Petit problème

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Je travail dans le garage à réparer le Side-car de Sirius. Je passe la plus part de mes nuits ici, dès que Remus s'endort je saute du lit pour y aller. On c'était engueuler à ce propos, comme quoi c'est interdit et que c'est débile de notre part et surtout du temps à perdre. J'entends justement des pas arrivé vers moi, ma baguette dans la bouche, je suis en train de regarder si le joint tient bien. La personne se racle la gorge. Je relève mon dos, puis la tête, la baguette toujours dans ma bouche. Remus se tient devant moi, bras croiser et le regard pas l'air très heureux. Je retire ma baguette de ma bouche et je lui sourit.

-Remus je...
-Non. Tu m'avais promis de ne pas toucher à cette moto.

Je le regarde, sa voix est ferme et froide. Je baisse les yeux.

-Tu veux te retrouver à Azkaban ? Il me semblais bien que depuis quelques semaines tu sortais du lit en douce.
-Écoutes moi je...
-Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu me caches des choses ?

Je le regarde, il deviens de plus en plus rouge et ne vas pas me laisser parler donc.

-Écoutes moi !

Il s'arrête de parler, il me regarde, je me lève et me met face à lui.

-Si je fait ça c'est parce que il y a une raison Lupin. Imagine on doit fuir, comment on fait ?
-On a des balais je te rappelles.
-Prends un balais avec un bébé en pleine guerre ? Tu te rends compte de la connerie que tu dit ? Le ministère n'irais pas chercher une moto qui vole en pleine bataille réfléchis. Fait moi confiance si je le fais c'est qu'il y a une bonne raison.

Mon regard pouvais le transpercer, sur le coup je ne me suis même pas rendu compte que je l'avais appeler Lupin au lieu de Remus. Mais il m'a tellement mise en colère sur le coup.

-Tu voulais que j'y aille en pleine journée ? Tu ne m'aurais pas laisser faire donc oui je vais en pleine nuit le faire avant que tu nous engueule encore une fois. Pour notre sécurité à nous tous.

Il me regarde mais ne dit plus rien, il soupire tout en lâchent un « têtu » et sort du garage. Je reprend la baguette dans la bouche et me penche là où j'y été déjà. Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvre encore une fois. Je retire la baguette à nouveau de ma bouche, prête à engueuler la personne présente ici, je me relève. Mes yeux tombent sur Remus, un plateau entre les mains.

-Je pense qu'il va te falloir au moins ça et mon aide, dit-il.

L'odeur du café chaud viens jusqu'à mon nez, je me met à sourire tandis qu'il pose ça non loin de nous. Il vient à côté de moi et me donne un coup de main. Finalement je crois que Remus s'est pris au jeu, il est vraiment à l'écoute de tout ce que je lui dit. Quelque fois, on se chamaille même. Au petit matin on remonte dans la cuisine, je regarde une dernière fois Remus qui a des trace de cambouis sur quasi tout le visage. Je rit un peu et on tombe nez à nez sur Sirius, une tasse de café à la main. On le regardes, il affiche un petit sourire en coin.

-Quoi ? Lui lançais-je.
-Rien.

Il avait encore ce sourire en coin qui me plaît très très peu. Il prend une gorgé de café en lançant un clin d'œil à Remus.

-Je t'arrêtes de suite Sirius, ce n'est pas ce que tu crois, dit Remus.
-Vue vos têtes je pense que c'est que tu penses.
-Il m'a griller à réparer la moto il a fini par m'aider, lui dit-je.
-Ha c'est donc ça les cris ?
-Oui Sirius, dit Remus.

Je secoue un peu la tête et sort de la cuisine prendre une bonne douche. Je me met sous l'eau bien chaude, je ferme les yeux pour profiter de ce petit moment de calme. Je revois quelques images de la mort de Dorcas, je sens de plus en plus les odeurs. Je pose ma main sur ma nuque tout en fronçant les sourcils. Je revois encore des flash de sortilèges qui font frissonner ma peau. Je penche la tête en arrière pour la mettre complètement sous l'eau. Je peux entendre des cris, je fronce encore plus les sourcils, je peux sentir ma cicatrice piquer de plus en plus. Mes mains tremblent alors que je les passent dans mes cheveux. J'entends le cri de Dorcas, j'ouvre grand les yeux et je tombe à genoux d'une douleur fulgurante. Je me rattrape au mur carrelé avant que ma tête la percute. Je serre les dents autant que je le peux, je ne veux pas crier pour attirer l'attention des garçons. Je tousse et commence à cracher du sang, je lâche un petit cri de panique, porte ma main à ma bouche. Je peine à garder les yeux ouverts, l'eau coule toujours sur moi. Je regarde ma main avant de la passé sous l'eau. Je me relève doucement et ouvre la cabine pour prendre un peu d'air frais. J'ouvre la fenêtre dans un bruit sourd, je prend une serviette pour m'enrouler dedans avant de respirer l'air frais. Je commence à suffoquer, je ferme les yeux et me met à tousser de plus en plus. Je sursaute quand des coups se font entendre sur la porte, je tournes la tête vers celle ci.

Le Patronus - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant