Partie II Chapitre 14: Le temps d'un week-end

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La première soirée s'était déjà déroulée. Il faut dire que la petite bande avait bien profité de ce début de week-end, et que l'alcool avait coulé à flot, au plus grand désarroi de Pansy qui se réveillait avec un mal de tête. Alors qu'elle tentait de se souvenir d'un sort pour vaincre cette migraine, quelqu'un frappa à la porte de la chambre qu'elle partageait avec Hermione.

Elle se leva difficilement et, lorsqu'elle ouvrit la porte, aperçut Ron qui tenait dans ses mains deux tasses de café fumant.

« Salut Pansy, euh pas mal ta coupe de cheveux !

- Hermione ! C'est Ron, il doit vouloir te parler, dit-elle d'un ton nonchalant.

- A vrai dire, j'étais venu pour te parler Pansy, avoua-t-il gêné. Tiens, je t'ai apporté un café, sans lait avec une tonne de sucre comme tu l'aimes.

- Pour me parler ? À moi ? demanda-t-elle surprise. D'accord laisse-moi mettre un gilet et je te rejoins sur la terrasse. »

Le jeune roux tourna alors le dos avec un petit sourire, tandis que Pansy ferma la porte et se rua sur sa valise afin de prendre un gilet pour se couvrir. Hermione qui avait assisté à toute la scène, regardait son amie se dépêcher.

« Tu as un rencard, dit Hermione.

- Non, on va juste parler. Vois ça comme une réunion de travail entre commerçant, répliqua-t-elle.

- Oui, le genre de réunion qui se termine avec ta langue dans sa bouche.

- Hermione ! Je ne te savais pas si... Vulgaire.

- Bah quoi ? Je suis au courant pour vos deux derniers rencards, tu sais.

- Je ne vois pas de quoi tu parles, feigna Pansy.

- Le petit restaurant et votre atelier cuisine, Ron m'a tout raconté, dit-elle en se levant en direction de la salle de bain. J'espère que tu me raconteras tout ! cria-t-elle.

- Occupe-toi d'abord de ta propre vie sentimentale, répliqua la serpentarde. »

Pansy, une fois vêtue de ce fameux gilet, partie retrouver Ron sur la terrasse. Il l'attendait patiemment assis sur le petit banc en bois blanc, avec près de lui les deux cafés. Pansy le regarda un instant, il était vêtu d'une chemise à carreaux avec un simple pantalon, son visage était souriant. Apparemment il avait été l'un des seuls à ne pas avoir abusé de la boisson la veille, contrairement à elle. Après cette réflexion elle s'avança et prit place à ses côtés.

« Merci pour le café, commença-t-elle. Comment sais-tu que je le prends comme ça ?

- Cela fait cinq ans que nous nous côtoyons, j'ai eu le temps de remarquer quelques petites choses te concernant, ria-t-il.

- Comme quoi ?

- De quelle manière tu bois ton café, lorsque tu es concentré tu attaches tes cheveux, la façon dont tu regardes et envie Blaise et ma sœur pour l'amour qu'ils se portent, par exemple.

- Je n'envie pas Blaise et Ginny, je les trouve simplement beaux ensembles, c'est tout, justifia-t-elle en fronçant les sourcils.

- A d'autre Pansy. Tu t'enfermes dans cette image de femme froide et sans cœur mais je sais que tu as envie d'une relation stable comme eux, mais que les garçons que tu choisis ne sont pas là pour ça.

- Comment tu pourrais savoir ça ? Ça ne fait pas longtemps que l'on se parle réellement.

- Comme je l'ai dit, cela fait cinq ans que nous nous voyons chaque semaine, et nos magasins sont juste en face l'un de l'autre. J'ai eu le temps de connaître la vraie Pansy, lui expliqua-t-il.

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