Je réparerais vos ailes (Levi x Oc )

29 - Songes Existants

Bon j'avoue que ce chapitre est un peu vide niveau action mais, chill men !
Bonne lecture les kheys et oubliez pas la musique

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Pdv Levi
Elle en met du temps. J'étais toujours sur ma chaise, les bras croisés, attendant son retour. Un énorme mal de crâne se faisait ressentir tant j'avais réfléchi. Tout s'explique, absolument tout. Sommes nous donc victimes des manigances et des combines de nos ancêtres ? Ce nom... Ackerman, est donc vraiment le mien ? Mon clan a été persécuté, celui de Tahys aussi ? Je ne suis qu'un soldat bon qu'à obéir aux ordres ? Beaucoup trop de questions et beaucoup trop de réponses qui engendraient d'autres questions. Un vrai cycle.

C'est vraiment immonde. Tahys... Je n'ose à peine imaginer sa souffrance passée. Les titans ne sont donc pas nos véritables ennemis, touts ces morts, touts ces sacrifices auront-ils été inutiles ? Ces créatures que nous avons tant maudis ne sont même pas la cause de nos malheurs. Tch, ce sont juste de pauvres humains transformés en monstres contre leur grés. C'est répugnant, ça me fou la gerbe. Des créatures destinées à se battre pour des crapules avides de pouvoirs et de territoires, maudis soient les Fritz. Comment sommes nous sensés affronter les Mahrs si nous n'arrivons même pas à en venir à bout de ces titans ? Même les 8 autres primordiaux sont sur le continent Mahr et l'Originel, notre seul potentiel sauveur est perdu. Il faut croire que ces emmerdeurs de Mahrs soient sacrément avancés. Erwin, on va en avoir besoin de tes satanés discours de motivation.

Un grincement de porte me fit sortir de mes pensées. C'était Tahys qui débarquait, les bras chargés de tout le bordel qui traînait dans sa chambre.
- Oi, qu'est-ce que c'est que ce foutoir ?
- Tu vas m'aider, dit-elle en déposant toutes ses babioles sur le sol.
- En quel honneur ?
- Aller je suis sûre que ça va te plaire, dit-elle en tentant de me faire lever en tirant sur mon bras.
- Tch, t'es vraiment insupportable.

Elle ne me répondit pas et se contenta de me tendre une sorte de couteau assez singulier : Le dos de la lame était soudé en son plein centre sur le manche, un peu comme un « T ».

- À quoi est-ce que ça sert ce truc ?
- J'en sais rien, j'ai fabriquée ça en me disant que ça sera sûrement utile un jour.
- Je suis sensé faire quoi avec ?
- Tu verras.

Deux longues heures de labeur s'en suivirent. Enfin, elle travaillait et je l'observais. J'aimais bien toiser tout ce qu'elle faisait. Son expression faciale quand elle essayait de se concentrer était assez spécifique, elle fronçait les sourcils et inspirait bruyamment, on aurait presque dit qu'elle était prête à défigurer quelqu'un. Il faut croire que même le silence était bruyant quand Tahys était dans les parages. Heureusement pour moi, elle avait finit par s'endormir. J'étais assis sur le sol, en tailleur et la tête de cette idiote suicidaire reposait sur mes jambes. Je restais adossé contre le lit à caresser ses longs cheveux bruns. Je scrutais les moindres traits de son visage, abaissant peu à peu les yeux vers son corps... Je n'osait pas la toucher plus que ça. On m'a offert une deuxième chance. Une deuxième chance de pouvoir protéger quelqu'un, je me suis promis que je ne l'a laisserais pas périr.

Tch, je ne sais même plus si aimer quelqu'un est une malédiction ou une bénédiction. Aimer pouvait signifier les sentiments que l'on ressentait pour une personne, le bonheur, les éclats dans les yeux à chaque fois que les regards se croisaient... Mais pour moi, l'amour et même l'amitié avaient une toute autre signification. Avoir des sentiments, je le traduisais par le poids qui reposait sur mes épaules, la peur incessante de perdre la personne que l'on aime, le regret et même la peur de l'abandon. Un vrai couteau à double tranchant. Ces deux perceptions des choses sont en réalité deux faces d'une même pièce.
Tahys, changera tu un jour la façon que j'ai de voir ces sentiments ?