Candice Renoir

Le verdict

Il sortit en vitesse, mais en sortant, Mehdi l'interpella.
MEHDI: Ah Antoine, ton rendez-vous est fini ? Parfait, on a retrouvé un corps à Mèze dans la forêt.
ANTOINE: Un corps, maintenant ?
MEHDI: Oui pourquoi ? Ça pose un problème ?
ANTOINE: Non, pas de soucis. J'ai juste un truc à régler et je vous rejoins. Tu m'envoie l'adresse ?
MEHDI: Ok. A toutes.
Antoine descend les escaliers 2 à 2 et se dépêche d'aller chez Candice.
Quand il arrive, elle est blottie sur le canapé et la lettre est posée devant elle sur la table.
Il prend la lettre et la lit:
    
         Chère Candice Renoir,
En vue des faits qui vous sont reprochés, c'est-à-dire avoir caché à la hiérarchie que le commissaire Dumas avait égaré son arme. Nous avons pris les décisions suivantes :
Vous serez mise à pied pendant 2 semaines, pendant ce temps-là, vous occuperez les fonctions de brigadier à la BSU de Sète. Vous aurez interdiction d'enquêter, sous peine d'une sanction plus lourde, ou d'une radiation à vie.
Une fois ces 2 semaines écoulées, vous serez mutée à Valenciennes puisqu'un poste est libre.
Cordialement.
Monsieur le substitut.

Au moment où il finit la lettre, un vide se fait en lui. Mutée ? Ils venaient à peine de se retrouver, et ils allaient la muter ? Il pose la lettre sur la table et s'assoit, abasourdi sur le canapé.
ANTOINE (prenant Candice dans ses bras): C'est pas grave ma chérie, c'est pas grave. (Dit-il, essayant de se rassurer lui-même.) Je vais aller voir le substitut, je vais lui demander ma mutation à Valenciennes. Il ne peut pas me la refuser.
CANDICE (pleurant): Et ta fille ?
ANTOINE: On trouvera une solution, t'inquiète pas. Mais je t'ai promis que je ne te lâcherai pas, et je vais tenir ma promesse.
Elle s'appuya contre lui, profitant de ce moment comme si c'était un des derniers. Antoine la prit dans ses bras et ils restèrent longtemps comme ça, jusqu'à ce que le téléphone d'Antoine sonne. C'était le commissaire Bertorello.
COMMISSAIRE: Dumas, je veux bien être patient, mais ça fait 1 heure qu'on vous attend là.
ANTOINE: 1 heure ? Désolé j'arrive tout de suite.
Il raccroche et se rassoit.
CANDICE: C'était qui ? Tu dois y aller ?
ANTOINE: Le commissaire Bertorello, on a retrouvé un corps et ça fait 1 heure qu'ils m'attendent. Désolé, il faut que je file,(il l'embrasse longuement) on se voit tout à l'heure.
CANDICE: Attends je viens avec toi. Je vais pas rester ici à croupir alors que je pourrais être là-bas avec toi.
ANTOINE (posant ses mains sur les bras de Candice pour la retenir) : Candice, tu restes ici. T'as lu la lettre, une petite erreur et tu risques la radiation à vie. (il lui caresse la joue) Allez, t'inquiète pas, ça va aller. A toute à l'heure.
Il l'embrasse, lui sourit, et part. Candice est très frustrée mais obéit et reste chez elle.
Antoine arrive 20min plus tard sur la scène de crime et rejoint l'équipe.
ANTOINE: Alors, qu'est-ce qu'on a ?
VAL: Stephane Rouget, 46 ans, il était porté disparu depuis hier midi, c'est sa femme qui a déclaré sa dispartion. Mehdi et Marquez font le voisinage, on verra ce qu'ils pourront trouver sur la victime.
ANTOINE: La cause de la mort ?
NATHALIE: On saura à l'autopsie mais je pense que c'est une détresse respiratoire qui a entraîné une crise cardiaque. Aucune contusions cérébrales.
ANTOINE: Heure de la mort ?
NATHALIE: Hier matin aux alentours de 7h.
ANTOINE: Ok. Mais pourquoi on a dû venir ? Y'a rien de suspect si ?
ISMAEL: C'est sûrement une mort naturelle mais il faut qu'on vérifie quand même, il n'avait aucun antécédents cardiaques. C'est rare une crise cardiaque comme ça, sans antécédents. 
COMMISSAIRE: C'est bon, vous pouvez embarquer le corps. Allez on y va.

Pendant que l'équipe était en train d'étudier au peigne fin la scène de crime, la femme de la victime a reçu un appel masqué : « Tu dis un mot aux flics, et je te tue, c'est compris ?» lui avait dit cet inconnu au téléphone.