Partie 1 : Perdus Dans un Monde Cruel

15-... Ad Astra

Six heures avant...

Livai : Préparez les chevaux bande de limace, le soleil est sur le point de se lever, nous n'avons pas de temps à perdre.

Armin indiqua sur la carte où se trouvait Eren, ils partirent immédiatement. Ils étaient une petite poignée à avoir fuit le gouvernement. Livai, Hansi, Armin, Jean, Sasha, Conny, Moblit, Nifa, Abel ainsi que quelques autres soldats partirent à la recherche d'Eren et de Mikasa. Historia était considérée comme étant trop importante et le major Erwin se trouvait en ville afin de gérer la situation. A vrai dire, l'attentat orchestré par Tariel Erth fut un bon motif pour justifier le départ précipité du bataillon.

PDV Armin

Je n'aurai sans doute pas du aider Eren, même si je tenais absolument à ce que Mikasa soit sauvée, j'aurai du prendre sur moi en l'empêchant de partir à sa recherche pour ne pas qu'il se mette en danger... Aujourd'hui le temps joue contre nous, à tout moment Eren se retrouve nez à nez contre les ravisseurs de Mikasa... Sauf que cette fois-ci il n'y aura personne pour lui venir en aide et nous sommes pour le moment bien trop loin...

Mon ventre se crispait, j'étais mort d'inquiétude, mes deux meilleurs amis étaient en danger et moi j'étais incapable de leur venir en aide... Je suis inutile de bout en bout... 

Nous continuions d'avancer avec nos chevaux, cinq heures c'est le temps qu'il faut pour aller aux coordonnées que j'ai données. Nonobstant, il faudra sans doute s'arrêter une heure pour que les chevaux se reposent. Autrement dit, nous n'arriverons à destination que dans six heures... Pendant six heures Eren sera seul face à plusieurs ennemis... Et si ses ennemis n'étaient ni plus ni moins que le mystérieux soldat, Reiner et Berthold ? Qu'en est-il d'Ymir d'ailleurs ?

Tant de problèmes me vinrent en tête, il se retrouverait à se battre seul contre trois ou quatre  personnes dangereuses ?

Si mes craintes s'avéraient être vraies, alors j'aurai envoyé Eren dans la gueule du loup... Je m'en veux terriblement... J'étais mort de honte... Soudainement, je vis le Caporal me regarder du coin de l'oeil en me dévisagea

Livai : Hé Arlert, je sais à quoi tu penses, dégage immédiatement ces pensées de la bouillie qui te sert de cervelle. C'est trop tard pour t'en vouloir, la seule chose auquel il faut penser désormais, c'est au sauvetage d'Eren et de Mikasa. Tu auras ensuite tout le temps pour pleurer sur ta fragile condition, mais ne compte pas sur moi pour te prêter mon épaule. 

Le caporal ne connaissait que brièvement la subtilité mais force est de constater qu'il n'avait pas tort. Je ne peux pas changer le passé, je ne peux qu'arranger le présent pour faire un meilleur futur. 

Armin : Vous avez raison mon caporal...

Livai : On a pas eu le temps d'en parler, mais qu'as-tu à nous dire sur ces lieux ?

Armin : Éh bien, c'est un terrain assez plat où il y'a peu d'habitation. Pas très loin d'ici il y'a une épaisse forêt ce qui est parfait pour les manoeuvres tridimensionnelles. Je pense qu'il faudrait d'abord y aller. Si nous nous ordonnons en ligne nous pourrons rapidement inspecter l'intérieur de la forêt. 

Livai : Penses-tu que nous arriverons à temps ?

Armin : Je pense que dans le meilleur des cas nous arriverons durant le combat... et dans le pire...

Livai : Et dans le pire des cas nous arriverons trop tard c'est ça ? Tâchons pour le moment de ne penser qu'à la première éventualité. 

Les chevaux commençaient à terriblement s'épuiser nous forçant à nous arrêter. Nous étions tous au sol, ne pensant qu'à Eren et Mikasa.