Le départ

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Les jours passent et Candice s'approche doucement du jour de départ. C'est de plus en plus dur, d'autant plus que l'équipe lui en veut toujours.
La veille de son départ, elle rentre chez elle, pose son sac et allume la lumière.
L'ÉQUIPE: Surprise !
Candice n'en croit pas ses yeux. Elle voit Antoine, Val, Mehdi, Marquez et Nathalie.
CANDICE: Mais qu'est-ce que vous faites là ?
NATHALIE: Tu croyais qu'on allait te laisser partir sans te dire au revoir ?
CANDICE: Vous ne m'en voulez plus alors ?
MEHDI: Mais non, on sera toujours là pour toi.
VAL: C'est juste qu'on aurait voulu t'aider...
MEHDI: Comment on va faire pour résoudre les enquêtes maintenant ?
CANDICE: T'inquiète pas, vous vous en sortirez très bien... Je suis tellement contente de vous voir. Je suis désolée de vous avoir rien dit...j'en avais pas la force.
VAL: Tu vas nous manquer. T'as beau avoir des méthodes spéciales, t'es la meilleure flic que je connaisse.
MEHDI: Et tes équipiers ont intérêt à prendre soin de toi. Sinon ils vont avoir à faire à moi.
Elle prend Val, puis Mehdi dans ses bras.
CANDICE: Merci pour tout. Vous allez me manquer tous les deux. Val, profite bien de ton petit ange et Mehdi continue à gagner tous les combats de boxe.

Nathalie rejoint Candice tandis que Val et Mehdi partent rejoindre les autres sur la terrasse.
NATHALIE: Ça va ma belle ?
CANDICE: J'ai connu mieux... mais ça va.
NATHALIE: Qu'est-ce que tu comptes faire avec Antoine ?
CANDICE (regarde Antoine qui rit avec Marquez, Mehdi et Val): Je sais pas... (les larmes lui montent aux yeux) Je l'aime...je l'aime vraiment je crois. Mais j'ai peur de le perdre.
NATHALIE: Candice, si tu l'aimes, tu ne le perdras pas. Vous êtes faits l'un pour l'autre. Vous avez traversé tellement de choses que ce n'est pas ça qui vous séparera.
CANDICE: Merci.
Elle la prend dans ses bras.
CANDICE: Tu vas me manquer... Tu gardes un oeil sur lui ?
NATHALIE: T'inquiète pas. Et toi tu prends soin de toi.
Elles rejoignent les autres dehors et profitent de leurs derniers instants ensemble.

Quand il commence à faire nuit, tout le monde décide de partir pour laisser Candice et Antoine seuls.
ANTOINE: Ça va ?
CANDICE (souriant): Oui. Merci d'avoir organisé tout ça, ça m'a fait du bien.
ANTOINE: Tu ne pouvais pas partir sans être réconciliée avec eux.
Elle le prend dans ses bras.
ANTOINE (lui chuchotant): Tout va bien se passer, ne t'inquiète pas..

Le lendemain matin, Antoine l'accompagne à la gare.
ANTOINE: Je suis désolée que tu aies à payer pour moi...Je t'assure que le substitut n'a pas fini d'entendre parler de toi. Je ne vais pas te lâcher, et il ne gagnera pas.
CANDICE: T'as pas à être désolé. On est une équipe. C'est pas ça qui va nous séparer.
Elle le prend dans ses bras, ils ne se lâchent plus, le temps leur paraît comme arrêté.
Puis ils entendent le bruit du train arriver et reviennent à la réalité. Ils se regardent avec regret. Antoine essuie une larme qui coule sur le visage de Candice. Ils s'embrassent, leurs visages restent accrochés longtemps, comme si leurs bouches ne pourraient plus jamais se décoller l'une de l'autre et qu'ils resteraient unis à jamais.
Ils se prennent la main, se regardent une dernière fois et Candice monte dans le train.

Quand Candice arrive à Valenciennes, il est déjà tard mais elle décide d'aller quand même au commissariat.
Elle rentre, le commissariat est méconnaissable.
COMMISSAIRE FABRE: Ah, commandant Renoir, vous êtes déjà là ?
CANDICE: Hugo ?
H.FABRE: Déjà arrivée que vous m'appelez par mon prénom.
CANDICE (elle pose son sac et le regarde droit dans les yeux): C'est bon. Arrête de faire semblant de ne pas me connaître. Avoue que ça te fait plaisir que je sois sous tes ordres. Mais crois moi, je ne vais pas me laisser faire.
(elle part en direction des bureaux) Où est mon bureau ?
H.FABRE: Le premier à gauche. Fais comme chez toi.
Elle rentre en claquant la porte et installe ses affaires.

Elle s'installe chez sa mère, Magda, qui a maintenant sa maison, le temps de trouver un appartement.
MAGDA: Ça me fait plaisir de te voir ma chérie.
CANDICE: Moi aussi, mais j'aurai préféré venir ici en vacances.
MAGDA: Pourquoi t'as été mutée ici ?
CANDICE: J'ai...J'ai aidé mon commissaire à récupérer son arme qu'il s'était fait voler.
MAGDA: Ton commissaire...?
CANDICE: Dumas. Tu l'as vu il y a 4 ans. Il était monté quand j'avais été dessaisie mais il était capitaine à l'époque.
MAGDA: Ah c'est celui qui t'a sauvé la vie ?
CANDICE: Oui.
MAGDA: T'as fait tout ça pour lui ?
CANDICE: Ca fait 8 ans qu'on se connaît, on est amis, c'est normal.
MAGDA: Vous n'êtes pas qu'amis, je me trompe ?
CANDICE (esquivant la question): Je suis crevée et il faut que je me lève tôt demain, je vais me coucher.

Le lendemain, elle arrive tôt à la brigade.
Hugo Fabre rentre dans son bureau.
CANDICE: On t'a jamais appris à toquer?
H.FABRE: Tiens, tu peux remplir ces papiers c'est pour un vol.
Elle jette un coup d'œil.
CANDICE: Y'a pas d'autres affaires que ça ?
H.FABRE: Et non commandant, il va falloir vous contenter de petites affaires ici.
Il va dans son bureau. Candice sort et rejoint l'équipe.
CANDICE: Vous êtes sur quoi là ?
LIEUTENANT: Une affaire d'un homme qui bat sa femme.
CANDICE (à voix basse): Le con j'en étais sûre.

Candice Renoir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant