La demande...

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Antoine s'écarte, sort une boîte de sa poche, lui prend la main, et s'agenouille.
ANTOINE: Candice, je veux que tu sois la femme avec qui je m'endors tous les soirs et avec qui je me réveille chaque matin. Je veux que tu sois toujours près de moi, pour me remplir de bonheur. Et je veux être l'homme qui te fera rire, qui te couvrira quand tu auras froid, qui te soutiendra envers et contre tous. Je veux que plus rien ni personne ne puisse nous séparer. Veux-tu m'épouser ?
Candice n'en revient pas. Elle met ses mains devant sa bouche grande ouverte.
CANDICE: Oui ! Bien sûr que je veux !
Il se relève pendant que Candice lui saute au cou et l'embrasse. Ils se sourient amoureusement puis s'embrassent passionnément sans même plus prendre le temps de respirer. Cette nuit leur paraît infinie et irréelle.
Le lendemain, après qu'ils soient réveillés, Antoine attrape doucement la main de Candice. Il lui met la bague au doigt et lui caresse la main.
ANTOINE: Elle te va à merveille.
Elle lui sourit et l'embrasse tendrement.
Ils avaient enfin trouvé l'équilibre qu'ils cherchaient depuis 8 longues années. Un amour passionnel avec un avenir prometteur. Ils avaient surmonté ensemble de nombreux obstacles et pouvaient enfin vivre leur passion librement.

Ils rentrent à Sète le soir et se rendent chez Candice.
CANDICE (ouvrant la porte d'entrée à Antoine): Monsieur le commissaire, votre futur chez vous.
ANTOINE: Merci commandant !
Il rentre, se retourne vers elle, et l'embrasse pendant qu'elle ferme la porte avec son pied. Leurs bouches ne se lâchent plus. Candice laisse tomber son sac et retire son gilet pendant qu'Antoine passe ses bras autour du dos de Candice pour la rapprocher de lui. Ils continuent leur chemin vers le salon. Candice retire le tee shirt d'Antoine et passe ses bras autour de son cou. Ils ne forment plus qu'un.
LÉO: Maman, c'est toi ?
Candice s'écarte d'Antoine et le regarde d'un air affolé.
Léo sort de sa chambre et allume la lumière.
LÉO: Je pensais pas que tu rentrerais ce soir vu l'heure. (sursaute) Antoine ?
CANDICE (gênée): Léo mon chéri. Mais, mais qu'est-ce que tu fais là ? Tu devais pas être chez Max ?
LÉO: Si mais comme tu rentrais aujourd'hui je suis rentré.
CANDICE (souriant faussement): Ah...c'est super !
LÉO: Et qu'est-ce que vous faites ?
CANDICE: Euh, on discutait pourquoi ?
LEO: Dans le noir ?
CANDICE: Oui. On vient de rentrer de la gare, on n'a pas encore eu le temps d'allumer la lumière.
LÉO: Avec Antoine torse nu ? Tu te fous de moi ?
CANDICE: Oui. Euh.., enfin non. Bien sûr que non. Bon Léo, je n'ai pas à me justifier. Allez, vas te coucher, il est tard.
Léo jette un dernier regard suspicieux à Candice et retourne dans sa chambre.
CANDICE (se retournant vers Antoine et se rapprochant de lui): Ou est-ce qu'on en était ?
ANTOINE: Tu veux pas que je rentre dormir chez moi ?
CANDICE: Non. Je te veux près de moi. (elle marque une pause). Antoine, j'ai envie de retourner dans ma chambre. Mais c'est la première fois que je vais y dormir depuis mon agression. J'ai besoin que tu sois là.
Elle le prend par la main et l'emmène dans sa chambre. Elle rentre, des images de son agresseur lui reviennent. Elle ferme les yeux.
ANTOINE (la prend par les épaules): Ça va ? Si tu ne te sens pas prête, tu pourras y retourner plus tard, t'es pas pressée.
CANDICE: Non, ça va aller.
Elle rouvre les yeux. Il la prend dans ses bras ce qui la rassure.

ANTOINE (quelques minutes plus tard): Ça va ?
CANDICE (lui sourit, soulagée): Oui.
Elle l'embrasse.
CANDICE: Merci.
Ils se couchent, elle pose sa tête sur son torse et s'endort, sereine.

Candice Renoir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant