𝐿𝑎𝑑𝑦 𝐵𝑙𝑜𝑜𝑑. 𝚃𝚘𝚖𝚎 1 (Lɪᴠᴀɪ X Rᴇᴀᴅᴇʀ)

63. 𝐿𝑒 𝑑𝑖𝑛𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑓𝑒𝑟𝑠.

Le caporal rentra dans le bureau de la commandante, le regard vide accentué par le teint blafard et les cernes sombres, il croisa ses bras sur son torse essayant de dissimuler les tremblements de ses mains.

Le coeur lourd, il regarda la major qui souffla épuisée physiquement comme mentalement. Aucun mots s'étaient élevés dans la pièce où les tics tacs de l'horloge cassaient le silence, les deux hauts gradés se regardèrent dans le blanc des yeux, la cupabilité de s'être fait bernés était cuisante. Maintenant qu'ils y réfléchissaient tout ce si était évident, ils se sont trompés en beauté et à cause de ceux là deux personnes allaient en payer le prix...

- Livaï. J'ai besoin que tu sois honnête avec moi. Est ce que tu savais qui était réellement (T/P) ?

Il serra les poings, Hanji l'observait avec une expression grave. Livaï inspira profondément et répondit sèchement à la femme au lunette :

- Était Lady Blood? Oui je l'ai su il y'a quelques mois. Elle a abandonné ce choix de vie et honnêtement elle est fait partie des meilleurs soldat que j'ai eu, je lui fais entièrement confiance.

Le remord n'avait pas une seule fois quitté le caporal qui ferma les yeux, il ne pouvait plus fermer l'oeil de la nuit rongé par la cupabilité et la crainte. Jamais il ne pourra se pardonner d'avoir fait ça.

- Est ce que Erwin était au courant ? Demanda Hanji exténuée gardant son visage baissé..

- Il savait juste qu'elle venait des bas fond. Je me suis porté garant pour elle.

Elle enfouit son visage dans ses mains et expira bruyamment en murmurant accablée :

- J'aurai aimé que tu me le dises avant, afin ne pas être abasourdie lorsque c'est un type qui nous le dit. Je voudrais tant que Erwin soit là, lui aurait su quoi faire.

-Que fait-on maintenant ?

Un silence s'installa lorsque Livaï interrogea la brune portant un cache oeil... Hanji massa ses tempes et réfléchit durant de longues minutes avant de dire peu convaincue :

- On va essayer de s'informer dans les bas fond, peut-être que les types qui les ont enlevé vont essayer de les vendre en enchères.

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Cela faisait un jour que nous étions enfermés dans cet endroit miteux. Je grelottai à cause de la fraicheur glaçante des lieux, tourmentée, je faisais les cents pas dans l'espace clôt et restreint rongée par l'inquiétude et la colère.
Aucun homme n'était venu nous apporter de la nourriture depuis, dans mon cas cela n'était pas vraiment dérangeant mais pour Jean c'était une toute autre histoire. Malheureusement l'état du jeune homme s'aggravait.

J'avais beau hurler que mon ami était au plus mal mais les rares fois où qu'un homme venait il se contentait de nous ignorer.
Je serrais les dents, craignant pour Jean qui dormait.
Je devais faire quelque chose...

Je m'allongeai sur le lit en ruminant et expirai bruyamment, je fermai les yeux en essayant de trouver une solution.
Des pas pressés résonnèrent dans les cachots, je regardai avec dédain les trois hommes qui se mirent à sourire en voyant que j'étais en débardeur. Ça me répugnait, je me retins de ne pas leur arracher les dents pour effacer leurs sourires immonde. Jean ouvrit les yeux en se redressant difficilement, le regard hagard.
L'un des hommes agita les clés contre les barreaux en ordonnant avec mépris :

- Allez lèves toi ! Tu es appelée...

Je me redressai en bâillant et questionnai d'une voix hautaine et méprisante :

- Ho vraiment ? En quel honneur ?

- Fait ce qu'on te dit. Ne tentes rien de stupide avant de le regretter.