Je t'hais (me)

Chapitre 12 - Break the rules

Dans le chapitre précédent : Je décide de revenir à l’école, pour ramener le bolide d’Elbio. Je suis peut-être une salope, mais pas voleuse. C’était juste un empreint.

16h15, je gare sa voiture sur sa place qui par chance n’étais pas occupée. Je m’assois ensuite sur le capot avant, attendant. 16h30, les élèves sortent. Elbio arrive avec ses deux amis hommes-putains et se dirige vers moi, me regardant avec un air d’incompréhension. Il cherche ensuite ses clés dans sa poche arrière, tout en se rapprochant de moi. 

« Moi : C’est ça que tu cherche peut-être ? » -Dis-je avec un sourire sadique tout en continuant d’agiter les clés devant moi. 

« Elbio :… »

Fin du rappel **************************

/!\ AVERTISSEMENT /!\ : Dans ce chapitre, j'y ai inclue une mini-scène Lemon. Vraiment pas grand chose, mais je demande donc une grande maturité par mes lecteurs. Il n'y a rien de choquant si vous êtes matures. Je suis responsable de ce que je publie, mais vous êtes responsable de ce que vous lisez.

« C’est l’ignorance qui mène au chaos, pas la connaissance. » -lucy

Les désirs, c’est ce que motive l’humain à exister. Sans désir, sans avenir, il n’y a pas de vie. Imaginez deux secondes votre vie sans aucuns désirs, sans aucune envie d’avenir, juste faire des choses sans que vous ne sachiez trop pourquoi vous le faites. C’est ça, on serait des robots. Des robots faits pour fonctionner sans aucune émotion. Eh bien moi, je crois que j’ai trouvé mes désirs. Faire chier ce monde jusqu’à ce que la mort m’en empêche. Oui, c’est la seule chose qui me motive à vrais-dire.

« Elbio : Ce qui veut dire que tu veux que je te ramène encore ?

Riley : Non. Je te rends juste tes clés, merci pour l’empreint c’était plus tôt cool. Une chance pour toi que je ne l’ai pas enfoncé dans un pot...- »

Il ne me laisse pas finir ma phrase, me reprend ses clés et me porte pour me mettre sur la banquette arrière de sa voiture. Euh ?

Puis après ça il referme la porte et il monte accompagner de ses potes homme-putain. Je ne les connais pas, mais il ne m’inspire pas du tout confiance. Surtout le grand brun cendré, à ce que j’ai compris qui s’appelle Carter. Lui et Elbio sont devant, et moi je suis sur le côté gauche derrière Elbio qui est le conducteur, puis à ma droite il y a Ky. Le plus discret. Il n’a presque rien dit depuis tout à l’heure. Moi je me contente de regarder par ma petite fenêtre, car oui c’est une voiture de sport. Il n’y a pas beaucoup de place à l’arrière.

Ce qui en revient à que je sois presque collée à Ky. C’est assez embarrassant. Surtout que quand ses yeux bleus vous scrutent, vous avez juste envie d’aller au bout du monde pour ne plus le voir. Ky est lui aussi embarrassé. Moi c’est son silence, sa bouche qui ne s’ouvre jamais qui me perturbe. Non mais sérieux ce mec, quand il est chez vous à mon avis vous avez l’impression que vous êtes seule.

C’est flippant, je suis sur que dans sa tête il est entrain de m’insulter de tous les noms pour décrire ma stupidité. Elbio et Carter sont devant, entrain de se chahuter. Moi j’en ai marre, j’ouvre la porte mais elle est verrouillée. Je réessaie plusieurs fois, mais ça ne fait rien. Ky me regarde avec un regard amusé. Je passe encore plus pour une conne. Je soupire après avoir compris que ça ne servait strictement à rien et que c’est Elbio qui à verrouillée les portes. Histoire que je ne m’échappe pas. Je décide alors de sortir mon téléphone et de mettre mes écouteurs.