Dans le chapitre précédent : Après ça, la cloche sonne, obligeant les élèves à rentrer dans leurs cours respectifs. Enfin, j’aurais préférer entendre une cloche plus tôt que leur affreuse sonnerie dès le matin. En marchant dans les couloirs, je sens des regards curieux se poser sur moi. Ne comprenant pas pourquoi, je décide d’aller voir une de ces personnes.
« Moi : Je peux savoir c’est quoi ton problème à me regarder depuis tout à l’heure ? »
Puis la personne en question me montre une photo sur son téléphone, avec un petit texte en rose inscrit dessous. Oh-Mon-Dieu. Dites-moi que je rêve.
Fin du rappel **********************************
« Tu peux, sur ta vie jurer, au bout du monde aller, mais jamais, non jamais tu ne pourras m’échapper. » -byme (no plagiat svp vous serez mignon hein)
Je restais là, plantée devant le cellulaire de cette personne, sans vraiment comprendre ce qu’il m’arrivait. Aucun son, aucun mot n’arrivait à sortir de ma bouche. La haine n’est jamais bien loin, tout comme le mal, elle est là, elle vous tente, elle vous torture jusqu’à ce que vous cédiez. La haine ? C’est tout ce que mon corps est remplit. Je pense qu’il y a plus de haine que de sang qui coule dans mes veines. Et c’est en découvrant cette photo que la haine qui était pourtant bien présente dans mon sang s’est renouvelée et multipliée. Je vous jure, que la putain qui a fait ça va payer. Après ça, je prends le cellulaire de la personne et le fracasse en milles morceaux sur le sol, et pour être sur qu’il est bien foutu, je l’écrase avec mon pieds comme une de mes cigarettes. La personne à qui appartenait cet iPhone me regarde avec des gros yeux. Mec, ce n’est pas comme-ci l’argent te manquais.
Attirant sur le coup, un peu plus l’attention qui était déjà bien portée sur moi. Je fonce en contre-sens dans les couloirs, poussant par la même occasion toute personne qui ne se dégagerait pas du passage que j’ai construit.
Donc en gros, si tu ne veux pas que je te déboite l’épaule, décale toi de quelques centimètres.
Je fonce aux toilettes, frappant sur une de leurs putain de porte, et donne un bon gros coup de poing dans le miroir qui s’éclate en deux milles morceaux. Oh je vous jure, avec moi il ne vaux mieux pas être en travers de mon chemin quand je suis énervée, si vous ne voulez pas que je vous prenne pour un Punshing Ball. Après quelques minutes, après que ma colère se soit un peu « évacuée » j’hurle de douleur, ne réalisant pas dès le départ ce que je venais de faire.
Bah oui, c’est bien beau d’éclater un miroir quand on est énervée, classe, le souci, c’est qu’après que t’ai explosé ton miroir, c’est aussi ta main qui s’explose. Elle déguste plus que des bouts de verres, imbécile.
Merci conscience, merci de me faire un peu plus regretter le geste idiot que je viens de faire, connerie que je risque de fortement regretter dans quelques jours, quand je poserais mes yeux sur ma belle main qui était avant pas du tout moche. Merci.
Au lieu d’aller à l’infirmerie, non, je m’étale par terre prenant à mon avis un bon rouleau de papier pour essayer de stopper l’hémorragie, et surtout les bouts de verres affreux qui me rentre un peu plus dans la peau. Ouais, j’ai voulu faire comme dans les films, ou dans les frères Scott, quand la meuf pète un câble, sauf que dans les films les personnages n’ont pas ensuite une putain de douleur dans la main. Non eux, le jour d’après c’est comme-ci il ne c’était rien passer. Qu’est-ce que je vous disais à propos des films irréels ?
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Je t'hais (me)
Novela JuvenilInsouciante, manipulatrice, coléreuse, rancunière, égoïste, satirique, sarcastique, narcissique, vulgaire, arrogante, mais seulement et uniquement : Haineuse. Elle fut, elle est, et restera surement la même. Détestant tout ce qui bouge, se servant d...