𝐿𝑎𝑑𝑦 𝐵𝑙𝑜𝑜𝑑. 𝚃𝚘𝚖𝚎 1 (Lɪᴠᴀɪ X Rᴇᴀᴅᴇʀ)

6. 𝐶𝑜𝑛𝑠𝑒́𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒.

– Très bien, tu vas avoir le privilège de te rendre au bureau du major et par la suite tu iras nettoyer l'écurie ! Maugréais-je en imitant le nain de jardin. T'as de la chance que tu sois mon supérieur et qu'on soit plus dans des bas fond car sinon je t'aurais plombé ta vieille gueule.

La mort dans l'âme, je grinçai des dents en partant pour le bureau du major Erwin.
Un cri fort et aigu s'élevait dans le couloir, appelant mon prénom.  je haussai un sourcil interrogative et me retournai pour regarder avec curiosité la chef d'escouades Hanji entrain de courir à toute vitesse vers moi. Elle sembla légèrement essoufflée par sa course, Hanji s'arrêta devant moi alors que je demandai :

– Chef hanji ? Vous me voulez quelque-chose ?

Même si cette personne était d'une nature enjouée, et légèrement hyperactive - d'après Auruo, Moblit qui est le second de Hanji sert surtout à canaliser celle-ci - elle ne restait pas moins une supérieur hiérarchique.
Un rire tonitruant franchit le seuil des lèvres de la brune aux lunettes qui s'exclama aussitôt en agitant ces bras :

– Allons (T/P) pas de vouvoiement. Alors que j'étais dans mon bureau la mort dans l'âme que tu ne fasses pas partie de mon escouade, je me suis décidée à aller dans la réserve du QG histoire de me mettre quelques choses sous la dent.

– Donc ? M'impatientais-je.

– Donc, j'ai entendu des soldats dirent mot pour mot " la pauvre nouvelle, devoir aller au bureau du major." Je savais que c'était toi,
je voulais juste savoir qui s'est passé avec Lili pour que tu dois aller au bureau du major.

– Lili ? Tu parles du caporal ? Demandais-je avec étonnement.

– Bien sûre, c'est un surnom que je lui donne lorsqu'il n'est pas là ou lorsqu'il est de bonne humeur..

J'imaginais très bien que le petit homme au cheveux noir de jais le prendrait extrêmement mal si Hanji disait cela en face.
Un soupire franchit le seuil de mes lèvres, une grimace se dessina sur mes traits alors que je me mis à raconter :

– Et bien j'ai voulu m'échauffer. En même tant vos mannequins c'est de la camelote comparé à ceux de la formation, j'ai... Cassé les trois et j'ai voulu rattraper l'erreur avec de la colle forte.

Je rougis de honte lorsque Hanji éclata dans un fou rire, entre deux éclats elle dit :

– Avec de la colle ? Mais quelle idées tu nous
as pondu là ?

Je me dandinai telle une gosse, mal à l'aise par les regards curieux qui nous épièrent par le rafus que causa la chef d'escouades. J'attendis que Hanji puisse se calmer
en ajoutant dans ma barbe imaginaire :

– Oui bon ça va ! C'était sur le coup de la panique. C'est pas de ma faute si j'ai juste voulu m'entraîner, et puis j'en suis sûre qu'ils étaient déjà cassés.

– Il faut vraiment que je te dissèque. Tu es fascinante, dit-elle, simplement.

Je reculai de quelques pas afin de ne pas être trop proche de cette folle à lunette.

– T'es malade ou quoi ? C'est pas parce-que tu trouves que quelqu'un est intéressant qu'il faut dire ça !  M'exclamai-je, désemparée par celle-ci.

– Non pas du tout je n'ai pas de fièvre merci de t'en inquiéter ! S'écria-t'elle en posant sa main sur son front. Cependant il va falloir que je t'emmène au prêt de Erwin, je t'épaulerai !

Je la regardai d'un air anxieux, je la connais pas depuis longtemps mais elle avait un plan tordu derrière la tête.
Toutefois, son soutien sera la bienvenue.
Le stress monta de seconde en seconde, mon ventre dansa furieusement me donnant une irrésistible envie de partir au toilettes. Mon coeur battit à tout rompre dans ma poitrine lorsque nous nous arrêtâmes devant cette porte en bois sombre. J'inspirai profondément en donnant deux coup assez fort.