Je réparerais vos ailes (Levi x Oc )

30 - Comment agir ?

Mettez la musique même si elle est creepy :))
Bonne lecture 📖

Pdv Tahys
Je sortais de la chambre et refermais la porte derrière moi, oubliant complètement que j'étais en plein milieu du dortoir des hommes. Levi était déjà sortit depuis quelques minutes, sûrement pour aller se droguer avec du thé. Moi, je préférais traîner dans les couloirs en attendant que le Major Erwin me fasse signe d'entrer dans son bureau pour commencer la « réunion ». Planifier la mission de tout à l'heure et décider de la procédure que nous allons suivre concernant le reste. Alors que je me décidais enfin à toquer à sa porte, se fit avec une grande surprise que je découvris qu'Erwin n'était même pas dans son bureau. Il était derrière moi, m'observant d'un air interrogateur.
- Je te cherchais mais visiblement, c'était aussi ton cas.
- Lev- Le caporal-chef m'a dit que vous vouliez me voir.
- Bien, entrez.
Mince, il faut croire que j'ai pris l'habitude de tutoyer Levi et surtout de l'appeler par son prénom, maintenant c'est devenu totalement naturel... Il faut que je fasse attention, Levi souhaite que cette relation reste secrète.

J'entrais dans le bureau du Major Erwin avant de m'assoir sur la chaise qui se trouvait juste en face de la large table qui lui servait de bureau. D'énormes piles de papier y étaient entreposés. Erwin longeait la pièce pour attraper un petit carnet sur l'étagère qui bordait le mur juste avant de s'assoir en soupirant.
- Ce journal, c'est moi qui l'ai écris auparavant.
- Oh, et bien, de quoi est-ce que ça parle ?
- Patience, Tahys, répliqua-t-il en riant de bon cœur.
Sur son visage, je pu distinguer d'énormes cernes. Il n'avait pas dû dormir cette nuit. Il avait sûrement dû passer la nuit à réfléchir et à tenter d'imaginer diverses solutions pour les 1000 problèmes nous empêchant d'être libres. La liberté... C'est un bien beau terme, avec une signification aussi vaste que tout ce qui nous empêchais d'y accéder. Sûrement le mot qui me faisait le plus envie en ce bas monde mais aussi celui dont je craignais les sacrifices nécessaires pour l'atteindre. Le fait de vivre enfermés comme du bétail m'enrageais.

- C'est pendant mes années de jeunesses que j'ai emplis les, aujourd'hui poussiéreuses, pages de ce carnet. Si je t'ai instinctivement cru, ce n'est pas pour rien, fit Erwin d'un ton morne et grave.
Je le regardais avec une expression vraiment intéressée, j'avais les yeux grands ouverts, les sourcils froncés, en bref, je voulais connaître son histoire. Je suis toujours partie du fait que chacun possède un passé qui, une fois relié avec son présent et son futur représenterait sa façon de pensée, ses idéaux, ses objectifs et sa façon de les atteindre. Une personne qui a toujours vécue enfermée dans l'ombre souhaitera la liberté, la lumière et la gloire.

- Mon géniteur était professeur d'école. J'étudiais dans cette école. C'était un grand intéressé des sciences et surtout de la science titanesque et de l'histoire. Il voulait plus que tout la vérité, persuadé que celle qu'on nous contait était illusoire. Ce fut pendant une calme soirée, s'apparentant être comme les autres qu'il me fit par des ses confidences, à moi, un simple enfant. Il me disait qu'il suspectait l'état de nous mentir et même de nous avoir effacés la mémoire. Il suspectait les membres du clergé de nous avoir mentis à propos de cette « seule humanité ».
- Cet homme devait être très intelligent, dis-je en esquissant un très léger sourire qui sonnait comme nostalgique.
- Je fis part de ce que mon père m'avait confié ce soir là à mes camarades de classes, quelle erreur. Ces derniers se moquèrent de moi et allèrent disperser la rumeur. La rumeur que mon père soupçonnait l'état, la rumeur que nous étions fous. Quelques jours après, celui-ci décéda, mystérieusement. Je m'en veux encore à ce jour. J'ai indirectement tué mon père, c'est idiot n'est-ce pas ? Cet événement dramatique m'a servit de preuve, preuve pour confirmer les doutes de mon défunt père.

Je ne savais pas vraiment où me placer ni que dire. Erwin Smith, un grand soldat, un fin stratège mais surtout un homme de charisme et de renommée me confiait son passé.