Chapitre 8 - Dans tout combat, il y a un perdant et un gagnant

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Dans le chapitre précédent : « Mme Stew : Monsieur Moore, voilà votre deuxième retard de la journée, oh mais qui voilà, Mademoiselle Sullivan ! Les professeurs n'ont pas arrêtés de m'envahir d'éloges concernant votre comportement exemplaire ! -Dit-elle avec une touche d'ironie -Je devrais vous renvoyer pour ça, après 40 minutes de retard et surtout après l'événement inoubliable de ce matin ! Jash : Excusez le comportement inexcusable de Mademoiselle Sullivan, mais elle s'était perdue dans les immenses jardins de cette École et j'ai du aller la chercher. »Je le regarde alors avec des gros yeux. Pourquoi il me justifie ? Me prendre une heure de colle, une de plus ou de moins ça ne change pas grand-chose à la donne.« Mme Stew : Oh d'accord, je vous excuse alors tous les deux. Merci de regagner votre place. »

Pouffiasse. C'est alors que depuis le début je n'avais pas remarqué que Jash me tenait la main depuis les couloirs. En remarquant le regard imposant d'Elbio, cette main qui pourtant était avant si légère se transforme peu à peu en un poids. Un poids dont je me débarrasse vite après avoir regagner ma place.Après ça, tout ce passe bien. L'heure maintenant tant attendue de l'heure de retenue approche. Je sens déjà la foudre s'abattre sur moi rien qu'en rentrant dans cette pièce où Elbio me fusille du regard

Fin du rappel *************************

La confiance. Une chose tellement importante dans la vie d'un humain, une chose précieuse, qui ne s'achète pas. Elle est difficile à obtenir, et se casse en un fragment de seconde si elle est menée à mal. Un proverbe dit « On ne peut faire confiance qu'à soi-même. » D'après vous, c'est faux. D'après vous, quand on trouve la personne avec qui partager notre vie, il doit absolument tout savoir, les moindres choses. Toutes ces petites choses qui font de nous des humains et construise une vie, un parcoure. Moi je suis d'accord. On vit pour survivre, et avant tout pour nous.

Ce que je viens de vous dire est purement et exactement une phrase d'égoïste. Mais elle est vraie. Si on veut se préserver, il faut avant tout penser à soi-même. J'ai sacrifié beaucoup pour les autres, beaucoup, tellement et sûrement trop. Être quelqu'un de bon ne vous assure jamais que la personne que vous aidez sera elle aussi en retour bonne avec vous.

C'est souvent et dans les ¾ des cas une illusion. Le monde est loin d'être un pays de bisounours. Que croyez-vous ? Une fois que ces personnes auront brisé votre confiance, ils vous briseront à leurs tours. Petit morceau par petit morceau, jusqu'à ce que vous suffoquiez. C'est pour cela que dans la vie, on ne doit servir que soi-même, et tout faire uniquement pour soi-même et son bien. Car si vous ne le faites pas, vos choix vous mèneront à votre perte.

Evidemment pour cela, il ne faut jamais laisser une petite, minuscule ouverture pour les remords et les regrets. Jamais ne regretter ses choix. C'est la plus grande condition de l'égoïsme.

C'est pour cela aussi que ce proverbe est bien vrai. « On n'est jamais mieux servit que par soi-même. »

Et si vous ne comprenez pas cela, vous ne comprendrez jamais rien sur comment fonctionne notre cerveau.

Bien, après cette petite mise au point sur mon opinion, retournons à des choses plus sérieuses. Bien que c'est très sérieux ce que je viens de vous expliquer, même si c'est typiquement le genre de phrase de garce, le genre de phrase que je déteste entendre sortir de la bouche de quelqu'un d'autre que moi.

Il y a un silence pesant dans cette classe. Au lieu de déterrer des plantes, mieux encore, le prof nous a laissé seuls dans sa foutue salle pour lui faire ses poussières. Bordel c'est pas censé être une école de riche ? Où leurs femmes de ménages sont payées pour être assise tranquillement dans leur siège buvant un petit thé ?

Je t'hais (me)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant