24h plus tôt

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La voiture dans laquelle sont Antoine, Mehdi et Val s'arrête. Ils sortent de la voiture et voient Candice, puis une femme qui la menace avec son arme. Tout s'accélère dans la tête d'Antoine.
ANTOINE (au loin): CANDICE !
Il s'élance.
FEMME: Qu'est-ce qu'ils foutent là eux ? Tant pis pour vous, vous allez mourir, et il a l'air de tenir à vous lui, vous allez mourir sous ses yeux.
Elle tire.

24h plus tôt.
De retour au commissariat:
MARQUEZ (affiche la photo sur le tableau) : La victime: Stéphane Rouget, 46 ans. Mort d'une crise cardiaque. Il est marié à Alice Rouget et ils ont une fille de 14 ans.
VAL: Il n'avait aucun antécédents cardiaques. Il était ingénieur dans une société de bâtiment à Sète. Sa femme a déclaré sa disparition hier midi, il est parti comme tous les matins puis il répondait plus au téléphone et il est jamais revenu.
ANTOINE: Et on sait ce qu'il faisait dans cette forêt à cette heure là ?
MEHDI: On a interrogé leur voisine. Vu ce qu'elle nous a dit on dirait qu'elle passe ses journées le nez à la fenêtre pour les observer. Elle a dit qu'il partait tous les jours à cette heure là faire son jogging avant de partir au travail. Donc à priori rien d'anormal.
COMMISSAIRE: Ok, Ismael, Val, vous  allez perquisitionner son domicile ?
VAL: Quoi ? Non moi j'y vais pas avec lui.
COMMISSAIRE: Pourquoi il s'est passé quoi ? Vous vous entendiez bien avant.
VAL: Il s'est passé qu'il a balancé Candice à l'IGPN.
ANTOINE: Bon Val et Mehdi vous allez perquisitionner chez la victime. Ismael vous interrogez sa femme.
COMMISSAIRE: Je vais avec lui. (à Antoine): Vous, vous restez là. Marquez vous le surveillez.
Val et Mehdi partent perquisitionner pendant que le commissaire et Ismael vont interroger la femme de le victime.
COMMISSAIRE: C'est quoi cette histoire avec le commandant?
ISMAEL: J'y suis pour rien ! J'avais envoyé un mail à l'IGPN pour parler des méthodes du commandant qui sont un peu poussées.. après je leur ai demandé de l'effacer mais c'était trop tard,  ils ont fait une inspection. Ils ont trouvé que le commandant Renoir avait aidé le commissaire à récupérer son arme qu'il avait perdu et ils l'ont envoyé en conseil de discipline. 
COMMISSAIRE: Elle a pris tous ces risques pour lui ?
ISMAEL: Oui. Et ça m'étonnerait pas qu'elle enquête avec lui en cachette.
COMMISSAIRE (le regardant bizarrement en réfléchissant): Non, à mon avis il ne la laissera pas faire la même erreur 2 fois.
Ils arrivent chez la femme de la victime.
COMMISSAIRE: Madame Rouget, bonjour. Commissaire Bertorello et voici le lieutenant Ndongo. On a quelques questions à vous poser à propos de la mort de votre mari.
A. ROUGET: Bonjour..
COMMISSAIRE: Est-ce que votre mari vous a semblé bizarre ces derniers temps? Il prenait des médicaments, dormait mal, ou des choses comme ça ?
A.ROUGET (pleurant): Non ça allait. (très peu fort) Mais il avait la sensation d'être suivi. Et le matin de sa mort, il paraissait un peu anxieux.
COMMISSAIRE: Vous savez pourquoi ou qui aurait pu vouloir le suivre ?
Le téléphone d'Alice Rouget vibra.
A.ROUGET (soudainement pressée): Euh non, je sais pas. Mais il m'a dit que c'était rien et de ne pas m'inquiéter. Que c'était surement des hallucinations.
ISMAËL: Et vous savez comment il s'est retrouvé avec une tulipe dans sa veste ?
A.ROUGET: Oui, oui c'est moi qui lui ai donné le matin. Maintenant excusez moi mais il faut vraiment que j'y aille.
COMMISSAIRE: Pas de soucis. Merci.

Pendant que l'équipe est sur le terrain, Antoine retourne dans son bureau.
MARQUEZ (au loin) : Antoine, tu restes là hein ?
Antoine appelle Candice.

Pendant ce temps, Candice était en train de boire un café dans la salle à manger quand Paul Perrier (le psy) rentra.
P. PERRIER: Commandant, ça va vous tenez le coup ?
CANDICE: Je suis plus commandant je vous rappelle.
P.PERRIER: Oulah, ça va pas fort vous ?
CANDICE: Si, ça va, ne vous inquiétez pas. J'encaisse.
P.PERRIER: Vous êtes sûre ?
Le téléphone de Candice sonne.
CANDICE (souriant faussement): Oui, vous voyez, j'ai le commissaire de mon côté.
Elle lui montre rapidement son téléphone. Elle s'éloigne et décroche, observée minutieusement pas le psy.
CANDICE: Antoine ? T'as fini ?
ANTOINE: Oui, c'est bon. Ça va ? Tu veux passer dans mon bureau ?
CANDICE: Euh, oui j'arrive. (Raccrochant, à Paul Perrier) Il faut que j'y aille.

Candice Renoir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant