Chapitre 1 - Le commencement de la fin

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« Je ne crains ni la mort ni la douleur. Juste une cage, et devoir y rester jusqu’à ce que le temps et l’usure l’accepte. » -thelordofthering

Errant dans les quartiers de Londres comme une vulgaire vagabonde, je tire ma première clope de la journée, regardant, examinant ce monde médiocre. Vous savez, sécher les cours n’a pas que des effets négatifs. C’est vrai, chaque jours qui passe dans ce monde merdique, je vois, je remarque plusieurs catégories de personnes. Il y a la première : Les pressés, les hyperactifs, ceux qui ne peuvent pas tenir 10 minutes sans un stylo et un travail à faire. Il y a ceux qui sont en retard, qui loupent toujours leurs sonneries de réveil, qui ne trouve plus leurs paires de chaussures. Il y a aussi les dépressifs, les non-motivés, ceux qui feraient tout pour louper une seule journée de travail. L’hiver se montre, et il commence à faire assez froid. Chaque journée se répète comme un film qui se repasse en boucle devant mes yeux. Toujours la même chose, toujours les mêmes visages. À l’exception d’aujourd’hui.

Un camion de déménageur vient de se pointé juste en face de mon nez. Juste devant Hoodie’s vinyls. Un garçon de 17/18 ans en sort avec sa famille. Plus tôt pas mal le mec, brun aux yeux bruns, grand, bien fourni et il a ce qu’il faut là ou il faut. Bonne pièce de viande. Facilement abordable pour une fille comme moi. Mais en ce moment les garçons ne sont plus mon passe temps favoris. Je me suis lassée de voir toujours les mêmes caractères, les mêmes faiblesses et les faux rebelles. Aucun garçon n’est à la hauteur sur cette terre. Tous pathétiques. Oui, j’ai perdu mon joujou favori. Mais ne vous inquiétez pas pour moi, je n’ai pas abattu toutes mes cartes. Le mec en question me regarde et me fait un petit sourire, à ce que je peux en jugé on dirait un regard de pitié. C’est vrai qu’assise dans la rue sur un trottoir, tirant tranquillement ma clope on pourrait me confondre avec une fille à la rue. Ce qui croyez-moi, est loin d’être le cas. Puis mon téléphone me fait sortir de mes pensées.

12:13 Mom Tu as encore séchée à ce que le CPE m’a dit. Rentre à la résidence, on doit te parler. 

Le point à la fin du message de ma mère veut tout dire, rentre et ne me répond pas, fin de la conversation. Je sais déjà d’avance ce qu’elle va me dire « Tu dois retourner en cours, tu as du potentiel, tu es douée… » J’arrive à avoir des excellentes notes en venant 1 fois en cours toutes les deux semaines. Personne ne me comprend. Les cours sont pour moi juste une perte de temps in considérable sur l’axe du temps, c’est vrai, passé 8 heures assise sur une chaise, écoutant et rêvant de ce que je vais bien pouvoir faire en rentrant, c’est ça qu’on appelle l’adolescence ? J’ai besoin de me lâcher, de bouger, de rigoler, de vivre. Le temps que ces gens perdent à travailler sont des années et des années pourries par le manque de se laisser aller. Et c’est de ça que je ne veux pas dans ma vie. Malheureusement, la société n’est pas encore prête à accepter une fille comme moi qui se fou de tout.

Avant de rentrer et de recevoir les multiples ordres de ma chère et tendre mère, je décide de rester un peu chez Hoodie’s Vynil. Hoodie est mon oncle, mon tout. Il me comprend mais n’approuve pas mes choix, mais ils les respectent. Et c’est pour cela que je l’aime tellement. C’est un peu mon deuxième père.

« Hoodie : Riley, tu m’avais promis que t’irais en cours aujourd’hui.

Riley : Ben oui, mais j’irais en dernière heure.

Hoodie : Tu quittes à midi le vendredi, je suis peut-être vieux mais pas pour autant con.

Riley : Je rigole Doodie. »

Oui, c’est comme ça qu’on l’appelait avant qu’il s’éloigne de ma famille même s'il garde encore des bons contacts avec eux. Mais moi, je suis restée, car c’est un homme fort et il mérite une grande gratitude. A l’époque, la veille de Noël il fermait sa boutique où personne ne pouvait le remplacer pour enfiler son costume de père Noël et aller offrir quelques petits cadeaux aux enfants les plus démunis des quartiers pauvres de Londres. C’était vraiment un geste magnifique. Son magasin est en quelque sorte mon repère. Il est connu de tout Londres, Hoodie est un homme aimé, très généreux et charitable. Son vieux magasin de Vinyles fait encore le bonheur de beaucoup, dont moi. Venir m’y réfugier, passer mon index sur les vieux disques poussiéreux et apprécié l’odeur particulière de ce magasin sans égal. C’est à ça que ce résume une grande partie de ma vie. Après avoir embrassé Hoodie, malgré moi il faut que je rentre. Je prends le tram et retourne à ma résidence de sal bourge. En rentrant dans l’appartement, ma mère et mon beau-père m’attendent de pied ferme.

« Victoria : Ca fait des heures qu’on t’attend !

Riley : Ouais bah excuse moi de ne pas m’appeler Marco le chien chien qui vient dès qu’on le siffle. »

Marco c’est mon beau père au passage. C'est qu'un fils de pute parmi tant d'autres. 

« Victoria : Bon Marco parle à ma place j’en peux plus.

Marco : Alors ta mère et moi… 

Riley : Oh direct, déjà tu vas te remettre à ta place t’es pas mon père, si ma mère a pris une décision pour moi c’est elle qui m’en parle et surement pas toi. »

 Il me regarde d’un air désespéré, il doit en avoir l’habitude.

 « Victoria : Alors on a décidé … »

NDA :

Hello mes amours ! Me voilà avec mon premier chapitre de cette fiction, alors qu'en pensez-vous ?

A votre avis, que vas dire la mère de Riley ? N'hésitez pas à commenter et laisser un vote, ça fait vraiment plaisir. 

Si possible, au lieu de mettre une critique par exemple, faites une critique constructive, et expliquez moi votre point de vue pour m'aider à m'améliorer, merci beaucoup.  

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Bisous mes pingouins ♥

-M

Je t'hais (me)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant