Chapitre 4 - Un choix qui s'impose

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Dans le chapitre précédent : « Alaric : Tu dois y aller, ma chérie si tu ne veux pas finir comme moi dans une vie misérable, et sans argent. Surtout que l’école à l’air géniale, et c’est vraiment une chance que tu ne devrais pas louper. Si je l’avais eu, je l’aurais saisie sans réfléchir, je t’en pris. Si tu ne le fais pas pour toi fais le pour moi. C’est la chance de ta vie.Moi : Tu fais équipe avec Hoodie c’est ça ?Alaric : Hein ? »Non mais c’est vrai, il vient de me dire presque mot pour mot ce que Doodie m’avait dit juste avant. Je lui promets d’y réfléchir et fonce à une épicerie du coin pour remplir le frigo de mon père, je me fais plaisir. J’achète beaucoup de choses, surtout pour moi parce que je pense rester chez mon père un bout de temps. Je rentre ensuite chez moi, il doit être dans les environs de 19 heures. Je mange, je me douche et je vais ensuite me couché, réfléchissant à la proposition de cette école.

 Fin du rappel ******************************************

Je me réveille sous les rayons de soleil froids de l’extérieur. Il commence vraiment à faire froid, je n’aime pas ça. En réalité, je déteste le froid, sauf quand il neige et que par l’occasion mon motif pour ne pas aller en cours c’est « la neige ». Même si je n’ai pas vraiment besoin de motif pour sécher. Je prends mon plaid sur le dos et avance dans la cuisine. J’y vois un petit papier poser sur la table bar, je regarde autour de moi et aucune traces de mon père. Je prends le papier et lis :

« Coucou ma chérie, je suis partis voir un ami, n’oublis pas de réfléchir pour l’École, c’est important. 

-Alaric »

Mh, un ami ? C’est bizarre mais je n’y crois pas trop. Mon père c'est plus tôt un solitaire, et l’amitié et lui ça fait deux.

Enfin bref, après ça rien de spécial. Je prends mon café et mes tartines, comme d’habitude, je vais ensuite me douchée. Oui, je sais pas pourquoi je me douche deux fois étant donné que je me suis aussi douchée hier soir, mais ça m’arrive des fois, j’ai besoin de ressentir cette sensation, cette eau chaude qui coule sur votre peau comme un bain relaxant qui l’espace d’un instant vous fait oublier vos soucis. Oui, l’espace d’un instant. C’est un peu comme la drogue, c’est que temporaire. Et aujourd’hui, je ne sais pas mais j’ai envie de faire un effort sur mes fringues.

Je vais ensuite faire un petit tour chez Hoodie, comme d’habitude. J’aide à la boutique toute la journée, jusqu’à ce que, oh non. Jash.

« Hoodie : Oh regarde Riley, il y a ton ami !

Riley : Non non, Hoodie s’il te plaît je suis pas là si il demande » Dis-je rapidement avant d’aller me cacher dans la petite réserve remplie de cartons.

J’entends ensuite la petite clochette retentir de la porte, pour indiquer qu’un client vient d’entrer. Mon stress monte encore plus. Je pris dans ma tête pour ne pas qu’il comprenne.

« Jash : Salut ! Belle blonde anonyme n’est pas là ?

Hoodie : Euh non je ne l’ai pas vu aujourd’hui, désolé mon grand

Jash : Oh d’acc, merci ! Je repasserais une prochaine fois ! »

Puis, quand je pense que tout est terminé, par mal adresse, je fais tomber un carton. Merde ! Quelle conne ! Jash repart, j’espère qu’il n’a rien entendu. Faudrait vraiment être con et bien sourd pour n’avoir rien entendu. Oh mais attendez, c’est tout Jash ça.

Je t'hais (me)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant