Idiot

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On avait pas géré, on as pas géré du tout, je suis là, enfermer avec Sirius dans les caves. Je le regarde dans la cellule en face de la mienne, je lui lance des petits cailloux à travers les barreaux.

-Aie... Arrêtes !
-C'est de ta faute si on est ici, lui rappelais-je.
-Je sais mais tu n'as pas besoin de me lancer des cailloux.
-Bloques ton cerveau la prochaine fois.

Je tourne la tête pour ne plus le voir. Il soupire et se lève pour se rapprocher des barreaux.

-Aastronomia, je suis désoler, je sais que j'ai merder.
-Tu sais pas l'angoisse que s'est pour moi d'être encore enfermer entre leurs mains ! De me dire que j'ai pas eu le temps de profiter un peu de...
-De Remus oui je sais ! Me coupe t-il.
-Fermes la Black !
-Parles moi sur un autre ton !
-Tu n'es pas mon père !
-Tu nous écouterais un peu on en serais pas là non plus !
-Parce que tout est de ma faute maintenant c'est ça ?!
-J'ai pas dit ça !
-Tu l'as dit Black !
-Arrête de m'appeler Black !

Je prend ma tête entre mes mains et donne un coup dans les barreaux.

-Tu as quand même oser un Endoloris !
-Comment veux tu qu'ils me croient sans que je le fasse ?!
-C'est toi qui m'a emmener ici avec toi !
-Tu as bien voulut et tu t'es proposer ! Tu n'es qu'une tête de mule !

Mon majeur se lève et je lui tourne le dos, je préfère regarder le mur que cette tête de mule actuellement. Je joue avec un caillou pour ne pas m'énerver sur lui encore. Le clac insensément d'une fuite d'eau est en train de me faire vriller la tête.

-Aastronomia... Je suis désoler... On est tout les deux à crans.

Je ne lui répond pas, bouillant à l'intérieur. J'écoute les bruits de pas de Sirius qui devais tourner en rond. Le claquement de l'eau deviens une obsession. Je m'approche des barreaux et gèle l'eau avec ma main. Sirius me regarde un peu, bouche ouverte, je lui lance un regard noir avant de me remettre dos à lui. Je l'entends soupirer, il devait s'asseoir, ma jambe commence à trembler toute seule comme mes mains.

-Je...

Je l'écoutes sans vraiment le regarder, il allait encore me parler des heures de lui.

-Je t'ai encore dans la peau, j'y arrive pas à t'enlever de ma vie comme ça, j'ai peur de te perdre encore même si je sais que je ne t'aurais plus du tout.
-Te fatigues pas, je le sais déjà.

Il ne dit plus rien, je me met à pleurer. Je peux sentir son regard me brûler le dos.

-Tout été plus facile à l'école, dit-il.
-Je veux sortir d'ici !

Je me lève et envoie tout valser, enfin surtout les cailloux de ma cellule. Il ne dit rien et me regarde faire. Je fini par me laisser tomber au sol.

-J'ai mal partout... Je veux rentrer chez moi... Pourquoi je suis revenue dans ce monde...
-Aastronomia...
-Non ! Il n'y a plus d'Aastronomia ! Je veux rentrer ! Chez les moldus j'étais très bien !

Le silence règne à nouveau dans le long couloir en pierre. Je ne sais même pas combien de temps nous somme ici, la faim commence à se faire sentir. Il n'y a aucune fenêtre qui pourrais me donner un peu de lumière ou une vue sur l'extérieur. Quand j'étais dans les étages du manoir, je pouvais savoir au passage ou même à la lumière sous la porte si c'était le jour ou la nuit mais là non. Une porte de métal s'ouvre, je commence à paniquer, je me retourne vers Sirius en panique. Des pas de quelqu'un résonne sur les dalles de pierres, j'attends sagement, je n'ai que ça à faire à vrai dire. Il nous donnes deux plateaux de restes du festin d'en haut, ça ne m'avais pas manquer, puis il repart dans le silence lourd le plus totale. Je commence à manger, la boule au ventre, les larmes qui coulent toujours. Je relève mon regard sur celui qui me fait face, il joue avec ce qu'il y a dans son plateau.

-Tu devrais manger, c'est la seule chose que tu auras.

Il relève alors les yeux vers moi et fait un mine de dégoût. Je continue à manger tout en le regardent, je commence à fixer les barreaux de notre prison.

-Sirius...

Il ne me répond pas, sûrement encore vexer de ce qui s'est passé juste avant.

-Sirius ?

Alors que je relève ses yeux sur lui, il m'a actuellement tournée le dos. Non d'un Hippogriffe il va me rendre folle.

-Black... J'ai une idée.

Toujours aucune réaction. Je prend une grande inspiration et lui lance un nouveau caillou.

-Aie !

Il daigne enfin à se tourner vers moi, il a les sourcils froncé comme les miens. Je lui relance un caillou pour avoir toute son attention.

-Arrêtes !
-Écoutes moi bordel !

Il soupire et croise les bras comme un enfant. Je secoue un peu la tête et le regarde.

-Tu penses qu'on es le jour ou la nuit ?
-Je sais pas, répond t-il froidement.
-Tu penses que transformer en chien tu pourrais passé les barreaux ?
-Quoi ?

Il me regarde l'air ahuris, je le regarde sérieusement, maintenant ma position. Il fini par lancer un nouveau soupire et se transformer en gros chien. Je le regarde attentivement, un large sourire s'affiche sur mon visage.Sirius me regarde et se faufile dans ma cellule, je passe ma main dans les poils du sac à puce et me met à pleurer.

-Oh, Patmol...

J'enfouis ma tête dans le coup du canidé qui se colle à moi. Ca me fait du bien d'avoir quelqu'un près de moi, de me dire que ont va s'en sortir à deux cette fois ci. Je fini par m'endormir contre cette grosse boule de poil. Patmol me réveille le lendemain à coup de langue sur la joue.

-Patmol... Arrêtes.

Il continue, j'ouvre enfin les yeux et me les frottes, il se lève lui aussi et part dans sa cellule. Le bruit de la porte de fer se fait à nouveau entendre. Le stress montent en moi à chaque fois, je ne peux décoller mes yeux de Sirius qui redeviens humain juste à temps. L'homme masquer arrive, ne dit rien et nous donne encore nos plateaux comme si nous étions des chiens. C'est en partie vrai. Je commence à manger, Sirius joue encore avec sa nourriture. L'homme part enfin.

-Manges Sirius, c'est pas comme ça que tu vas mener ça à bien.
-Faudrait déjà sortir de là, rumine ce dernier.
-Parles pas dans tes moustaches j'ai une missions pour toi.
-Une mission qui va être encore pire que celle ci.
-Pour sortir, soupirais-je.

Il relève alors la tête comme si j'avais dit le mot « biscuit » à un chien, le mot magique à vrai dire.

-Tu te transformes en chien, tu distrais le type qui nous apporte les plateaux et une fois dans son dos tu l'assommes. Si possible.
-Et après ?
-Trois solutions.

Il me regarde attentivement.

-1. Tu prend ses affaires si il a les clés bingo ! On sort et on récupère ta baguette et on s'en va.
2. Si il a pas les clés tu te fait passé pour lui tu récupères tout et on s'en vas.
3. Tu montes en chien et tu vas tout récupéré et nous faire sortir.

Il me regarde un instant, se demandant quel est la meilleures des solutions. Je sourit encore en coin et le regarde tandis que je continue à manger.

-Tu penses que c'est une bonne idée ?
-Bien sûr Sirius, comment veux tu sortir d'ici ?
-Je... Je sais pas...

Je me mord la lèvre en le regardent, il me fou le doute. Je détestes quand il arrive à me faire douter de plan qui pourrait bien fonctionner.

-Ne doutes pas de toi.

Je relève les yeux vers mon ami.

-Tu fais la même tête que quand tu doutes. Ne doute pas, j'ai confiance en toi et tu as toujours des idées brillantes et qui fonctionne.
-Je suis désoler pour tout ce que j'ai pu te dire m'excusais-je.
-Par Merlin, elle s'excuse.

J'attrape un caillou et le menace avec.

-Poses se caillou, je rigole. Mais c'est vrai que... Aie !

Je sourit fier de moi, je l'ai encore bien viser. Demain notre plan sera mis en œuvre.

Le Patronus - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant