44. 𝐼𝑛𝑡𝑒𝑟𝑟𝑢𝑝𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑚𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒.

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Mes paupières s'ouvrirent paisiblement bercées par la lumière du soleil qui parvint à traverser les rideaux taupes. Je humai l'odeur de cèdre et de lotus qui se dégagea du cou de Livai, je fermai les yeux en effleurant mon nez sur sa peau chaude.
Je sentis les battements réguliers de son coeur, contre mon buste collé à lui ; en jugeant par sa respiration lente. Je déduis rapidement qu'il devait sans nul doute être encore entrain de dormir, enfin c'est ce que je pensai ...

Je n'osai pas bouger de son étreinte, ses bras furent autour de ma taille et j'eus aucune intention de bouger, en ne désirant nullement le réveiller et je fus beaucoup trop bien dans ses bras.
Je remarquai que mes mains furent posées dans ses cheveux soyeux, doucement je saisis l'une de ses mèches entre mon index et mon pouce en expirant discrètement.
Sa main rugueuse qui fut posée jusque là sur ma taille s'aventura dans le creux de mes reins pour rapprocher nos corps.
Timidement, je levai ma tête pour plonger mes yeux dans ses belles prunelles bleus aux reflets gris qui me fixèrent intensément.

–Je t'ai réveillé ? Posai-je d'une voix douce.

– Non.

Bien que sa voix était froide et détachée, son regard brûlant, lui, était tout le contraire.
Je sentis ses doigts se promener sur ma taille l'effleurant lentement, des frissons exquis s'emparèrent de mon être n'échappant pas au causeur de cette réaction. Je me rapprochai de lui et je sentis avec bonheur l'intégralité de son corps robuste et puissant contre moi. Ses lèvres se posèrent contre mon front en les descendants sur mes tempes et mes pommettes, mes les yeux devinrent clos me délectant de ses lèvres.

– Tu as pu dormir un peu ? Je demandai en resserant la prise de mes doigt sur ses cheveux.

Il plissa sa bouche en remontant ses doigts fermes sur mes côtes, les rapprochant dangereusement de ma poitrine en soufflant d'une voix rauque et brûlante :

– Ouais. Tu es toujours obligée de jacasser ?

Je retins mon souffle en sentant sa main droite se poser contre l'intérieur de ma cuisse nue, mes muscles se contractèrent pendant que ses doigts pianotèrent ma peau pour arriver jusque mon entre-jambe qui s'humidifia par ce simple contact.

– Cela vous contrarie mon caporal ? demandai-je avec malice.

–Je n'ai jamais dit que cela me faisait chier.

Un gémissement franchit le seuil de mes lèvres quand sa main rencontra mon intimité recouverte de mon sous-vêtement en caressant ma féminité déjà impatiente.
Mes lèvres s'ouvrirent en sentant son doigt effleurer ma culotte humide pendant qu'il me dit :

– Mais en ce moment il faudrait te taire, je n'ai pas envie que les merdeux entendent tes cris.

– Alors qu'est ce que vous attendez pour me faire taire ?

Je fermai les yeux lorsqu'il scella nos lèvres dans un baiser farouche et passionné. Couchée sur le flanc, je posai ma cuisse droite contre sa hanche en lui faciliter l'accès à ma féminité en rapprochant nos bassins. Toute mon attention fut focalisée sur ses doigts qui se contentèrent simplement se presser contre ma culotte humide.
Mais bordel juste avec ça, il parvint à me mettre dans tout mes états.
Une chaleur se diffusa dans mon être en désirant être comblée par le désir de Livaï qui grandissait contre ma cuisse.
Il posa ses lèvres contre mon cou, mon pouls pulsa rapidement contre sa bouche qui mordilla délicatement ma peau.
Je poussai mon bassin contre ses doigts qui me faisaient frôler l'ivresse, je voulais les sentir en moi, le sentir en moi.

Je jetai sa tête en arrière en fermant automatiquement mes yeux, j'expirai de plaisir lorsqu'il effleura mon clitoris avant de se retirer. Je grognai de frustration quand il enleva ses doigts de mon sous-vêtements, sa vulve palpitait d'impatience par le frôlement de ses doigts contre mon sous-vêtements.

  𝐿𝑎𝑑𝑦 𝐵𝑙𝑜𝑜𝑑. 𝚃𝚘𝚖𝚎 1 (Lɪᴠᴀɪ X Rᴇᴀᴅᴇʀ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant