chapitre 23

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Dix minutes plus tard,ils arrivèrent à la salle de surveillance de l'hôtel.
Mais avant d'entrer, Allen qui tenait Callie par la taille,la tourna vers lui,et dit.
___ Écoute, j'ai un mauvais pressentiment.Tu devrais retourner à l'appartement,et m'attendre.Si tu ne me vois pas revenir d'ici 15 minutes,alors tu appellera la police.
___ Tu penses que Duncan serait ici?.Mais je croyais qu'on l'avait arrêté, répondit elle en commençant à trembler de peur.
Allen resserra aussitôt son êtreinte autour d'elle,et dit.
___ Non.Je suis certain qu'il est en prison mon ange.Mais,je préfère quand même te savoir en sécurité.On ne sait jamais,dit il en lui déposant un petit baiser sur le front.
Elle n'eût pas le temps de dire autre chose,car la porte s'ouvrit brutalement,et l'intendant apparut devant eux,blanc comme un linge.
Allen vit tout de suite qu'il avait une arme pointé dans son dos.Mais il ne pu pas voir qui se trouvait derrière lui.
___ Dites lui d'entrée,dit celui qui tenait l'arme.Et surtout pas de bêtises,ou cela pourrait finir très mal.
____ Monsieur...,dit Arold en regardant Allen.Je suis désolé.
____ Vous n'y êtes pour rien, monsieur Jenkins.
Allen regarda Callie,et lui fit comprendre du regard,que celui qui était à l'intérieur,ne savait pas qu'elle se trouvait avec lui,et dit à voix basse pour qu'elle seule ne l'entende.
___ Appel la police.
Il serra sa main dans la sienne,puis rejoignit Arold dans la salle de surveillance.
À peine la porte fut elle refermée,que Callie se dirigea vers le fond du couloir,pour pouvoir téléphoné à la police,sans qu'elle ne soit entendu.
" Encore heureux qu'il n'y est aucune chambre de ce côté ci,de l'hôtel",pensa t'elle.
Une fois l'appel passé,elle revint vers la porte où était retenu Allen et Arold,pour essayer d'entendre ce qu'il se passait à l'intérieur.
Elle entendit Allen demander.
___ Pourquoi faites vous cela Foley ?.
___ Vous venez de détruire ma carrière,et vous osez me demander pourquoi je fais ça, Stinford.J'avais de grands projets pour cet hôtel.Il aurait dû me revenir de plein droit.Monsieur Foster aurait pris sa retraite,et vu que sa fille est incapable de s'occuper de la direction,il m'aurait confié la gérance,et après, j'aurai pu lui racheter l'hôtel.Mais maintenant,à cause de vous,et de votre coup de fil à mon patron,tout va de travers.
___ Et,que comptez vous faire,en braquant cette arme sur moi?.Me tuer ?. Vous croyez vraiment que cela va arrangé vos affaires ?,dit Allen calmement.
___ Je veux que vous téléphoniez à monsieur Foster devant moi, et que vous lui disiez que vous vous êtes totalement trompé sur mon compte.Et je veux qu'il sache,que sa fille dirige très mal l'hôtel " Flocons de neige'.
___ Vous savez très bien que c'est faux,Foley.Callie a fait un excellent travail, depuis qu'elle a repris au pied levé,la direction de l'hôtel de son père.Et vous le savez pertinemment.
___ Et alors,je m'en contrefiche.Elle n'est ici que provisoirement.Tandis que moi,cela fait des années.J'ai mérité d'être à la direction de cet hôtel.Maintenant assez parlé.Appelé monsieur Foster tout de suite,et n'oubliez pas de mettre le haut parleur,pour que je puisse entendre votre conversation.Et surtout,ne faites pas de bêtises.Je n'ai plus rien à perdre,dit Foley en braquant son arme sur Arold.
___ Ok,ok.Je l'appel,dit Allen en composant le numéro de téléphone du centre de convalescence de Foster.
Dès la première sonnerie,il mit le haut parleur.
Une réceptionniste répondit à la troisième sonneries.
___ Maison de convalescence " Les Edelweiss". Bonjour.
___ Bonjour, pourriez-vous vous me passer la chambre de monsieur Foster, s'il vous plaît ?,demanda Allen,tout en regardant Foley.
___Etes vous quelqu'un de la famille ?, demanda la réceptionniste.
___ Je m'appelle Allen Stinford.Je suis un ami de la famille.Est ce qu'il y a un problème ?,demanda t'il inquiet.
___ Nous préférons lui éviter tous les appels téléphoniques,car il a appelé quelqu'un,et s'est énervé contre cette personne.Ce qui a provoqué chez lui une arythmie cardiaque.Monsieur Foster a besoin de beaucoup de repos.Sa femme a demander à ce que l'on ne lui passe plus aucun appel,sauf si il s'agit de sa fille.Je suis désolée monsieur Stinford.
___ Je comprends.Merci de m'avoir tenu au courant.Bonne journée.
Allen raccrocha,et ajouta à l'intention de Foley.
___ Qu'allez vous faire maintenant ?.
___ Et bien,ils ne nous restent plus qu'à aller chercher sa fille,qui l'appellera.Ce n'est peut être pas plus mal comme ça.Elle lui dira qu'elle ne veut plus travailler ici,et qu'elle veut que son cher papa me confie les rennes de la direction, voilà tout.Vous allez donc lui téléphoner Stinford,et lui demander de venir nous rejoindre ici.
___ C'est hors de question, répondit aussitôt Allen.
Foley le regarda furieux,puis se tourna vers Arold,et lui tira une balle dans la jambe de sang froid.
Celui-ci tomba au sol en criant de douleurs.
Callie qui avait entendu le coup de feu, crût qu'Allen avait été touché.
Elle ouvrit très vite la porte grâce à son pass,et entre dans la salle des caméras.
___ Tiens, tiens !,dit Henri.Mais qui voilà.On dirait quand fin de compte,vous n'aurez pas besoin de passer ce coup de fil, Stinford.Alors comme ça,on se trouvait de l'autre côté de la porte à nous espionné.Ce n'est pas très joli,joli, çà, mademoiselle Foster.Mais, pourquoi n'en suis pas étonné.Il est vrai,que déjà,quand vous étiez petite, vous adoriez fouiné un peu partout dans tout l'hôtel.Allez fermé la porte,et rejoigné nous.Depechez vous,ou je tire dans l'autre jambe de votre intendant.
Elle fit ce qu'il lui demandait,et revint se mettre à côté d'Allen,qui lui prit aussitôt la main pour la rassurer.
___ Vous êtes fou Foley,dit elle.J'ai appeler la police,il ne vont plus tarder à arriver.
___ Je m'en contre fiche, à cause de vous et de Stinford, j'ai tout perdu.Lhôtel c'est toute ma vie.Il est hors de question,que je vous le laisse.Alors maintenant,vous allez appeler votre père,et lui dire de me signer un papier,comme quoi,vu son état de santé,il me cède son hôtel pour bons et loyaux services que je lui ai rendu, durant ces trente dernières années.Et si il refuse,dite lui bien ,que vous serez la première à en payée les conséquences.C'est bien compris ?,ajouta t'il en braquant l'arme sur elle.
Allen se mit aussitôt devant Callie pour la protéger de son corps,au cas où,le coup partirait tout seul.
Il fallait qu'il détourne l'attention du sous directeur,et dit
___ Écouté moi Henri.J'ai une proposition à vous faire.Mais pour cela, vous devez laisser Arold et Callie sortir d'ici.
___ Parlé d'abord,et je verrai si cela en vaut le coup, répondit celui ci.
___ Je peux vous proposer de reprendre la direction d'un de nos hôtels,qui sont beaucoup plus grand que celui-là.Qu'est ce que vous en pensez Henri ?.
___ Et pourquoi feriez vous ça pour moi,hein?.Qui me dit que vous n'êtes pas en train de me tendre un piège ?. Surtout, après ce que je viens de faire.Vous essayez de m'amadouer,en attendant que la police arrive,n'est ce pas Stinford.
___ Non.Je veux juste réparer l'injustice que monsieur Foster vous a fait,en vous laissant comme sous directeur, pendant de si nombreuses années,alors que vous méritiez beaucoup mieux de sa part.Je comprends tout à fait votre réaction,dit Allen qui était resté devant Callie.
" Continue,il commence à flanché",pensa t'il en voyant Foley qui commençait à réfléchir à sa proposition.
___ Et bien sûr,vous auriez aussi un bien meilleur salaire,ajouta Allen.
___ Vous me prendriez chez vous, après ce que je viens de faire sur l'intendant ?.Vous me prenez vraiment pour un imbécile, Stinford.
___ Non,pas du tout.Ce n'était qu'un malheureux accident.Vous ne vouliez pas blessé Arold,j'en suis certain.Le coup est parti tout seul,dit il en regardant le vieil homme qui tenait sa jambe en souffrant le martyre.
___ Et vous, mademoiselle Foster.Vous croyez,vous aussi que ce n'était qu'un accident ?, demanda le sous directeur,en la regardant droit dans les yeux.
Allen serra aussitôt la main de Callie dans la sienne,pour lui faire comprendre qu'il était avec elle.
___ Je n'ai pas vu ce qui s'est passé Henri.Mais j'ai confiance en monsieur Stinford.Si il dit que c'était un accident,je le crois.Laissé moi venir en aide à Arold,s'il vous plaît.Il perd beaucoup de sang.Il faut arrêter l'hémorragie.
___ Hum..., d'accord.Mais pas de bêtises.C'est bien compris ?.
___ Oui, répondit elle.
Puis, elle tourna la tête pour regarder Allen,et demanda.
___ Peux tu me donner ta ceinture de pantalon.C'est pour lui faire un garrot.Cela stoppera un peu le saignement.Mais,il va falloir qu'il voit très vite un médecin.
Allen la regarda.
Il craignait qu'elle fasse une nouvelle crise d'angoisse.Il vit de la peur dans ses yeux.Mais la trouva étrangement calme.
__ Ok,dit il en retirant sa ceinture de son pantalon,qu'il lui donna aussitôt.
___ Merci.
Elle se dirigea vers l'intendant, s'agenouilla,et dit en lui passant la ceinture autour de sa jambe.
___ Cela risque de vous faire mal, Arold.Je suis désolée.
___ Allez y, mademoiselle Foster.
Elle serra la ceinture pour stopper l'hémorragie.
Le vieil homme gémit sous la douleur.
___ Pardon Arold,mais c'est le seul moyen d'arrêter un peu le saignement,en attendant de vous conduire à l'hôpital,dit elle les larmes aux yeux.
___ Merci.... mademoiselle Callie, répondit il.
Allen demanda à Foley.
___ Alors,que proposez vous de ma proposition,Henri.
Celui-ci braquait toujours son arme sur Callie.
___ J'ai un peu de mal à croire,que se soit aussi simple que ça.Vous ne me connaissez pas,et vous me faites miroité de beaux projets pour mon avenir.Et vous pensez vraiment que je vais gobé ça, Stinford ?.
Callie comprit qu'elle devait intervenir, avant que son sous directeur ne fasse une bêtise.
Elle se releva,et vint se remettre à côté d'Allen,en disant.
___ Henri,si vous baissez votre arme,je vous promets que je parlerai à mon père.Je ne veux pas reprendre la direction de l'hôtel de toute façon,mentit elle.Ce n'est pas dans mes projets d'avenir.Vous n'avez rien à craindre.
___ Pourtant,tout le monde dit que votre père ne reviendra pas,et que c'est vous qui allez reprendre le flambeau.
___ Peut-être,mais moi,je n'en veux pas.Mon rêve est de devenir architecte d'intérieur,et non d'être à la direction de "Flocons de neige".Alors,si vous voulez la place,je vous la laisse bien volontiers, Henri.
Allen vit que ce que venait de dire Callie, avait l'air de l'amadouer un peu,car doucement,il commença à baisser son arme.
Mais tout à coup,la police se mit à criée derrière la porte.
___Police!.Ouvrez la porte!.
Alors, Foley redressa son arme,et la pointa sur Callie.
Allen compris qu'il allait la tuer.
Il se mit aussitôt devant elle pour la protéger,et attrapa le bras armé de Foley,pour essayer de lui retiré son revolver.
Une bagarre commença entre eux,et tout à coup,un coup de feu retentit dans la pièce.

Coup de foudre à l'hôtel.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant