52. 𝐿𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑎𝑖𝑛.

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Couchée sur le ventre, mes bras entourèrent mon oreiller blanc immaculé ; j'ouvris lentement mes yeux lourds de fatigue, réveillée par deux causes. L'une fut les lueurs de l'aurore qui traversèrent la fenêtre de la chambre parvenant à traverser la peau fine qui recouvrait mes yeux, et l'autre fut les lèvres suaves de Livaï qui arpentèrent lentement la peau de mon épaule pour descendre sur ma colonne vertébrale.
Ce réveil plus que doux parvint à m'arracher des longs frissons, un souffle d'aise s'échappa de mes lèvres pour venir s'étouffer dans l'oreiller. Le contraste entre l'air frais qui caressa mon dos nu et les lèvres brûlantes de mon amant qui marquèrent au fer rouge ma peau fut grisant, je sentis ses mèches soyeuses caresser mon dos augmentant mon envie.

Quel homme intriguant.

Je fermai les yeux et demandai d'une voix enrouée par le sommeil :

– Qu'est-ce qui t'arrive pour que tu me fasse ça dès le matin ?

– Tais toi.

Je grommelai mais je me tus en sentant une de ses mains puissantes se poser sur ma hanches, mon souffle se coupa quand ses dents attrapèrent la peau de ma nuque. Mon ventre se liquifiait tandis que sa langue caressa la morsure qu'il m'avait infligé. Il déposa une myriade de baiser dans mon dos. Je resserai la prise de mes bras autour de l'oreiller blanc en essayant de calmer les battements irrégulier de mon coeur...

Sa main caressa lascivement ma hanche, en les remontant le long de mon flanc m'arrachant des frissons exquis. Je gloussai légèrement avec un sourire niaise sur mon visage.
Il était plutôt rare que Livaï se montre aussi tendre le matin, en général il était déjà entrain de travailler dans son bureau, mais je n'allais certainement pas m'en plaindre. Toute fois l'embrasser avec l'haleine matinale n'était pas envisageable.

– Il faut que j'aille me brosser les dents et il faut que je retourne dans ma chambre pour prendre mes herbes, il faut également que j'aille prendre ma douche.

Les rayons soleil pâle frappèrent agréablement mon visage, je sentis l'homme au cheveux noir de jais soupiré contre ma peau et me proposa d'une voix suave :

– Tu aimes casser l'ambiance. Je pensais que tu n'étais pas dans ton cycle de fertilité, tu peux te brosser les dents ici ainsi que ta douche avec moi et après tu vas dans ta chambre.

Je laissai retombée ma tête contre l'oreiller en humant et lâchai un grognement, cet homme était increvable. Il remonta ses baisers le long de ma colonne vertébrale, attisant la chaleur dans mon bas ventre qui se contracta. Je tournai ma tête vers lui en contemplant Livaï qui déposa ses lèvres sur mon épaule.

– Bon tu bouges ton cul ou pas ? J'ai pas toute la journée.

– Et c'est moi casse l'ambiance hein ? Quelle heure est-il ? Je demandais le souffle court.

Il me retourna délicatement en pressant mes hanches, il promena ses lèvres contre mon cou. Lentement il se plaça au dessus de moi en collant son corps bien trop sexy pour mon petit cœur, contre le mien en continuant à embrasser ma clavicule. Je pliai l'une de mes jambes contre sa hanche en posant ma main contre sa tête pour plaquer ses pectoraux finement sculptés contre ma poitrine. Je fermai les yeux en soupirant, mes doigts se posèrent dans la chair de sa nuque en caressant sa peau douce. J'embrassai le sommet de son crâne en sentant son membre raidir contre mon intimité attisant mon envie qui s'embrasa.
Il descendit ses baisers le long de mon décoltée en informant d'une voix suave :

– 6 heures 40.

Douche froide.

– Ho bordel de merde !

Je sursautai précipitement en mettant sans le vouloir un coup poing dans la mâchoire de Livaï, il lâcha un grognement de mécontentement et de douleur. Je sortis du lit en saisissant mes vêtements et m'habillai hâtivement en déclarant d'une voix empressée :

  𝐿𝑎𝑑𝑦 𝐵𝑙𝑜𝑜𝑑. 𝚃𝚘𝚖𝚎 1 (Lɪᴠᴀɪ X Rᴇᴀᴅᴇʀ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant