62. 𝐿'𝑒́𝑐𝑙𝑎𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑒́𝑟𝑖𝑡𝑒́.

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Le jeune homme se réveilla lentement et difficilement, une douleur lourde pulsa fortement dans sa boîte crânienne blessée Mais une pression agréable attènuait son mal à l'être, les ressorts du matelas lui faisaient horriblement mal au dos. Il ouvrit faiblement ses yeux pour voir (T/P) entrain de nettoyer la blessure sur sa tête, elle avait enlevé sa chemise comme serviette pour nettoyer la plaie, dévoilant son débardeur noir.
Une odeur d'humidité ainsi que la fraicheur des lieux tiqua le jeune homme. Il regarda autour de lui pour voir l'endroit dans lequel ils étaient.
Une cellule...
Jean expira en fermant ses yeux vitreux alors que tout lui revient en mémoire, il se rendit compte de la gravité de la situation et qu'ils étaient dans un véritable bourbier.

– (T/P) où sommes-nous ?

– Restes couché Jean, tu t'es reçu un violent coup sur la tête.

Sa vision devenait de plus en plus floue, le coup de la crosse avait été bien plus rude qu'il ne l'aurait cru. Le jeune adolescent posa sa main tremblante sur celle de (T/P) en lui demandant :

– J'ai un traumatisme crânien pas vrai ?

Elle s'arrêta en me regardant de ses orbes qui brillaient d'anxiété, elle inspira profondément et expliqua d'une voix faible et perplexe :

– Je le pense. Nous sommes dans une sorte de forteresse et isolés, il doit y avoir une rivière non loin.

– Comment tu sais ? Questionna Jean, étonné.

– La fenêtre, on entend le ruissellement.

Une ouverture sur l'extérieur laissait la lumière du soleil couchant éclairée la cellule, accompagnant d'un grand bruit de ruissellement. Jean remarqua une pointe rouge sur le cou de la soldate, probablement là où la fléchette avait touché.
Ses cernes prononcées lui donnaient un air de malade et exténuée.

– (T/P), on c'est tous fait avoir. Avant que je perde connaissance une femme a dit qu'elle te voulait toi...

– Je sais Jean. Je sais, murmura-t'elle, sinistrement.

Jean s'assit en entendant un bruit similaires à des talons s'élever, (T/P) s'assombrit en se redressant et fixa les barreaux. Une femme arriva et s'arrêta devant la cellule en observant les deux prisonniers.

Elle était grande un peu plus de 1 mètre 80 aisément ; vêtue d'un long manteau d'un rouge carmin, ses cheveux noir corbeaux lisses lui arrivaient jusqu'aux bas du dos. C'était une belle femme grande et svelte, ses yeux d'un noir d'encre fixait les deux soldats avec calme et attention.

Mais la chose qui captiva Jean était la cicatrice qui ornait le bas de sa joue jusque son cou, cela lui donnait un charme indéniable bien que beaucoup de personnes diraient le contraire.
Mais il déglutit en sentant une aura terrifiante se dégager de cette femme.

– Toi.

Le châtain resta bouche bée en voyant (T/P) marcher avec fureur jusqu'aux barreaux en les saisissant entre ses doigts, la femme ne cilla pas en disant d'une voix neutre :

– Bonjour (T/P).

– Tu n'as toujours pas clamser depuis le temps ? Cracha la (C/C).

Jean avait reconnu la femme qu'il avait vu avant d'avoir perdu connaissance, il se demandait comment ces deux femmes se connaissaient. La femme au cheveux noir de jais lisse, croisa ses bras sur sa poitrine plantureuse et dit d'une voix froide :

– Pas encore comme tu le vois. J'espère que le voyage n'a pas été trop rude, mes hommes ne sont pas très... Délicats.

– Pas très délicat tu dis ? Ils ont failli détruire la boîte crânienne de mon ami ! Je sentais que c'était toi la tireuse. Tu as fait exprès de louper mon ami n'est ce pas ?  Vociféra (T/P) hors d'elle.

  𝐿𝑎𝑑𝑦 𝐵𝑙𝑜𝑜𝑑. 𝚃𝚘𝚖𝚎 1 (Lɪᴠᴀɪ X Rᴇᴀᴅᴇʀ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant