passe, il n'y avais quasi plus personnes. Il devais être environs trois, j'espère que je ne me trompe pas. Je continue mon chemin vers la pièce en question, la porte est casser je commence à m'approcher toujours dos au mur, histoire de ne pas me faire voir.

-Ils vont moins bien rigoler quand ils vont la voir ici, dit un voix masculine.
-On pourrais y faire quoi ? Dit une autre voix masculine beaucoup plus folle.
-Je sais pas, la torturer déjà pour qu'elle nous donne des infos sur l'enfant ou la fille ? Dit la voix d'une femme.

Je me concentre un peu plus sur tout les déplacement que font ses gens. Déjà je suis sûr qu'ils sont bien trois avec Dorcas, sinon ils ne parleraient pas d'elle. Je l'entends justement qui gémi, ils ont dû y lancer un sort pour lui couper la parole.

-Aller, j'ai envie d'y faire la peau moi à celle là.

Le fou avais reparler, il m'en as foutu des frisons.

-Croupton. Calme tes ardeurs veux tu, dit la femme.
-Aller Alecto laisse moi m'amuser un peu.
-Tsss.

Croupton ? Alecto ? C'est deux nom me disent quelque chose, mais quoi ? Croupton, ça serais pas le fils de Barty Croupton ? Non, impossible, comment un fils d'aussi haut placé peut être aussi haut perché ? Mais c'est vrai que le prénom Alecto ne me dit vraiment rien du tout.

-Amycus occupes toi de lui je ne le supporte plus.

En voilà un troisième prénom, Amycus, ça ne me dit rien du tout. Dorcas commence à s'agiter de plus en plus, poussant des cris à travers ses lèvres ou un objet qui l'empêche de faire du bruit. Ca me provoque un frison, il faut que j'agisse, il faut que je sache d'abord comment faire et qui sont t-il vraiment.

-Oh et toi, arrêtes de crier ! Dit sèchement Amycus. Endoloris.

J'entends un mouvement brusque, puis le cri de mon ami qui déchire le silence pesant du couloir. Je me retrouve là, incapable de bouger, incapable de faire quelque chose pour elle. J'ai encore les images qui me revient, je porte la main à ma bouche. Je la serre tellement fort devant ma bouche et mon visage, que mes doigts entre dans ma peau laissent des marques au passage. Je laisse couler mes larmes et ravalent mes cris pour ne pas alerter de ma présence dans ce couloir. Tout s'arrête d'un coup, elle cri encore un peu de douleur. Par Merlin, Dorcas je suis désoler, je sais la douleur que ça inflige. Tu es forte tu peux le faire, résiste encore juste un peu que je trouve une solution. Je regarde le sol pour essayer de reprendre une respiration correcte. Je peux apercevoir un morceau de miroir, je me baisse doucement, le dos toujours coller au mur. Je tend le bras vers lui, quelques coups d'œil vers la porte.

Le Patronus - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant