Chapitre 25 - Quand les souvenirs deviennent amnésie

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Dans le chapitre précédent : Si seulement. Si seulement mon père ne s’était pas suicider, non, si seulement je ne m’étais pas embrouillée avec Nick, je n’aurais pas été emmenée et ramenée tôt par Elbio. Je n’aurais donc pas dut tuer le temps et devoir aller chez mon père, et je n’aurais rien su pour le moment. Et je ne serais donc pas sur le point de me faire violée.

 Une action en engendre une autre, comme un suicide engendre une personne à faire des choses males en retour.

La voiture se rapproche de plus en plus, et je commence à sortir ma bombe lacrymogène. Enfin, je mets ma main dans la poche gauche de ma veste, c’est sa place depuis environs 5 ans. Je mets ma main en place, prête à appuyer sur la détente.

 La voiture s’arrête à mon niveau et fait lentement glisser sa vitre teintée, ce qui accélère mon rythme cardiaque.

Cardiaque tiens, je pensais que je n’aurais jamais dû devoir employer ce mot.

 « Unknonw : Je crois que tu ne devrais pas être là, pas à cette heure. »

 Mais d’où ?

Fin du rappel                           ********************************

Point de vue : Riley

 

Mes paupières s'ouvrirent doucement dans un endroit qui m'étais totalement inconnu. Je ne reconnaissais pas l'endroit où j'étais C'était anormal. J'ai une très bonne mémoire visuelle, et tout ce que je vois, je le reconnais en une fraction de seconde. Hors, là, ce n'était pas le cas. Je ne comprenais pas. Mon sourcil eut le réflexe de s'arquer, montrant mon incompréhension. Ma vision était légèrement floue, et mes dernières 24 heures l'étaient aussi. Les questions banales de ma soudaine amnésie commencèrent à faire fusion dans mon esprit. "Quel jours on est ?" "Comment je suis arrivée là ?" "Je rêve ?" "Ais-je fais une connerie monumentale ?" Mais surtout la question qui m'inquiétais le plus : "Où je suis bordel de merde ?"

Je ne suis pas une gentille fille, mais les soirées c'est pas trop mon truc. Et donc, on peut dire que les coups d'un soir n'est pas une activité qui apparaît dans mon registre. Moi, c'est plus les relations à longs terme qui font souffrir les autres qui est mon passe-temps favoris.

J'avais comme un affreux tambourinement dans mon crâne, je ressentais beaucoup de choses. L'air qui passait dans la pièce, ma respiration saccadée, j'arrivais même dans ma tête à entendre mon cœur battre. Mon cœur ? Non, c'est seulement mon tambour et mes cymbales intérieures qui se manifestaient, rien de bien grave.

Plus mon corps reprenait peu à peu son ressenti normal, plus je commençais à comprendre peu à peu ce que je faisais ici. Ma mémoire était toujours éteinte, mais mon esprit quant à lui tournait à plein régime. J'eu un raté quand ma conscience et ma déduction fusionnèrent ensemble et en donnèrent une conclusion totalement insupportable pour moi.

Oh-Mon-Dieu.

Je suis vierge, et je tiens à le resté bordel de merde. Et si je devais perdre ma virginité un jour, ça ne serait sûrement pas avec une personne qui m'est totalement inconnue, dont je ne me rappelle pas l'existence ni des moments passés avec.

Je t'hais (me)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant