Dans le chapitre précédent : Quelques heures plus tard, j’arrive devant l’immense portail de cette école. Ça en vient presque à me faire peur. J’ai l’impression que si je rentre maintenant je ne pourrais plus jamais en sortir. Bizarre, non ? Ma mère gare sa voiture et m’embrasse. Je prends mon sac et un petit monsieur vient m’aider à porter mes cartons. Un silence pesant s'installe, seul le bruit de ces foutus graviers ce fait entendre. Je passe par le chemin principal, autour il y a je ne sais combien d’arbres et l’école est en forme de L retourné. Il y a ensuite au milieu l’entrée principale, et l’école continue un peu, jusqu’à formé un autre petit bâtiment. Enfin bref c’est complexe à expliquer, mais l'école est très belle, et surtout immense, plus que sur leur photo. À peine arrivée dans le Hall, je sens que déjà que des regards se posent sur moi. Puis, j’entends au loin une voix que je ne connais que trop bien. Pourquoi toi ? Quand je disais que cette année serait merdique.
Fin du rappel ********************************************
La haine c’est quelque chose de profond, quelque chose qui avec le temps est encré en vous. Au début, on a du mal à s’y habituer, on le vit mal, puis le temps passe, et au fur à mesure qu’elle s’installe, on s’y habitue et la haine est devenu comme une sorte de maladie, de parasite qui s’empare peu à peu de vous, qui vous habite et qui avec les jours prend le contrôle. On dit que l’amour et la haine est un sentiment identique. Foutaise. L’amour n’existe pas, la haine quant-à-elle est bien présente.
La chance est une chose étrangère pour mon corps, à vrais dire je n’ai jamais pu employer cette expression puisque je n’ai jamais eu vraiment de « chance ». Une vie merdique ne fait pas allier avec la chance. Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? C’est vrai, pourquoi ? Ça en revient à poser se genre de question, pourquoi le ciel est bleu ? Pourquoi les arbres ne sont pas violets ? C’est vrai, que sait-t-on à propos de notre existence ? Nous sommes apparemment des humains, nous vivons chaque jours dans l’inconnu, qu’est-ce que la terre, l’univers ? Personnellement je ne me sens pas encore assez mature pour comprendre toutes ces choses, mais assez pour me poser les bonnes questions. Certains disent que la vie est une chance qu'il faut savoir prendre. Une chance ? Donc pour certains une chance se résume à naître pour savoir qu’il faut réussir à survivre, malgré, tout en sachant qu’on finira un jour ou l’autre dans un de ces cercueils affreux ou des vers viendront nous dévorer des petits bouts de peaux avec le temps ? Si il faut mourir, autant le faire tôt et avec une certaine beauté. Je ne tiens pas à mourir ridé et laide comme une antiquité. Non, si je meurs je veux le faire jeune, pour marqué les esprits, que les personnes se souviennent de moi et de mon visage jeune, pas vieille avec des cernes et pleins de tâches de vieillesses sur les mains. En parlant de se poser les bonnes questions, j’ai réussis à me poser les bonnes questions et obtenir les bonnes réponses. Mais la question du « Comment ce fait-t-il qu’un gosse aussi insupportable que Jash puisse vivre et comment ce fait t-il qu’avec 7 milliards d’habitants il fallait que je le rencontre ? » Reste toujours et encore sans réponse. À peine que je l’aperçois, je cache mon visage avec mes mains,fait demi-tour et essaie tant bien que mal de me faufiler dans la foule. Mais malheureusement pour moi, c'est dix fois trop tard,je sens alors une pression s’exercer sur mon poignet.
« Jash : Oh mais qui voilà ? L’amour de ma vie, la femme qui m’aime le plus au monde. » Dit-t-il avec un sourire en coin et un air très sérieux avec une touche d’ironie.
Je le regarde de haut en bas en roulant des yeux.
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Je t'hais (me)
Teen FictionInsouciante, manipulatrice, coléreuse, rancunière, égoïste, satirique, sarcastique, narcissique, vulgaire, arrogante, mais seulement et uniquement : Haineuse. Elle fut, elle est, et restera surement la même. Détestant tout ce qui bouge, se servant d...