Dans le chapitre précédent : De toute façon, prof ou pas ton téléphone tu le sors quand tu veux.
12h01 Inconnu ✉ Ne l’approche plus.
Bah désolée pour toi mon coco, mais ça risque d’être difficile étant donné que je ne sais pas de qui tu parle.
Puis, en lisant ce message je rentre dans quelqu’un. Je suis tombée sur le cul, génial.
« Moi : Putain de merde c’est pas ma journée. Désolée.
??? : Non c’est moi. »
Puis je lève les yeux et j’y vois …
Fin du rappel **********************************************
« Ce n’est pas ce que nous sommes qui définit ce qu’on est, ce sont nos choix et notre manière de vivre avec. Le bien ou le mal, le feu ou la glace, l’amour ou la haine. » -byme (No plagiat svp vous serez mignon)
Quand on est petit, l’apparence est le cadet de nos soucis. Je ne me rappelle pas une seule fois m’être souciée de à quoi je ressemblais quand j’allais à l’école. Je ne me rappelle pas une seule fois m’être regardée dans la glace avant de partir, sauf peut-être pour me brosser les dents.
Mais bon, il faut dire que je n’avais pas beaucoup besoin de me regarder, j’avais 3 ou 4 copains en même temps. Polygame même à 5 ans. Salope même dans ma jeunesse. Mon premier bisou je l’ai fait en CP. Ce n’était pas vraiment un bisou, c’était fait à la vas-vite et c’était tout dégueulasse. Tout baveux. Je m’en rappelle encore. Baaaaaah. Je vais vous épargner les détails mais le mec voulait carrément me rouler une galoche, en CP.
Je n’ai que de bons souvenirs de mon enfance. Mes parents étaient ensembles, j’avais une belle maison à la campagne, des voisins géniaux, sauf pour certains. J’étais une petite rebelle qui se foutait de la vie. (Bon pour ce cas là ça n’a pas vraiment changé)
Puis après, il y a eu le divorce, j’ai enchainé les conneries, les mecs, puis le trou noir de cet Été. Maintenant je suis comme ça, et ce n’est pas plus mal. Je suis un sorte de robot-humain, qui ne ressent plus d’émotion. Sauf de la haine, la haine, cette putain de haine.
Elle est en moi, imprégnée de moi, je ne peux plus l’enlevée. C’est une sorte de drogue. Au début on commence pour tester, puis après on en devient complètement dépendant. Moi sans ma haine ce n’est pas moi, je ne peux pas vivre sans. Un ancien ami m’a dit avant qu’on se sépare « N’abuse pas trop de ça, tu n’avanceras jamais dans ta vie sociale, tu resteras bloquée sur la case départ. » Ce mec vous voyez, eh bien c’était un vrai connard avec les filles à l’époque. Et c’est la seule fois où avec moi il a fait le psy. C’est ce genre de garçon pas du tout sentimental, qui se fou de tout. Un peu comme moi. Sauf que comme je vous l’ai dit, ami ou pas, j’ai fais la conne avec. Et donc maintenant on vit notre vie séparé.
Triste ? Oui. Des regrets ? Non. Les regrets ne servent à rien, avant j’en avais beaucoup mais j’ai compris que regrets ou pas, on ne peut pas changer le passé et qu’il faut vivre avec et l’accepter. Les choix sont faits, le temps à passer, et c’est trop tard.
Les choix que l’ont fait sont les différents chemins qu’on emprunte dans notre vie.
Mon choix est surement le pire. Certains diront que j’ai donné mon âme au diable, d’autres diront que j’ai fais le choix de la sécurité à vivre couper du monde et d’appuyer sur le bouton rouge pour renoncer à mes sentiments.
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Je t'hais (me)
Teen FictionInsouciante, manipulatrice, coléreuse, rancunière, égoïste, satirique, sarcastique, narcissique, vulgaire, arrogante, mais seulement et uniquement : Haineuse. Elle fut, elle est, et restera surement la même. Détestant tout ce qui bouge, se servant d...