Chapitre 28 - Entre la haine et l'amour, il n'y a qu'un seul pas à faire

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Dans le chapitre précédent : Riley s'est enfin confiée à Elbio, qui était prêt à tout pour savoir ce qu'il n'allait pas, et surtout ce que notre ancienne blonde cachait. Évidemment, Riley n'a pas livré tous ses secrets, et la suite risque d'être bien agitée dans ce qu'elle appelera "Une faute monumentale."

Fin du rappel        **************************

Je me réveille, une fois de plus, dans un lit. Mais cette fois, dans mon lit. Le mien, pas celui de quelqu'un d'autre. Je suis dans ma maison, et pas dans celle de quelqu'un d'autre. Je suis seule dans mon lit, et pas avec un inconnu.  Je n'imaginais pas avant à quel point les situations que l'ont voit souvent dans les films peuvent être réelles. En fait, quand ce genre de situation arrivait dans un film, je prenais souvent ça plus pour du sur joué qu'autre chose. Mais je peux vous assurer que quand ça vous arrive, vous êtes là à vous repasser en boucle votre vie comme une bande vidéo, en imaginant que tout ça c'est bien loin derrière vous et que maintenant vous allez devoir faire face à une réalité aussi cruelle que le Diable.

Je ne comprends pas vraiment comment je suis arrivée ici, j'étais dans la voiture d'Elbio, et maintenant ici. Comme-ci je m'étais téléportée. Remarque, entre mes récentes amnésies, je pourrais bien croire que la nature vient de me développer un nouveau don.

Je regarde un peu partout dans ma chambre, essayant de comprendre comment mon corps est passé d'un siège de Lamborghini à mon lit sans que je ne m'en aperçoive. Je ne remarque rien qui ai changé, sauf peut-être un papier blanc posé sur mon bureau. Je me lève de mon lit, et regarde ce qu'il y est inscrit. Ce n'est visiblement pas mon écriture, la mienne est beaucoup plus belle. On dirait, oui on dirait... Une écriture de mec. Je fais directement le rapprochement dans ma tête avec Elbio. Sur le papier est inscrit :

"Soit prête à 7h25.

PS : N'oublis pas ton formulaire.

-L'amour de ta vie"

L'amour de ma vie ? Tu veux pas plus tôt dire le déchet de ma vie ? Mon formulaire ?! Putain ! Je l'ai toujours pas remplit ! Quelle conne ! Oui, je crois en effet que ça fait bien deux ou trois jours que je n'ai pas été en cours. Nous sommes lundi. Berk. J'aime pas les lundis. Je cherche mon formulaire dans mon tas de feuille, et retourne presque toute ma chambre pour pouvoir enfin mettre la main dessus. Introuvable. J'avais tout remplis, sauf la case décisive. La case la plus importante. Mon choix.

Bon, c'est pas grave. Je regarde l'heure sur mon portable. Déchargé ? DÉCHARGÉ ?

JE VAIS FAIRE UN MEURTRE.

Je le met rapidement en charge en branchant la prise sur le secteur, et regarde l'heure à présent sur mon réveil. 7h13. 7H13 BORDEL DE MERDE ?!

Je recrache presque automatiquement l'eau que je venais d'absorbé, et m'étouffe presque. Je fonce dans la salle de bain. Oh mon dieu. Mon visage est absolument rayonnant, reflétant les rayons du soleil, tellement éblouissant. (notez l'ironie)

 

Je me maquille rapidement, moi qui d'habitude met la dose sur le maquillage des yeux et des paupières, là j'ai l'impression d'être nue. Je n'ai pas le temps de faire mon maquillage habituel, il prends 10 à 15 minutes. C'est affreux. Je n'aime pas mes yeux, alors je les maquilles. Oui, c'est pas du tout naturel, mais je m'en fous. Comme la plus part des choses qui font parties de ce monde d'ailleurs. Je ressors donc avec seulement du mascara et un peu de poudre, mes cheveux détachés et avec un simple tee-shirt blanc accompagné de ma veste en cuire, un jean noir troué aux deux jambes, puis des bottines noires aussi également.

Je t'hais (me)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant