Tout a une fin

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La grille s'ouvre, le bruit pourrais réveiller un dragon endormis. Mon cœur tambourine dans ma poitrine, il est là, assis. Ses cheveux ont bien pousser, non coiffer et un peu amaigris.

-Par Merlin...

Il se lève faiblement alors que le grille se referme, je le prend dans mes bras. Il me serre de ses bras fins, je ferme les yeux et me laisse bercer par le mouvement de nos corps.

-Comment vas tu ? Me demande t-il.
-C'est moi qui devrais te demander ça.
-Dit moi que tu as de bonnes nouvelles ?

Je n'ose pas le regarder, je secoue légèrement la tête.

-Racontes moi...
-Le ministère n'a pas voulut que je participe aux procès mais Albus a pu y aller.
-Je veux tout savoir.

Je prend une grande inspiration et me pose près de lui. Il a une de ses mains qui tremble, je remonte mes yeux pour le gris des siens, j'ai l'impression de voir peu à peu le même voile que ceux d'Alice et Frank. Ma main viens doucement chercher la sienne.

-Bellatrix à été juger et s'est plutôt venter de ce qu'elle à fait. On craint le retour de Voldemort, elle laisse des indices. On ne sait pas si elle commence à sombré dans la folie ou bien si elle dit vrai. C'est une des seules à ne pas avoir nié tout ce qu'elle à fait.

Il pose sa tête contre mon épaule, je pose la mienne contre la sienne. Mes doigts se mélange peu à peu avec les siens, ça me fait du bien.

-Il y a quelque chose d'autre ? N'est ce pas ?
-Oui... Lui répondis-je.

Son pouce viens caresser ma main, je sourit un petit peu.

-Kararoff est sortie, j'ai peur il sait comment m'avoir.
-Comment ça il est sortie ?
-Ils l'on laisser sortir si il balance des noms, ce qu'il à fait par peur.
-Et il te fait peur ?
-Ici ça a du le changer.
-Ca change un homme.

Je laisse aller un peu plus lourdement ma tête sur la sienne pour lui rappeler que je suis là pour lui.

-Tu verrais le foin que ça a fait.
-Qui il a balancer ? Demande Sirius.
-Tu ne vas pas en croire tes oreilles.
-Vraiment ?
-Croupton Jr.
-Devant son père ?
-Bien sûr.

On rit un tout petit peu et je continue de jouer avec ses doigts. On reste là quelques instant, dans le silence du la cellule qui n'en ai pas vraiment une.

-Du coup Barty Jr est ici mais aussi Augustus Rookwood une langue de plomb du département des mystère. Il est devenue espion pour Voldemort.
-Et Peter ?
-Il est mort Sirius.
-C'est pas moi, je ne l'ai pas tuer il s'est couper le doigt et il s'est transformer. Sur ma vie. Il n'est pas mort.
-Sirius...

Il se redresse et me regarde les larmes aux yeux. Je baisse un peu la tête.

-Je n'ai tuer personne.
-Même sous la colère ?
-Je ne l'ai pas tuer, je te le promet.
-Il n'ont rien retrouver de lui mise à part un doigt.
-Un doigt qui aurais du être carboniser si je les avais tuer.
-Tu n'as même pas résister.

Il se lève d'un coup et commence à faire de grand geste.

-Tu ne me crois pas ?! Tu es de leurs côtés c'est ça ?!
-Sirius calmes toi, aller je n'ai pas dit ça, j'essaie de comprendre.
-Et bien comprend que je n'ai rien fait.

Il me tourne le dos pour aller de l'autre côté de sa cellule. Je le regarde sans vraiment trop quoi dire, j'ai l'impression de ne plus rien ressentir. Que chaque émotion qui devrait m'arriver en plein visage fini par disparaître rapidement et ne pas atteindre ni mon cœur, ni mon cerveau.

-Patmol s'il te plaît, m'obliges pas à le faire.

Il ne répond toujours pas, je soupire et me baisse à terre. J'attrape un petit caillou et regarde mon ami toujours un peu plus loin.

-Patmol aller.

Il fait un bruit pourrais s'apparenter à un troll en colère. Je joue un peu avec le caillou et évalue la force qu'il faudrait pour qu'il daigne à se retourner. Je fini par lui lancer dans le dos, il sursaute avant de se retourner.

-J'en ai d'autre si vraiment tu ne me réponds pas.
-C'est bon.

Je sourit un peu tandis qu'il revient doucement vers moi et s'installe à nouveau à mes côtés.

-Tu as revue Remus alors ?
-Oui, soupirais-je, la dernière fois.
-Comment ça ?
-Je pars après, j'ai pas envie de vous faire subir tout ça.
-Tu nous fait rien subir, vraiment.
-Si, tu ne peux pas comprendre, j'ai le droit de rien dire mais c'est délicat.

Il pose son front contre le mien, je ferme les yeux pour me concentré sur lui.

-Donc tu viens me dire au revoir c'est ça ?

Je secoue la tête et éclate en sanglot. Il ne bouge pas mais je sens sur mes mains des larmes qui ne sont pas de moi. J'attrape à nouveau ses mains, il me les serres lui aussi.

-Tu vas me manquer... Dit-il la voix brisé.
-Je t'écris souvent ne t'inquiète pas.
-Ne me laisse pas.
-Je suis toujours là.
-Je veux sortir d'ici.

Je ne dit rien et fini par le prendre dans mes bras, je n'ai pas envie de le lâcher. On restes des minutes entière comme ça, je fini par prendre son visage dans mes mains.

-Je te promet que tu auras une lettre tout les mois. Tu peux t'en sortir.
-Soit heureuse, me dit-il.

Je ne dit rien, je plonge mes yeux dans les siens.

-Vie ta vie comme tu le veux mais fait très attention à toi.
-A bientôt Sirius ?
-A bientôt ma petite étoile.

Il pose ses lèvres sur mon front, les larmes coulent à flot sur nos deux visages. Le gardien viens me chercher, je ressent enfin des petites choses dans mon cœur. Je récupère ma valise et me dirige vers la gare. J'attends le train, je regarde autour de moi, profitant une dernière fois de l'ambiance Londonienne. Le train arrive doucement et commence à s'arrêter. Je laisse les personnes descendre et je commence à y aller. Alors que je commence à monter sur la première marche, une main me retient. Je me retourne et tombe nez à nez avec un grand homme aux yeux bleu. Une aura si particulière dans ses yeux, quelque chose que je ne saurais décrire.

-Juste un instant, un dernier.

Je secoue la tête et je descend, regardent en même temps ma montre pour ne pas rater le départ de ma correspondance. Je me poste devant lui, il se balance un peu avec ses pieds avant de me tendre un bouquet de fleur.

-Je voulais m'excuser pour tout.
-J'accepte.
-Il est arriver tellement de chose autour de nous, je pense que ça n'était pas le moment.
-Je pense pareil.

Un petit silence ce fait, je joue un peu avec le papier du bouquet. L'odeur des fleurs me montent au nez, je plonge un peu le nez vers lui pour profiter un peu de cette odeur que j'adore. Le train commence à sifflet, je regarde la porte du wagon le peur au ventre de ne pas pouvoir poursuivre mon destin.

-Il faut que j'y aille.
-Ne rate pas ton train, me dit-il. C'est ta destinée.

Je lui sourit un petit peu, je reprend ma valise et je me tourne, je n'ai pas le cœur à lui dire au revoir. Sa main attrape une nouvelle fois mon poignet avec un peu plus de poigne, il me fait tourner un coup, je me retrouve contre son torse, sa main dans le creux de mon dos. Mon cœur s'est arrêter de battre, mes yeux ont eu le malheur de croiser les siens et de s'y perdre. Ses lèvres se posent sur les miennes, j'approfondi comme ci c'est mon seul oxygène. On fini par se séparer, pour une des rares fois, une larmes perle sa joue. Doucement je lui essuie.

-Je t'aime, dit-il dans un souffle.
-Je t'aime aussi.

Il me lâche doucement, je me dirige vers le wagon, sans me retourner, je m'y installe. Je me suis mise de l'autre côté pour ne pas regretter ma décision de partir d'ici. Le train commence à partir, la tête sur le carreau je repense à Poudlard quand on été tous dans le train. Un sourire étire doucement mes lèvres mais sans non plus paraître la folle du train. Je regarde le paysage défiler jusqu'à la côte avant de prendre le bateau jusqu'à la France.

Le Patronus - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant