chapitre 15

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Callie dormit très mal sur ce vieux lit de camp.Elle avait mal partout, avait froid,et mourrait de faim.
Elle se redressa péniblement.
Duncan n'était pas revenu la voir,comme il le lui avait promis.
D'un côté, elle était soulagée,car à la pensée de ce qu'il projetait de lui faire,lui donna une grosse montée d'angoisse.
Elle respira profondément pour retrouver son calme.Elle avait très soif,mais ne voulait surtout pas boire l'eau du gerrican qu'il lui avait laissé pour faire sa toilette.
Tout à coup,elle entendit des bruits de pas venir dans sa direction.
Il ne pouvait s'agir que de Duncan.
Tremblante de peur,elle se recroquevilla sur le lit de camp.
Elle entendit une clé de  mettre dans la serrure, tournée,et la porte s'ouvrit sur l'homme de ses cauchemars.
___ Bonjour ma chérie,dit il en s'approchant du lit de camp.Je suis désolé de ne pas être revenu te voir hier soir,mais j'ai eu un petit empêchement de dernière minute.Regarde,je t'ai apporté un croissant,et dans ce sac, c'est de quoi passé du bon temps tous les deux, ajouta t'il en lui tendant la viennoiserie.
Callie ne le prit pas, malgré la faim qui la tenaillait,et le regarda avec appréhension.
___ Allez,mange.Je te veux en forme pour ce que je te réserve.
____ Je n'ai pas faim,mentit elle.
____ Très bien,comme tu veux,alors on va pouvoir passer aux choses sérieuses toi et moi,dit il en ouvrant sa sacoche.
Elle réfléchit très vite,et dit.
___ Enfin de compte,je veux bien le croissant.Je me sens faible,mentit elle,sans trop lui mentir.Car c'est vrai qu'elle n'avait pas manger depuis hier midi,mis à part ses bonbons à la menthe.
Il lui fallait reprendre des forces,si elle voulait pouvoir se défendre.
Duncan lui tendit le croissant,et dit.
___ Désolé ma chérie.Je n'ai pas pu te ramener un thé,car ils auraient eu des soupçons là haut.
Callie l'écoutait à peine,car elle pensait comment elle pourrait faire pour gagné du temps avant qu'il ne l'a touche.
Peut être que quelqu'un s'apercevrait qu'il se passe quelque chose dans cette cave,et qu'on viendrait la libéré.
Elle se mit à picorer plus qu'à ne le manger,son croissant,et demanda avec angoisse.
___ Que veux tu de moi exactement Duncan ?.
Il était en train de sortir ce qui ressemblait à toute une panoplie d'objets sexuels.
Elle se mit aussitôt à trembler encore plus,en voyant ce qu'il projetait de lui faire subir.
Il y avait des menottes,un fouet,deux vibromasseurs différents,et d'autres objets qu'elle ne connaissait pas.
Elle le vit relevé la tête,et la regarder d'un air salace.
___ À voir ta tête,je pense que tu dois avoir une petite idée de ce que je projette de faire à ton joli corps,ma chérie.Mais,je vais quand même te le dire.Je vais assouvir tous mes fantasmes que j'ai, depuis que tu es entré dans ma vie.Et,tu as intérêt à ne pas me décevoir, cette fois ci Callie.Je vais enfin pouvoir m'amuser un peu,tu me dois bien ça,pour m'avoir fait attendre aussi longtemps,tu ne crois pas ?.
Elle sentit son angoisse reprendre le dessus sur elle.Il fallait qu'elle respire profondément.
"Respire,te dirais Allen.Vas y Callie,tu peux le faire".
Et puis,si cela se trouvait,lui ne croirait pas qu'elle est pu quitter son hôtel comme ça dans la précipitation.Allen savait trop l'importance qu'il avait pour elle,se dit elle en pensée.
Cela lui redonna un peu d'espoir.Mais est ce qu'Allen viendrait à temps pour la sortir de cet enfer,là,elle en était moins certaine.
Pour gagner du temps, elle demanda.
___ Duncan, pourrais tu prendre des nouvelles de mon père,car il doit sûrement s'inquiéter,que je ne l'ai pas appelé hier soir.
___ Ne t'inquiète pas pour lui.Je suis sûr que Foley lui aura téléphoné,pour lui dire que tu t'étais absentée pour quelques jours de l'hôtel.Et tel que je le connais,il va sûrement lui faire constater ton manque d'énergie à t'occuper de son hôtel.Il a toujours voulu avoir la place de directeur,il me l'a dit d'ailleurs.Si il l'obtient,il aura intérêt à me gardé la meilleure chambre,pour quand j'aurai envie de m'amuser un peu avec une femme,dit il en éclatant de rire.
Puis,il reprit son sérieux.
___ Tu comprends ma chérie,que dès que je me serais lassé de ton joli corps,dit il en passant le fouet qu'il tenait toujours dans sa main,le long du visage de Callie,puis sur son bras.Je compte bien en trouvé une autre,qui saura me divertir à son tour.Mais cette fois,je la choisirais plus prudemment,tu peux me croire.Tu sais,je ne t'en veux pas de m'avoir donné du fil à retordre.Si tu savais à quel point cela m'excitait.J'adore les femmes qui ont dû caractère.Allez, dépêche toi de finir ton croissant,pour que l'on puisse enfin s'amuser un peu tous les deux.Je suis sûr que tu en redemanderas.
Callie,tout en picorant sa viennoiserie, réfléchi à un moyen de sortir d'ici.
Elle avait bien trouver un vieux clou tout rouillé la veille au soir,mais elle l'avait laissé par terre, près de la porte.
Qu'elle idiote elle faisait.
Duncan n'avait pas refermé à clé en entrant tout à l'heure,et pour l'instant,il ne l'avait pas attaché.
Elle regarda autour d'elle.
Si elle pouvait trouver quelque chose pour l'assommé, peut être pourrait elle sortir d'ici.
Le gerrican aurait pu aller,mais il était toujours pleins d'eau,donc bien trop lourd pour elle.Son regard se porta sur le seau,mais elle remarqua très vite qu'il était en plastique.
" Bon sang,mais il n'y a vraiment rien dans cette maudite cave,qui pourrait me servir d'arme",pensa t'elle, presque avec colère.
Même le sol avait commencé à être bétonné,pour pouvoir un jour y entreposer ce qui ne serait plus indispensable à l'hôtel.
Elle sentit les larmes venir,et les essuya avant que Duncan s'en aperçoive.Il serait bien trop heureux de la voir dans cet état.
___ Bon, allez !.Ça suffit maintenant.Je n'ai pas toute la journée malheureusement.Deshabille toi,dit il tout à coup,en brandissant une arme sur elle.
Comment allait elle pouvoir faire pour se sortir de là ?.Elle n'en avait aucune idée.
___ Est ce que je pourrais avoir un verre d'eau,je meurs de soif?,dit elle pour faire trainer un peu les choses.
___ Ok,mais dépêche toi.
____ Je vais avoir besoin de ton aide,le gerrican est trop lourd pour moi,et puis je n'ai pas de verre.
____ Je t'en ai pourtant apporté un en plastique.Il doit être encore dans le seau,dit il en se dirigeant vers le coin où il avait entreposé tout ce qu'il avait préparé pour l'enlèvement de Callie.
Elle en profita aussitôt, pendant qu'il ne s'intéressait plus à elle,pour se lever,et courir vers la porte de la cave qu'il avait oublié de fermer à clé.
Mais il s'en aperçu,et braqua de nouveau l'arme sur elle.
___ Si tu ouvres cette porte Callie, tu es morte!, hurla t'il derrière son dos.
Elle s'arrêta net.
___ Allez, reviens par ici et retire ta robe.Toi et moi allons passer aux choses sérieuses.
Elle revint près du lit de camp,les larmes aux yeux.
Cette fois,s'en était fini pour elle.Duncan allait abusé d'elle,ici,dans cette cave lugubre.Et surtout,dans l'hôtel de ses parents.
Son angoisse revena en force,et cette fois, elle n'arriva pas à se contrôler.
Elle fût prise de tremblements,de palpitations,de nausées,et commença à respirer avec difficulté.
___ Ne joue pas à ça avec moi,pour gagner du temps,dit il en se rapprochant d'elle.Ôte moi cette robe,et plus vite que ça.
Elle essaya de faire ce qu'il lui demandait,mais n'y arriva pas tellement elle tremblait.
Duncan s'énerva,lui attrapa le bras,et défit la fermeture de sa robe.
Celle ci tomba à ses pieds.
___ S'il te plaît... Duncan... arrête....
___ Certainement pas ma chérie.Tu es à moi maintenant,dit il en détachant son soutien gorge,qu'il fit glisser ensuite avec lenteur le long des bras de Callie.
Il se retrouva par terre, à côté de la robe.
Callie essaya de cacher ses seins avec ses mains,mais il les attrapa aussitôt,et l'emmena devant un des piliers de la cave.
Là,il l'attacha,de façon,à ce qu'elle se retrouve les bras en l'air, grâce à la poutre transversale qui traversait la cave,pour soutenir les fondations.
Une fois fait,il admira son oeuvre,et dit.
____ waouh !,si tu savais comme tu es bandante comme ça,ma chérie.
Puis,il passa derrière elle,et lui caressa le dos de son fouet.
Callie était pratiquement nue devant lui,et à sa merci.Il ne lui restait plus que sa petite culotte blanche.
___ Voilà qui est beaucoup mieux,dit il en la regardant d'un air salace.
Il se rapprocha d'elle,et l'embrassa violemment sur la bouche,tout en caressant ses seins.
Callie pleura et hurla,mais rien n'y fit.
___ Tu peux crié autant que tu veux.Personne ne descend à cette heure ci.Ils sont tous en réunion pour préparer la journée de travail.Cela nous laisse une bonne heure devant nous pour en profiter ma chérie.
Elle se sentit de plus en plus mal.Elle avait très froid,et était morte de peur.
Callie le vit prendre un autre martinet à lanières plus dures,et des pinces à tétons,qu'il lui mit aussitôt sur la pointe de ses seins.
Elle en ressentie une violente douleur.
___ Ça te plaît,dit moi,ricana t'il.
Puis,il la caressa avec son fouet le long de son cou,de ses mamelons,et d'un coup,il la frappa au niveau du ventre le plus fort qu'il pût.
Elle hurla aussi de douleur.
___ Oui,vas y,montre moi comme tu aimes ça Callie,je veux t'entendre me supplier de recommencer encore et encore.
Il se rapprocha de nouveau d'elle et tira très légèrement sur les pinces seins.
elle cria,et pleura.
____ Arrête Duncan,je t'en supplie.
____ Non,ma chérie,je ne fais que commencer,dit il en descendant sa main entre ses cuisses pour venir lui caresser sa partie intime.
___ Si tu savais à quel point j'ai envie de te baiser,mais tu n'es pas encore assez marqué pour moi.Je veux voir ta jolie peau devenir rouge écarlate,et après je pourrais continuer avec mes autres jouets avant de te pénétré à volonté,dit il en reprenant son martinet,pour la fouetté de nouveau.Cette fois ci il frappa au niveau des seins,et avec les pinces,la douleur devint insoutenable.
Il frappa encore et encore laissant de grandes marques sur le corps de Callie.
s'en fut beaucoup trop pour elle, d'un coup tout devint noir autour d'elle,et elle s'évanouit.

Coup de foudre à l'hôtel.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant