Texte 4: Crises d'angoisses

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La colère monte, un mot, un geste, une expression. En une seul seconde tout peux exploser, tout peut se détruire. A tout moment ça peut arriver, tu peux être chez toi en cour, dans les transports ou même au boulot, tout est normal, tu ries, tu parles et tu bosses et tout semble suivre son cour normalement puis ça arrive, d'un coup la température augmente, la chaleur empare ton corps, tes jambes tremblent et tu tentes désespérément de te tenir sur le premier truc près de toi, tu tiens plus sur tes jambes, tu pleures. Tu veux crier sans savoir pourquoi les larmes ne cessent de couler et ton cœur de battre comme il n'avait jamais battu auparavant puis dans ton cerveau apparaissent et surgissent ces milliers d'images, ces souvenirs que tu pensais ne jamais te remémorer, que tu tentais de tout ton être d'oublier, ces souvenirs qui ont détruits et changé ta vie. Tu passes ta main dans tes cheveux essayant de te calmer et de tenter de faire disparaître cette boule infernale coincée dans ton ventre. T'essaies de reprendre ton souffle en vain, tu te recroquevilles sur toi-même. Ça va se reproduire à nouveau, tu redoutes ces moments où tu vas passer ces nuits sans dormir, à respirer trop fort et à fixer tes doigts qui tremblent. La seule chose que tu voudras véritablement c'est de prendre tes putains de médoc pour te calmer de tes crises d'angoisse et d'insomnie. À ces moments, tu sens le peu de vie en toi se faire enlever petit à petit.
Puis d'un coup, tu te ressaisis et tu essuies tes larmes et tu tentes de savoir pourquoi elle est revenue, pourquoi elle vient aussi souvent te faire du mal. Celle qu'on appelle anxiété. Elle est la encrée en toi, tu ne peux rien faire pour la repousser alors tu souris. Tu souris, mais tu sais qu'elle sera toujours là.

Tempêtes de motsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant