Je réparerais vos ailes (Levi x Oc )

6- Merci

Hanji avait fuit sous le regard pesant du noiraud. Moi j'étais là, assise, observant le caporal qui semblait plongé dans ses pensées quand il pris la parole.

- Tu te souviens de moi ?
- Parfaitement.
- C'est donc toi qui m'a trouvée à manger alors que je crevais de faim.
- Tu as bonne mémoire, Caporal.
- Donc maintenant tu me tutoies à moitié ?
Je ne répondais pas mais je continuais à observer son visage qui semblait perdu. Il massait ses temps de ses doigts en soupirant avant de reprendre.
- Et toi, tu ne m'as pas reconnu en me revoyant ? Parce que moi si mais je n'étais pas sûre, tu as beaucoup changé bien que tu n'aies pas beaucoup grandis.
- Ferme là si c'est pour dire ce genre de conneries.
- Rohh c'est bo-
- Merci.

Je le regardais, il me regardait, j'étais choquée, il était blasé... enfin sans ses sourcils froncés ce qui était quand même un énorme progrès.

- C'est moi qui devrais, enfin qui devait vous remercier, en cette période, j'étais recherché par plusieurs personnes, j'étais un peu en cavale... vous aider m'avais permis de me cacher d'eux temporairement.
- Je vois, dit il avant d'enchaîner avec plusieurs questions, tu est née aux Bas Fonds ?

- Pourquoi est-ce que tu veux savoir ça, c'est pas vraiment important. Je n'aime pas parler du passé.
- Pourquoi t'as intégrée le Bataillon ?
- Je partage les idéaux du Bataillon et aller à l'extérieur des murs fait partie de ce que j'aimerais accomplir.
- Tu peux parler sans t'en faire, je ne te jugerais pas, tout le monde à un passé et tout le monde à le droit à une deuxième chance.

C'était comme si ces simples mots m'avaient enlevés un poids des épaules. J'avais envie de lui parler, de lui raconter mais je ne pouvais pas. Pas pour l'instant. J'ai d'abord des choses à vérifier.

- Plutôt qu'utiliser mon « savoir » et ma « force » pour tuer sur un simple coup de tête, je rêvais de pouvoir mettre mes talents au service de quelqu'un, ou même avoir quelqu'un à protéger. Quand l'occasion s'est présentée, je l'ai saisis sans réfléchir et me voila ici.

- C'est bien ce que je pensais, tache de ne pas arriver en retard demain. Tu es dans mon escouade désormais, dit il en se levant.

En constatant qu'il n'avait pas mangé, je sortis quelques cachés de la poche et les lui donnait en ajoutant:

- Vitamine B6, magnésium et vitamine A, t'as pas mangé alors prends ça.

Il ne dit rien et se contenta de me dévisager, comme si je lui avais parlé en une langue inconnue.
- Si t'as pas confiance, demande à Hanji, c'est pas du poison.
- Tch, un vrai disciple d'Hanji, ajouta t'il avant d'avaler les cachets et de disparaître vers la porte.

- Je peux en avoir moi aussi ou c'est que pour ~ton caporal, fit Théa en s'appuyant sur la table presque entièrement délabrée.

D'un petit mouvement, je sortis une dizaine de cachets de ma poche que j'envoyais dans sa bouche entrouverte car elle s'apprêtait à parler.

- T'as vraiment un caractère de cochon, dit elle en avalant difficilement la dizaine de cachets qui se trouvaient dans sa bouche.
- Peut être bien, dis-je en esquissant un petit sourire narquois.

- Bon, je vais nettoyer les écuries alors arrête de m'embêter à moins que tu ne souhaites bouffer de la merde de cheval ?
- Bouhouhou quel regard menaçant, dit-elle agrippant mes épaules pour me secouer.
J'appréciais beaucoup Théa. Ses petites blagues, son humour un peu décalé, elle était de bonne compagnie.

- Théa je te conseilles d'arrêter sinon cette folle va te buter.
C'est de moi qu'il parle ?!
- C'est vrai, tu devrais pas traîner avec elle, il y a des rumeurs comme quoi c'était une meurtrière des Bas Fonds !
- Et vous avez vus ses yeux !? Ça doit être une maladie !

Théa me fixait en écarquillant les yeux, c'était mauvais signe. Comment ces rumeurs avaient pu me suivre jusqu'ici.
Je le regardais de mon regard le plus noir et de mon sourire le plus flippant avant de m'en aller vers les écuries sans adresser un mot à Théa de peur d'aggraver la situation. Je ne voulais rien leur faire devant Théa. Je me retenais, ravalant ma colère.

- Bon sang ! J'ai envie de le buter ce mec, dis-je en frappant dans un tronc d'arbre.
Une pluie de feuilles tombait sur ma tête tandis qu'un trou s'était creusé sur l'arbre. J'en avais plein les cheveux.

Pdv externe
Sous un élan soudain de colère, la jeune fille enchaînait les coups sur ce pauvre arbre qui n'avait rien demandé. Entre coups de lames, coup de poings, coups de pieds, aiguilles empoisonnés et fil de fer, elle ne pouvait voulait plus s'arrêter quand soudain, une voix surgit de derrière elle.
- C'est comme ça que tu nettoies les écuries ? Fit le caporal.
- Je suis pas d'humeur, je préfère me défouler sur un arbre plutôt que sur un cheval, dit-elle en se tenant les poings comme si elle avait peur de laisser s'échapper un coup.
- Pourquoi tu sers ton poing comme ça ? T'as peur de me frapper ? Tu penses pouvoir réussir ?
On aurait dit qu'il cherchait à énerver la jeune Lyn. Étrangement, ça ne ressemblait pas au Caporal. D'habitude il était froid et cassant et le voilà en train de provoquer un de ses subordonnés ? Étais-ce cette révélation qui l'avait fait changer de comportement ?

- Bah alors, frappes si tu es bien là « Poupée d'Hadès » celle qui tue toutes personnes qui se met en travers de son chemin.
Il savait pertinemment que ce surnom la mettait hors d'elle.
- Caporal arrêtez s'il vous plaît.
- Tu mens. T'as envie de te battre.
Lyn commençai à courir vers lui, en feintant une balayette avant de tenter un coup de poing. En moins d'une seconde, elle se retrouvait par terre, le caporal Levi sur Lyn.
- Réfléchis, les feintes ça marche mais pas sur moi, ajouta t-il, toujours sur elle avant de glisser sa main dans sa manche pour y sortir les quelques armes qui s'y trouvaient.
- À quoi est-ce que tu jours là ?! Rends moi mes affaires !
- J'en veux un, ça a l'air pratique.

Le caporal Levi avait l'air plus ouvert, moins froid. C'était étrange mais Lyn le préférai comme ça.

Pdv Lyn
- Maintenant que tu es calmée, va nettoyer les écuries et vite avant que je ne te fasses bouffer le sol.
- Oui caporal, dis-je en posant ma main sur sa tête comme pour lui faire rappeler qu'il était petit alors que nous faisions la même taille.
- Tu veux vraiment crever toi.
- je suis peut-être folle mais pas suicidaire.
- La ferme tu me casses les oreilles et pas seulement, brailla t-il en appuyant ces mains sur ces tempes.
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J'ai rien a dire alors juste, à demain (ง'̀-'́)ง
J'ai kiffée écrire ce chap alors j'espère que vous aimez autant que moi :))