Partie I Chapitre 31: Corps et âme

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Attention certains détails de ce chapitre, peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes.

Drago entraîné par la jeune femme se laissa guider et s'essaya sur le canapé, elle était bientôt là contre lui. Il prit un instant pour la regarder, le souffle court, il la déshabillait du regard savourant sa silhouette. Lorsque d'une voix claire il lui dit :

« Enlève ta robe »

Elle passa sa robe par-dessus sa tête, puis l'abandonna lâchement sur le sol. Debout, devant lui, elle ne portait plus que ses sous-vêtements noirs. Drago se délectait de son corps presque nu, un sourire aux lèvres. Le blond se releva pour étreindre la jeune femme, elle avala sa salive lorsqu'il posa ses mains sur sa peau nue. Il parcourut son corps lentement et s'arrêta alors sur le fermoir de son soutien-gorge, elle en eut le souffle court. D'un geste instinctif elle s'agrippa à sa chemise blanche pour ne pas perdre l'équilibre.

Elle sentit le tissu du soutien-gorge se détendre et quitter sa poitrine, abandonnant celle-ci à son regard brûlant. Elle ferma les yeux et se concentra sur ses paumes de mains jusqu'ici placées sur son torse dessiné, incapable de soutenir son regard, tant elle était troublée de se retrouver nue devant lui. Ils avaient déjà fait l'amour, mais là elle se dévoilait intégralement, s'offrant corps et âme à lui. Drago plaqua ses paumes dans le dos de la jeune brune, et remonta lentement ses mains jusqu'à ses cheveux bouclés puis, les empoigna afin de lui faire relever le menton.

« Ouvre les yeux, dit-il calmement »

Elle prit une inspiration profonde pour retrouver son calme, puis ouvrit ses paupières. Drago se pencha pour l'embrasser et laissa passer une main sur sa clavicule, avant de prendre son sein gauche dans sa paume. Elle gémit entre ses lèvres, et laissa s'inviter sa langue dans sa bouche et encercla la sienne. Il la caressait encore et encore, faisant naître un désir ardant.

Drago délaissa ses lèvres gonflées et la souleva rapidement pour la déposer sur le canapé beige. Son torse et ses bras la dominaient, il se débarrassa vivement de sa chemise, ne lui restant plus que son jean. Ils se dévoraient la bouche par passion, elle sentit ses hanches s'enfoncer dans le canapé, impatiente de ressentir le plaisir. Il se redressa soudainement, écarta ses jambes et plaqua son érection contre son sexe. D'un geste il se débarrassa de sa culotte. Jamais elle ne s'était retrouvée si vulnérable, si ouverte à un homme. Il recula au pied du canapé afin de se libérer de son pantalon. Hermione admira le souffle coupé la beauté de ce corps d'une perfection irréelle.

Il s'allongea ensuite à ses côtés, une main sur sa nuque, et se servit de l'autre pour remonter sa jambe, puis s'assura de ses doigts qu'elle été prête à l'accueillir. Soudain, elle le sentit s'éloigner afin d'atteindre sa baguette restée dans la poche de son jean, il lança rapidement un sort de protection.

La seconde suivante il était sur elle, dans un élan de tendresse il lui offrit un baiser. Alors qu'il plaqua son front contre le sien, il serra la mâchoire et la pénétra d'un mouvement de hanches. Sous lui, elle tressaillait, son corps puissant la clouait sur le canapé, lui laissant l'impression que rien ne se mettrait entre eux.  Elle enfonça ses ongles dans son dos tandis qu'il s'invitait de plus en plus en elle. Il leva la tête et caressa des lèvres la pointe de son nez. Ses yeux s'écarquillèrent, elle haletait, brûlante d'impatience, quand tout d'un coup Drago augmenta ses coups de reins. Les paupières scellées, elle supplicie son dos de ses longs ongles.

Tandis qu'il joue des hanches, Hermione lui agrippa le cou, tout en resserrant ses jambes autour de lui. Il prit ses mains dans les siennes, profitant de la position pour accélérer ses mouvements. Elle sentit au creux de son ventre naître une tension extrême et ne put retenir ses gémissements. Drago se redressa, lui écarta les jambes pour gagner en amplitude et s'inviter plus loin encore. Il était là brûlant de puissance et l'envoûtant corps et âme.

Elle ferma les yeux, le désir embrasait sa peau tout entière, et dans un gémissement elle s'abandonna à l'orgasme. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, les mouvements de hanches du jeune homme s'accélèrent une dernière fois, et elle le sentit lui aussi atteindre l'extase. Son torse s'écrasa brutalement sur sa poitrine, presque douloureusement.

Ils restèrent dans cette position un moment, le temps de reprendre leurs esprits. Lorsqu'il se retira, Hermione lui caressa le visage et lui donna un chaste baiser. Il s'allongea à ses côtés et nicha son visage dans le coup de la belle brune, jouant avec ses boucles. Il réfléchit quelques minutes avant de lâcher :

« Je ne te dénoncerai pas..

- C'est vrai ?demanda-t-elle incrédule

- Oui.. En me racontant la vérité tu m'as fait confiance, cela n'a pas dû être facile de te livrer. Et je ne supporterais pas de te voir mourir par ma faute.

- Merci Drago ! dit-elle soulagé

- Mais personne d'autre que moi ne doit apprendre ce que tu as fait !

- Si quelqu'un l'apprend nous mourrons tous les deux, c'est ça ?

- C'est ça. »

Cette discussion lança un grand silence dans la pièce, les deux protagonistes étaient plongés dans leurs pensées les plus sombres. Drago était toujours niché dans le coup de la brune, mais ne faisait plus un geste. Hermione quant à elle jouait maladroitement avec ses doigts, signe qu'elle était stressée.

« Je peux te poser une question ? demanda doucement Hermione

- Tu viens de le faire.

- S'il te plaît ! ria-t-elle

- Je t'écoute.. répondit-il en se redressant pour la regarder

- Que ferais-tu s'il ne te restait que 60 secondes à vivre ? Est-ce que tu aurais des regrets ? Est-ce que tu aurais fait certaines choses différemment ?

- Ça fait 3 questions ça, lâcha-t-il avec un sourire en coin

- Oui, c'est vrai, mais répond moi s'il te plait, j'ai envie de savoir.

- Oui j'aurais fait certaines choses différemment.  Cette question est assez effrayante, mais importante je te l'accorde. Je pense que tu ne peux pas arriver à la fin de ta vie, peu importe si nous mourrons bientôt, en regrettant de ne pas avoir poursuivi tes rêves. Il ne faut pas avoir de regrets, en tout cas moi je n'en veux aucun. Et toi ?

- Tu as raison, s'il ne nous restait que 60 secondes à vivre, c'est comme cela que je voudrais qu'elles soient : juste toi et moi, ensemble. »

Face à ces mots, le jeune homme fut touché et embrassa le front de celle qu'il aimait. Il la regarda un instant. Elle était belle, imprévisible, étonnante et passionnée. Et il avait enfin trouvé une forme de bonheur grâce à elle.

Malheureusement, on dit que le bonheur est une chose éphémère. Et il allait le découvrir dans peu de temps...

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