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Bonne lecture 🍒🇸🇳

*Orélie*

...il s'avança doucement vers moi et pris mon visage en coupe . Il me regardait bizarrement. Il m'interrogeait du regard .

Billy: mec tu fais quoi là? On doit y aller

Théo: *en me regardant dans les yeux*dis moi qu'il est de moi...

Je lui lance un regard incrédule. Pourquoi tant d'incertitude et d'impertinence. Surtout en ce moment où j'ai besoin de soin et rien d'autre. Son regard était perçant , il me suppliait littéralement. Je voyais à quel point il souffrait , voulant être sûr de sa paternité. Il n'avait pas le droit de douter de mon amour et de ma fidélité. Je l'aime et personnes ne peux dire le contraire. Je sais qu'il m'aime pourtant je ne vois pas pourquoi il  se retient autant.

Théo: Oré aide moi

Moi: oui ..oui il est de toi

Ce fut l'un des dernières choses que j'ai pu faire à part de le voir en larme , en larme pour moi .

    Trou noir

*Théo*

Maintenant elle vient de me le dire . Avoir douter d'elle a été l'un des pires actes que j'ai pu entreprendre à côté de mon aventure avec Anaïs.
  Anaïs...je ne sais même pas pourquoi je ne peux pas lui faire réellement du mal sans m'en vouloir . Je ne l'aime pas je le sais mais je suis tellement impuissant face à elle que c'est presque similaire à une guerre quand je fais le contraire de ce qu'elle me demande.

    Orélie ,ma belle Orélie . Même chiffonnée c'est une déesse . Belle comme pas possible c'est ma denrée rare. Qu'est ce qui m'a pris ? Je n'aurai sûrement jamais la réponse à cette question.

A l'hôpital dans la salle d'attente nous étions tous assez inquiets , même Anaïs. Je ne sais pas pourquoi ça l'aurai arrangé si elle venait à perdre la vie . Les femmes, on ne les comprendra jamais .

Anaïs : croyez-vous qu'elle va s'en remettre ?

Billy me regardait mal . Je sais ce qu'il me reproche . S'il savait à quel point je me méprise c'est pire que tout . J'aime ma femme et pourtant je lui fais du mal , quel paradoxe.
   Personne ne répondit à sa question. Lydia était assise au fond les cheveux en bataille une main sous le menton et l'autre désinvolte. Billy lui, n'en finissait pas avec les vas et viens . Les mains sur la tête,les pieds nus...
Moi? Juste assis en face de cette porte balayeuse à attendre d'entendre une bonne nouvelle . M'en fou de ce que cette folle d'Anaïs en dira tout ce qui m'importe c'est la santé de ma femme et de mon enfant. Cette enfant dont j'ai douté être le père. Quel homme horrible je fais !

Des heures sont passées sans aucune nouvelle , rien . Les infirmières passaient comme des fils éclairs . À chaque fois qu'on leur posait des questions c'est soit <<laissez moi passer>> soit <<attendez comme tous>> c'est quel genre de service ça encore?

Quelques instants après le médecin sortit de la salle tout en sueur ...sacré Orélie je ne semble pas être la seule personne à qui tu procure tant d'effet .

Lui: famille de ...Orélie?

Nous nous retrouvions tous devant lui en moins de deux . Moi qui pensais que ça ne se passait que dans les films indous...

Anaïs : c'est nous

Nous lui lançions tous un regard qui la fit reculer .

Théo: c'est ma femme . Comment va t-elle ? Et le bébé?

Lui: ils ont pu éviter le pire . Elle se repose .

Lydia : quand est ce qu'elle pourra sortir .

Lui: nous allons la garder jusqu'à demain pour voir s'il ne va rien de passer . Après elle pourra partir .

Moi: merci beaucoup docteur

Lui: faut pas trop vite se réjouir. Elle reste quand même en danger . Il faut éviter tout pression , stress et tout ce qui peut mettre la mettre en danger elle ainsi que le bébé.

Non pas ça...

*Neutre*

Deux semaines sont passées . Théo à ramener Orélie chez lui et en prend grand soin malgré les plainte d'Anaïs. Il a plusieurs fois essayer en vain de la faire partir. Définitivement elle est pire qu'un boull dog . Orélie était calme et sereine même si elle voyait les ruses de sa sœur pour attirer l'attention de son mari. Elle ne se cache même plus .

Deux sœurs enceintes d'un seul et même homme sous le même toit.
   Un tel scénario est certes intéressant mais assez effrayant pour Théo qui n'ose même plus aller au travail pour les laisser seules sans surveillance. Billy ne veut plus se mêler de cette histoire, leur mère n'a plus la force tellement elle est en déprime et Clarissa garde le petit jusqu'à ce que les tensions s'appaisent . Lui seul est capable de gérer son foyer comme il faut .
   A chaque fois qu'il a réunion il faisait tout pour ne pas quitter la maison . Soit la réunion était annulée soit elle se faisait chez lui.

Pourtant ce samedi, le samedi qu'il redoutait tant approchait comme un châtiment. Il avait l'obligation d'y être car c'est la réunion du conseil. Aucun membre de sa famille ne sera disponible pour lui venir en aide vu qu'ils y seront tous.

Il convoqua une réunion d'urgence dans le salon

Lui: demain j'ai une réunion que je ne peux ni contourner ni amener ici

Anaïs : moi je ne sais pas pourquoi tu t'inquiètes

Lui: je me demande si t'es bête ou si tu le fais exprès

Anaïs : Théo arrête je ne vais rien lui faire promis.

Lui: tu veux que je te crois?

Anaïs : vas t'en d'ici et laisse nous tranquille

Anaïs : pour elle ? Hein? Tu osé mettre à la porte ton enfant?

Lui: qu'est ce qui me dit que c'est le mien

Anaïs : demande le à ta banane , tchiiiiip.

Orélie : ça suffit !

Lui: bébé calme toi , je vais régler ça

Orélie : ne te fatigue pas , vas à ta réunion tout se passera pour le mieux...

Anaïs : voilà on est d'accord là dessus. Je ne mettrai pas aussi mon enfant en danger

Orélie : faut pas se fatiguer je monte . Théo tu m'aide

Théo lui prit le bras et enroule le sien autour de la taille de sa femme et acheva cette belle étreinte par un baisé sur son front.

Théo: même Léonard de Vinci ne pourrai peindre les manifestes d'un tel amour ...

Ils s'en allèrent laissant Anaïs seule dans cette pièce dépourvu d'amour et d'empathie.

A suivre ...
J'espère que ça vous a plu votes et commentaires s'il vous plait |le mari de ma sœur m'appartient ❤️🇸🇳🌹😘|

   

le mari de ma sœur m'appartientOù les histoires vivent. Découvrez maintenant